martedì 20 dicembre 2022

SAINT NOËL - S. MESSE DE LA NUIT de Nativité du Seigneur


 

5 commenti:

  1. Livre d'Isaïe 9,1-6.

    Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi.
    Tu as prodigué la joie, tu as fait grandir l’allégresse : ils se réjouissent devant toi, comme on se réjouit de la moisson, comme on exulte au partage du butin.
    Car le joug qui pesait sur lui, la barre qui meurtrissait son épaule, le bâton du tyran, tu les as brisés comme au jour de Madiane.
    Et les bottes qui frappaient le sol, et les manteaux couverts de sang, les voilà tous brûlés : le feu les a dévorés.
    Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné ! Sur son épaule est le signe du pouvoir ; son nom est proclamé : « Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix ».
    Et le pouvoir s’étendra, et la paix sera sans fin pour le trône de David et pour son règne qu’il établira, qu’il affermira sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. Il fera cela, l’amour jaloux du Seigneur de l’univers !

    Psaume 96(95),
    1-2a.2b-3.11-12a.12b-13.

    Chantez au Seigneur un chant nouveau,
    chantez au Seigneur, terre entière,
    chantez au Seigneur et bénissez son nom !

    De jour en jour, proclamez son salut,
    racontez à tous les peuples sa gloire,
    à toutes les nations ses merveilles !

    Joie au ciel ! Exulte la terre !
    Les masses de la mer mugissent,
    la campagne tout entière est en fête.

    Les arbres des forêts dansent de joie
    devant la face du Seigneur, car il vient,
    car il vient pour juger la terre.
    Il jugera le monde avec justice,
    et les peuples selon sa vérité !

    Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 2,11-14.

    Bien-aimé, la grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes.
    Elle nous apprend à renoncer à l’impiété et aux convoitises de ce monde, et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable, avec justice et piété,
    attendant que se réalise la bienheureuse espérance : la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ.
    Car il s’est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien.

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,1-14.

    En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre –
    ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie.
    Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine.
    Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David.
    Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte.
    Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli.
    Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
    Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.
    L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte.Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple :
    Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur.
    Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
    Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant :
    « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »

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  2. FAUSTI - "La bonté de Dieu, notre Sauveur, et Son amour pour les hommes ont été manifestés" (Tite 3:4) La scène d'un Dieu qui s'est fait petit et impuissant, pour être reçu par nos mains, est déjà un prélude de la croix.
    Sa naissance révèle un caractère "passionné", elle manifeste Sa passion pour l'homme, Son extrême sympathie pour lui, qui L'a poussé à partager sa condition.
    Le problème de la foi chrétienne est d'accepter la Chair de Dieu qui s'est rendue solidaire à notre faiblesse : "Tout esprit qui reconnaît que Jésus-Christ est venu dans la Chair est de Dieu" (1 Jn 4,2). Elle nous révèle ce Dieu que personne n'a jamais vu (Jn 1, 18).
    La scène, accomplissement de l'Annonciation, est construite comme un contrepoint entre le pouvoir humain qui s'exalte, s'étend et se consume dans un recencement mondial, le premier de l'histoire, et l'impuissance de Dieu qui s'humilie, se restreint et se concentre dans un enfant.
    Si le Fils de Dieu fût venu avec puissance, dans la splendeur de Sa gloire, Il ne se serait certainement pas exposé au rejet. Nous l'aurions tous accueilli et nécessairement.
    Mais Il n'aurait pas été Dieu, mais une idole.
    Dieu, un mystère "tremendum et alliciens", est censé être d'une "grandeur énorme", d'une "splendeur extraordinaire" et d'une "apparence terrible" (Dn 2, 31). Ce sont en soi les caractéristiques de l'idole, communes à toutes les religions.
    Au contraire, Dieu est du côté du caillou qui fait tomber l'idole (Dan 2:34).
    Le signe pour le reconnaître sera différent : sa taille énorme sera celle du petit, sa splendeur charmante celle de l'enfant emmailloté, son apparence formidable celle d'un corps tremblant dans la crèche.
    S. Ignace place le critère discriminant de la foi dans les deux bannières. La bannière de notre Roi est "pauvreté, humiliation et humilité" (Magnificat).
    Celle de la "richesse, de la vanité et de l'orgueil" est celle de Satan.
    Cette première présentation que Luc fait de Jésus, et qui a tant impressionné saint François, est normative pour notre foi :
    c'est la porte pour entrer dans la maison où Il habite et pour pouvoir Le reconnaître.
    Il est certain qu'un Dieu petit s'expose au rejet.
    C'est la vulnérabilité de l'Amour, qui ne peut que respecter la liberté !
    Le Pain des Anges, la nourriture descendue du ciel, qui donne la Vie, est déposé à l'endroit où mangent les bêtes. Dieu se donne comme Vie et nourriture à l'homme pécheur.
    C'est "son endroit", où il réside enfin et se repose de sa recherche laborieuse.
    Car il n'y a pas d'autre endroit que la crèche pour eux.
    Dieu, qui est Amour et Accueil, a besoin d'amour et d'accueil.
    Mais il ne trouve aucune place parmi nous, si ce n'est dans un lieu de bêtes, et dans la crèche. En fait, il trouve l'hospitalité précisément dans notre péché et notre besoin, dont il est venu nous sauver.
    Mais à ceux qui Le reçoivent tel qu'Il est, Il donne le "pouvoir de devenir enfants de Dieu" (Jn 1,12).
    Et celui qui l'accueille là, dans son éloignement et sa tristesse, dans sa folie et sa dureté de cœur, au soir du jour qui décline toujours, Il l'accueillera et deviendra sa nourriture.
    Alors, comme à Emmaüs, Il pourra disparaître de la vue, car Il aura atteint son but : être avec le disciple comme son pain.
    On dit à juste titre que Luc est un iconographe. En effet, il peint soigneusement les traits de Jésus, "l'image du Dieu invisible", dès Sa naissance. (Cl 1:15), afin que le disciple, reflétant la gloire du Seigneur comme dans un miroir, soit transformé à cette même image. (2 Cor 3:18).

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  3. HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI
    24 12 2010
    «Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré» – par ces paroles du Psaume deuxième, l’Église commence la liturgie de la Nuit Sainte. Elle sait qu’à à l’origine ces paroles appartenaient au rituel du couronnement des rois d’Israël. Le roi, qui en soi est un être humain comme les autres hommes, devient “ fils de Dieu” par l’appel et l’installation dans sa charge: c’est une espèce d’adoption de la part de Dieu, un acte de décision, par lequel il donne à cet homme une nouvelle existence, l’attire dans son propre être. De façon encore plus claire, la lecture tirée du prophète Isaïe, que nous venons d’entendre, présente le même procédé dans une situation de tourment et de menace pour Israël: “Un enfant nous est né, un fils nous a été donné; l’insigne du pouvoir est sur son épaule” (9, 5). L’installation dans la charge du roi est comme une nouvelle naissance. Justement comme nouveau né de la décision personnelle de Dieu, comme un petit enfant venant de Dieu, le roi constitue une espérance. Sur ses épaules repose l’avenir. Il est le détenteur de la promesse de paix. Dans la nuit de Bethléem, cette parole prophétique est devenue réalité d’une manière qui au temps d’Isaïe aurait encore été inimaginable. Oui, aujourd’hui c’est vraiment un petit enfant celui sur les épaules duquel est le pouvoir. En lui apparaît la nouvelle royauté que Dieu établit dans le monde. Ce petit enfant est vraiment né de Dieu. Il est la Parole éternelle de Dieu, qui unit l’une à l’autre humanité et divinité. Pour ce petit enfant valent les titres de dignité que le cantique de couronnement d’Isaïe lui attribue : Merveilleux Conseiller – Dieu-Fort – Père-à-jamais – Prince de la Paix (9, 5). Oui, ce roi n’a pas besoin de conseillers appartenant aux sages du monde. Il porte en lui-même la sagesse et le conseil de Dieu. Justement dans la faiblesse du fait d’être un petit enfant il est le Dieu fort et il nous montre ainsi, devant les pouvoirs prétentieux du monde, la force propre de Dieu.
    ...Ainsi l’accomplissement des paroles qui commence dans la nuit de Bethléem est en même temps plus grand et – du point de vue du monde – plus humble que ce que les paroles prophétiques laissaient entrevoir. Il est plus grand, parce que ce petit enfant est vraiment Fils de Dieu, vraiment “ Dieu né de Dieu, lumière née de la lumière, engendré, non pas créé, de même nature que le Père”. L’infinie distance entre Dieu et l’homme est dépassée. Dieu ne s’est pas seulement penché vers en bas, comme disent les Psaumes; il est vraiment “descendu”, entré dans le monde, devenu l’un de nous pour nous attirer tous à lui. Ce petit enfant est vraiment l’Emmanuel, “le Dieu-avec-nous”. Son royaume s’étend vraiment jusqu’aux confins de la terre. Dans l’étendue universelle de la sainte Eucharistie, il a vraiment érigé des îlots de paix. Partout où elle est célébrée, on a un îlot de paix, de cette paix qui est propre à Dieu. Ce petit enfant a allumé parmi les hommes la lumière de la bonté et leur a donné la force de résister à la tyrannie du pouvoir. En chaque génération il construit son royaume de l’intérieur, à partir du cœur. Mais il est vrai aussi que “le bâton du tortionnaire” n’a pas été brisé. Aujourd’hui aussi marchent, bruyantes, les chaussures des soldats et toujours encore et toujours de nouveau il y a le “manteau couvert de sang“ (Is 9, 3s). Ainsi la joie pour la proximité de Dieu fait partie de cette nuit. Nous rendons grâce parce que Dieu, comme un petit enfant, se donne entre nos mains, il mendie, pour ainsi dire, notre amour, il répand sa paix dans notre cœur. Cette joie, toutefois, est aussi une prière: Seigneur, réalise totalement ta promesse. Brise les bâtons des tortionnaires. Brûle les chaussures bruyantes. Fais que finissent le temps des manteaux couverts de sang. Réalise la promesse: “La paix sera sans fin” (Is 9, 6). Nous te rendons grâce pour ta bonté, mais nous te prions encore: montre ta puissance. Établis dans le monde la domination de ta vérité, de ton amour – le «royaume de la justice, de l’amour et de la paix»...

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  4. HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS
    24 12 2019
    « Sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi » (Is 9, 1). Cette prophétie de la première Lecture s’est réalisée dans l’Evangile : en effet, alors que les bergers veillaient la nuit sur leurs terres, « la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière » (Lc 2, 9). Dans la nuit de la terre est apparue une lumière venant du ciel. Que signifie cette lumière apparue dans l’obscurité ? L’Apôtre Paul nous le suggère, lui qui nous a dit : « La grâce de Dieu est apparue ». La grâce de Dieu, qui « s’est manifestée pour le salut de tous les hommes » (Tt 2, 11), a enveloppé le monde cette nuit.

    Mais qu’est-ce que cette grâce ? C’est l’amour divin, l’amour qui transforme la vie, qui renouvelle l’histoire, qui libère du mal, qui répand la paix et la joie. Cette nuit, l’amour de Dieu s’est montré à nous : c’est Jésus. En Jésus, le Très Haut s’est fait petit, pour être aimé de nous. En Jésus, Dieu s’est fait Enfant, pour se laisser embrasser par nous. Mais, nous pouvons encore nous demander, pourquoi saint Paul appelle la venue de Dieu dans le monde “grâce” ? Pour nous dire qu’elle est complètement gratuite. Alors qu’ici sur terre, tout paraît répondre à la logique du donner pour avoir, Dieu arrive gratuitement. Son amour n’est pas négociable : nous n’avons rien fait pour le mériter et nous ne pourrons jamais le récompenser.

    La grâce de Dieu est apparue. Cette nuit, nous nous rendons compte que, tandis que nous n’étions pas à la hauteur, Il s’est fait pour nous petitesse ; tandis que nous allions à nos affaires, Il est venu au milieu de nous. Noël nous rappelle que Dieu continue d’aimer tout homme, même le pire. A moi, à toi, à chacun de nous aujourd’hui, il dit : “Je t’aime et je t’aimerai toujours, tu es précieux à mes yeux”. Dieu ne t’aime pas parce que tu penses juste et que tu te comportes bien ; il t’aime et c’est tout. Son amour est inconditionnel, il ne dépend pas de toi. Tu peux avoir des idées erronées, tu peux avoir créé des situations très compliquées, mais le Seigneur ne renonce pas à t’aimer. Combien de fois ne pensons-nous pas que Dieu est bon si nous sommes bons et qu’il nous châtie si nous sommes mauvais. Ce n’est pas ainsi. Dans nos péchés, il continue de nous aimer. Son amour ne change pas, il n’est pas susceptible ; il est fidèle, il est patient. Tel est le don que nous trouvons à Noël : nous découvrons avec stupeur que le Seigneur est toute la gratuité possible, toute la tendresse possible. Sa gloire ne nous aveugle pas, sa présence ne nous effraie pas. Il naît pauvre de tout, pour nous conquérir avec la richesse de son amour.

    La grâce de Dieu est apparue. Grâce est synonyme de beauté. Cette nuit, dans la beauté de l’amour de Dieu, nous redécouvrons aussi notre beauté, parce que nous sommes les bien-aimés de Dieu. Dans le bien et dans le mal, dans la santé et dans la maladie, heureux ou tristes, à ses yeux nous apparaissons beaux : non pas pour ce que nous faisons, mais pour ce que nous sommes. Il y a en nous une beauté indélébile, intangible, une beauté irrépressible qui est le noyau de notre être. Aujourd’hui Dieu nous le rappelle, en prenant avec amour notre humanité et en la faisant sienne, “en l’épousant” pour toujours.

    Vraiment la « grande joie » annoncée cette nuit aux bergers est « pour tout le peuple ». Parmi ces bergers, qui n’étaient certes pas des saints, nous y sommes aussi, avec nos fragilités et faiblesses. Comme il les a appelés, Dieu nous appelle aussi, parce qu’il nous aime. Et, dans les nuits de la vie, à nous comme à eux il dit : « Ne craignez pas » (Lc 2, 10). Courage, ne perds pas confiance, ne perds pas l’espérance, ne pense pas qu’aimer est du temps perdu ! Cette nuit, l’amour a vaincu la crainte, une espérance nouvelle est apparue, la douce lumière de Dieu a vaincu les ténèbres de l’arrogance humaine. Ô Humanité, Dieu t’aime et pour toi il s’est fait homme, tu n’es plus seule !

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  5. Chers frères et sœurs, que faire devant cette grâce ? Une seule chose : accueillir le don. Avant d’aller à la recherche de Dieu, laissons-nous chercher par lui, qui nous cherche en premier. Ne partons pas de nos capacités, mais de sa grâce, parce que c’est Lui, Jésus, le Sauveur. Posons le regard sur l’Enfant et laissons-nous envelopper de sa tendresse. Nous n’aurons plus d’excuses pour ne pas nous laisser aimer par Lui : ce qui dans la vie va mal, ce qui dans l’Eglise ne fonctionne pas, ce qui dans le monde ne va pas ne sera plus une justification. Cela passera au second plan, parce que devant l’amour fou de Jésus, un amour toute douceur et proximité, il n’y a pas d’excuses. La question à Noël est : “Est-ce que je me laisse aimer par Dieu ? Est-ce que je m’abandonne à son amour qui vient pour me sauver ?”.

    Un don aussi grand mérite une profonde gratitude. Accueillir la grâce est savoir remercier. Mais nos vies sont souvent vécues loin de la gratitude. Aujourd’hui, c’est le jour idéal pour nous approcher du tabernacle, de la crèche, de la mangeoire, pour dire merci. Accueillons le don qui est Jésus, pour ensuite devenir don comme Jésus. Devenir don est donner du sens à la vie. Et c’est le meilleur moyen pour changer le monde : nous changeons, l’Eglise change, l’histoire change quand nous commençons non pas à vouloir changer les autres, mais nous-mêmes, en faisant de notre vie un don.

    Jésus nous le montre cette nuit : il n’a pas changé l’histoire en forçant quelqu’un ou à force de paroles, mais avec le don de sa vie. Il n’a pas attendu que nous devenions bons pour nous aimer, mais il s’est donné gratuitement à nous. Nous aussi, n’attendons pas que notre prochain devienne bon pour lui faire du bien, que l’Eglise soit parfaite pour l’aimer, que les autres nous considèrent pour les servir. Commençons les premiers. Ça, c’est accueillir le don de la grâce. Et la sainteté n’est autre que conserver cette gratuité. Si tes mains te semblent vides, si tu vois ton cœur pauvre d’amour, cette nuit est pour toi. La grâce de Dieu est apparue pour resplendir dans ta vie. Accueille-la et la lumière de Noël brillera en toi.

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