venerdì 31 gennaio 2020

PRESENTATION DANS LE TEMPLE


3 commenti:



  1. PREMIÈRE LECTURE

    Lecture du livre du prophète Malachie
    (Ml 3, 1-4)

    Ainsi parle le Seigneur Dieu :
    Voici que j’envoie mon messager
    pour qu’il prépare le chemin devant moi ;
    et soudain viendra dans son Temple
    le Seigneur que vous cherchez.
    Le messager de l’Alliance que vous désirez,
    le voici qui vient – dit le Seigneur de l’univers.
    Qui pourra soutenir le jour de sa venue ?
    Qui pourra rester debout lorsqu’il se montrera ?
    Car il est pareil au feu du fondeur,
    pareil à la lessive des blanchisseurs.
    Il s’installera pour fondre et purifier :
    il purifiera les fils de Lévi,
    il les affinera comme l’or et l’argent ;
    ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur,
    présenter l’offrande en toute justice.
    Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem
    sera bien accueillie du Seigneur,
    comme il en fut aux jours anciens,
    dans les années d’autrefois.



    DEUXIÈME LECTURE

    Lecture de la lettre aux Hébreux
    (He 2, 14-18)

    Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair,
    Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition :
    ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance
    celui qui possédait le pouvoir de la mort,
    c’est-à-dire le diable,
    et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort,
    passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
    Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges,
    c’est la descendance d’Abraham.
    Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères,
    pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi
    pour les relations avec Dieu,
    afin d’enlever les péchés du peuple.
    Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion,
    il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.
    Évangile du jour

    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
    (Lc 2, 22-32)

    Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse
    pour la purification,
    les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem
    pour le présenter au Seigneur,
    selon ce qui est écrit dans la Loi :
    Tout premier-né de sexe masculin
    sera consacré au Seigneur.
    Ils venaient aussi offrir
    le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur :
    un couple de tourterelles
    ou deux petites colombes.

    Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
    C’était un homme juste et religieux,
    qui attendait la Consolation d’Israël,
    et l’Esprit Saint était sur lui.
    Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce
    qu’il ne verrait pas la mort
    avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
    Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.
    Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus
    pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
    Syméon reçut l’enfant dans ses bras,
    et il bénit Dieu en disant :
    « Maintenant, ô Maître souverain,
    tu peux laisser ton serviteur s’en aller
    en paix, selon ta parole.
    Car mes yeux ont vu le salut
    que tu préparais à la face des peuples :
    lumière qui se révèle aux nations
    et donne gloire à ton peuple Israël. »
    Paroles du saint père

    Qui a connu Jésus ne craint plus rien. Et nous pourrons répéter nous aussi les paroles du vieux Syméon, lui aussi béni par la rencontre avec le Christ, après toute une vie passée dans l’attente: «Maintenant, Souverain Maître, tu peux, selon ta parole, laisser ton serviteur s’en aller en paix; car mes yeux ont vu ton salut» (Lc 2, 29-30). 20 Et à cet instant, enfin, nous n’aurons plus besoin de rien, nous ne verrons plus de façon confuse. Nous ne pleurerons plus inutilement, parce que tout est passé; même les prophéties, même la connaissance. Mais l’amour non, lui demeure. Parce que «la charité ne passe jamais» (cf. 1 Co 13, 8). (AUDIENCE G. 25 oct)

    RispondiElimina
  2. FAUSTI - Après la présentation du Berger aux bergers, du Sauveur Christ Seigneur aux humbles, il y a celle officielle de Jésus au peuple qui a reçu la Loi, le Temple et la Prophétie. Le délai entre l'annonce à Zacharie et la présentation au Temple est de 490 jours, 70 semaines. Le temps prédit par Daniel est accompli, ce qui marque le passage de la promesse attendue à l'accomplissement (Dan 9:24).
    Loi, Temple et Prophétie sont les trois figures de Celui qui devait venir...
    Il est le Verbe fait chair, la Gloire de Dieu et Son propre Visage.
    Sa première venue à Jérusalem marque le seuil du passage de l'économie de l'attente à celle de l'accomplissement. Le cours de la nuit se termine, l'attente tremblante du jour, et le cours du soleil commence.
    L'humble entrée dans le Temple de Jésus, qui accomplit la parole de la loi, doit être liée à la terrible vision de Malachie 3 sur la visite finale du Seigneur et Son jugement.
    Personne n'a jamais vu Dieu. Personne ne l'a jamais connu ni même mentionné.
    C'est le Nom inénarrable, l'origine de tout nom ! "Dis-moi ton nom" demande Jacob (Gn 32, 30) ; "Montre-moi ta Gloire" demande Moïse (Ex 33, 18) ; "Montre-moi Ton visage" supplie d'innombrables Psaumes.
    Voir le visage de Dieu, c'est le salut de l'homme qui trouve son visage.
    Dire le Nom de Dieu, c'est trouver le Nom qui justifie chaque nom, c'est trouver ce "Toi" qui fait exister chaque "Je". Le désir de toutes les religions est de donner un visage et un Nom à Dieu.
    Ce qui est le plus grand désir de l'homme trouve maintenant sa satisfaction. Quelle surprise de donner le Nom à Celui qui, à partir de rien, a appelé toutes choses et les a fait exister !
    Le Nom de Dieu pour l'homme ne peut être que "Jésus", c'est-à-dire "Dieu sauve", à la fois parce que nommer Dieu est le salut de l'homme et parce que l'homme est perdu et ne peut connaître Dieu que comme Celui qui le sauve. Ce Dieu qui nous a effrayés, parce que très Saint, peut être nommé dans tous les lieux de perdition et de désespoir, parce que Il est le Sauveur. Dieu est pour nous perdu et loin de lui, car il s'appelle Jésus, Dieu-avec-nous et Sauveur.
    Luc nous laisse entrevoir la douceur de pouvoir appeler Dieu par son Nom, la douceur, la puissance et la luminosité de ce Nom, Jésus.
    Le Seigneur visite son Temple. Mais il vient avec la faiblesse d'un Enfant et non pour juger la non observation de la Loi, mais pour se soumettre en tant que Homme à l'obéissance au Père auquel nous avons désobéi. Il vient pour payer notre dette, s'offrant à Celui qui a tout offert.
    Il est le donneur de vie. Le lui présenter signifie reconnaître en Lui le don de la Vie et en Lui la Vie elle-même comme un don, afin que nous puissions y puiser amplement.
    Simeon, qui signifie "Dieu a écouté"... est l'homme qui "entend la Parole de Dieu" et qui est juste et pieux.
    L'Esprit lui promet qu'il verra le Messie du Seigneur, la consolation d'Israël (Is 40,1), l'accomplissement de la Parole de Dieu. Comme sur tous les prophètes, l'Esprit était sur lui.
    Dirigé par cet Esprit vient à sa rencontre. Il peut enfin L'embrasser.
    Les bras de Siméon sont les bras secs et bi-millénaire d'Israël qui reçoivent la fleur de la Vie. Sa voix est un cri de joie, étouffé par une très longue attente, qui finit par exploser : un cri calme et irrépressible, l'étalement d'un fleuve qui rompt la rive, le souffle de toute l'humanité, tenu dans une peur mortelle, qui se détend maintenant.

    RispondiElimina
  3. -->
    L'homme, tenu en captivité par peur de la mort - dans une vie insuffisante et angoissée - est maintenant rassasié de vie. Il peut se retirer satisfait du banquet.
    Les yeux de Siméon ne voient plus les ténèbres devant lui, mais l'aube de la vie, "le salut" de Dieu.
    C'est la Gloire d'Israël, qui sanctifie le Nom de Dieu et fait résonner sur son visage la Gloire de Sa Face.
    Le salut est préparé par Dieu " devant tous les peuples ". Ce n'est pas seulement pour Israël.
    C'est une lumière pour tous ceux qui sont assis dans l'obscurité et dans l'ombre de la mort.
    Jésus est compréhensible pour nous aujourd'hui seulement à partir de l'Ancien Testament.
    Siméon est également capable, poussé par l'Esprit, d'en annoncer le destin à Marie.
    L'Enfant sera à la fois cause de chute et de résurrection pour les multitudes d'Israël.
    En fait, Il apporte un salut inacceptable pour tous. Pour cette raison, tous sont contre Lui, ils sont scandalisés par Lui et tombent. Les disciples d'abord. Mais Il est le Sauveur de tous ceux qui sont tombés.
    Le mystère de la mort et de la résurrection du Seigneur est ici voilé.
    C'est la Parole qui, comme une épée à double tranchant, traversera le cœur de tout disciple et de toute l'Église, dont Marie est une figure. Ce mystère vivra continuellement dans l'histoire du disciple qui trace son propre chemin de la Croix à la Gloire.

    RispondiElimina

Nota. Solo i membri di questo blog possono postare un commento.