sabato 4 gennaio 2020

EPIPHANIE DU SEIGNEUR


4 commenti:

  1. Lectures de la messe
    Première lecture
    « La gloire du Seigneur s’est levée sur toi » (Is 60, 1-6)

    Lecture du livre du prophète Isaïe

    Debout, Jérusalem, resplendis !
    Elle est venue, ta lumière,
    et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi.
    Voici que les ténèbres couvrent la terre,
    et la nuée obscure couvre les peuples.
    Mais sur toi se lève le Seigneur,
    sur toi sa gloire apparaît.
    Les nations marcheront vers ta lumière,
    et les rois, vers la clarté de ton aurore.
    Lève les yeux alentour, et regarde :
    tous, ils se rassemblent, ils viennent vers toi ;
    tes fils reviennent de loin,
    et tes filles sont portées sur la hanche.
    Alors tu verras, tu seras radieuse,
    ton cœur frémira et se dilatera.
    Les trésors d’au-delà des mers afflueront vers toi,
    vers toi viendront les richesses des nations.
    En grand nombre, des chameaux t’envahiront,
    de jeunes chameaux de Madiane et d’Épha.
    Tous les gens de Saba viendront,
    apportant l’or et l’encens ;
    ils annonceront les exploits du Seigneur.

    – Parole du Seigneur.
    Psaume
    (Ps 71 (72), 1-2, 7-8, 10-11, 12-13)

    R/ Toutes les nations, Seigneur,
    se prosterneront devant toi. (cf. Ps 71,11)

    Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
    à ce fils de roi ta justice.
    Qu’il gouverne ton peuple avec justice,
    qu’il fasse droit aux malheureux !

    En ces jours-là, fleurira la justice,
    grande paix jusqu’à la fin des lunes !
    Qu’il domine de la mer à la mer,
    et du Fleuve jusqu’au bout de la terre !

    Les rois de Tarsis et des Îles apporteront des présents.
    Les rois de Saba et de Seba feront leur offrande.
    Tous les rois se prosterneront devant lui,
    tous les pays le serviront.

    Il délivrera le pauvre qui appelle
    et le malheureux sans recours.
    Il aura souci du faible et du pauvre,
    du pauvre dont il sauve la vie.
    Deuxième lecture
    « Il est maintenant révélé que les nations sont associées au même héritage, au partage de la même promesse » (Ep 3, 2-3a.5-6)

    Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens

    Frères,
    vous avez appris, je pense,
    en quoi consiste la grâce que Dieu m’a donnée pour vous :
    par révélation, il m’a fait connaître le mystère.
    Ce mystère n’avait pas été porté à la connaissance
    des hommes des générations passées,
    comme il a été révélé maintenant
    à ses saints Apôtres et aux prophètes,
    dans l’Esprit.
    Ce mystère,
    c’est que toutes les nations sont associées au même héritage,
    au même corps,
    au partage de la même promesse,
    dans le Christ Jésus,
    par l’annonce de l’Évangile.

    – Parole du Seigneur.

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  2. Évangile
    Nous sommes venus d’Orient adorer le roi (Mt 2, 1-12)

    Alléluia. Alléluia.
    Nous avons vu son étoile à l’orient,
    et nous sommes venus adorer le Seigneur.
    Alléluia. (cf. Mt 2, 2)

    Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

    Jésus était né à Bethléem en Judée,
    au temps du roi Hérode le Grand.
    Or, voici que des mages venus d’Orient
    arrivèrent à Jérusalem
    et demandèrent :
    « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?
    Nous avons vu son étoile à l’orient
    et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
    En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé,
    et tout Jérusalem avec lui.
    Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple,
    pour leur demander où devait naître le Christ.
    Ils lui répondirent :
    « À Bethléem en Judée,
    car voici ce qui est écrit par le prophète :
    Et toi, Bethléem, terre de Juda,
    tu n’es certes pas le dernier
    parmi les chefs-lieux de Juda,
    car de toi sortira un chef,
    qui sera le berger de mon peuple Israël. »
    Alors Hérode convoqua les mages en secret
    pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;
    puis il les envoya à Bethléem, en leur disant :
    « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant.
    Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer
    pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
    Après avoir entendu le roi, ils partirent.

    Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient
    les précédait,
    jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit
    où se trouvait l’enfant.
    Quand ils virent l’étoile,
    ils se réjouirent d’une très grande joie.
    Ils entrèrent dans la maison,
    ils virent l’enfant avec Marie sa mère ;
    et, tombant à ses pieds,
    ils se prosternèrent devant lui.
    Ils ouvrirent leurs coffrets,
    et lui offrirent leurs présents :
    de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

    Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode,
    ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

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  3. FAUSTI - "Naître" le Dieu-sauveur est déjà là. Matthew décrit comment trouver "où" il est né, afin que son Noël soit aussi le mien. C'est la ville de David. Luc raconte aussi comment, à cause du recensement, il est né à Bethléem. "Au temps du roi Hérode" Hérode est le grand roi despotique et dissolu. Il est le "roi de Judée", du pays qu'il possède ; il n'est pas le "des Juifs", du peuple qui y vit. Leur roi est le Christ, qui libère !
    Dans cette histoire, les Mages sont vus en termes positifs. Ce ne sont pas des "magiciens", mais des sages qui suivent les directions de l'étoile. Regarder les étoiles, s'émerveiller de l'immensité du ciel et essayer de le comprendre, scruter son rythme et son harmonie est le début de la connaissance humaine. Le ciel régule la terre : il marque la succession des saisons, des mois, des jours et des heures, il détermine le travail et le repos, les semailles et la récolte, la séparation et la découverte, le deuil et la célébration.
    La mesure du temps est la science avant l'homme, conscient que le temps dont il dispose est limité.
    Les Mages ne se contentent pas d'observer les étoiles telles qu'elles apparaissent, restent et disparaissent : pour eux, la science n'est pas seulement l'observation de ce qui est là, mais aussi la question de ce que cela signifie.
    Où est né le Seigneur, que je dois et souhaite trouver maintenant ? La Sagesse, reflet d'une lumière incréée, guide les Mages vers Jérusalem : là se trouve le centre du peuple qui est le dépositaire de la promesse et de l'Écriture.
    La raison, en cherchant le salut, s'ouvre à la révélation, là où elle est donnée.
    C'est en Israël que le Christ se trouve, pour tous et pour toujours. Perdre cette racine, c'est perdre le fruit.
    Jésus est le Roi des Juifs, le Christ, Lumière des Gentils, né pour tous à Bethléem de Judée. La lumière de la raison et de la révélation Lui apporte l'humanité, qui trouve sa vie en Lui.
    L'Église est composée non seulement de juifs, mais aussi de païens qui, comme les Mages, font le voyage de la recherche jusqu'à ce qu'ils le trouvent, l'embrassent et lui ouvrent leur trésor.
    "Ils se sont réjouis d'une grande joie" Dieu est Amour ; il y a de la joie dans Son parfum, signe de Sa présence. Là où Il est, il y a de la joie ; la tristesse est un signe de Son absence.
    Il est communiqué à tous ceux qui aiment, à ceux qui découvrent le trésor (13,44), à ceux qui rencontrent le Vivant (28,8).
    Ici enfin, vous "entrez dans la maison", et vous trouvez le Roi. L'enfant doit être vu.
    Où est l'Enfant, sinon dans le cœur de celui qui l'aime, l'écoute et se réjouit en lui ? Le chemin extérieur s'arrête ; avec l'adoration commence le chemin intérieur. On dit trois fois "adorer".
    Vous trouverez l'Enfant si vous entrez dans la "maison", et il est toujours avec sa Mère.

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  4. -->Vous trouverez le Fils en Israël, en Marie, dans l'Église, dans vos frères et sœurs, en vous-même, si vous l'aimez et l'écoutez !
    Le trésor en Matthieu est le cœur de l'homme. Là où est ton trésor, il y a ton coeur.
    Les Mages ouvrent leur cœur et offrent ce qu'il y a en eux.
    L'or, richesse visible, représente ce que l'on a ; l'encens, invisible comme Dieu, représente ce que l'on désire ; la myrrhe, onguent qui guérit les blessures et préserve de la corruption, représente ce que l'on est.
    La royauté, la divinité, la propre mortalité de la créature, tout ce que l'homme possède, mais surtout ce qu'il désire et ce qui lui manque, c'est son trésor. Il ouvre à Dieu ses biens, ses désirs et sa misère. Et Dieu entre dans son trésor.
    Voici "où" le Fils est engendré du Père.
    En donnant ce qu'ils sont, les sages reçoivent Celui qui est, et ils deviennent eux-mêmes comme Lui.
    Dieu est né dans l'homme, et l'homme dans Dieu. Ici, le chemin est fait.
    Aussi les mages, comme Joseph, reçoivent le message de Dieu dans un rêve. Le rêve de Dieu influence l'histoire plus que le pouvoir de toute personne puissante, et il se moque de celle-ci.
    Ils retournent à leur point de départ. Mais "par un autre chemin".
    Non plus ce de celui qui cherche celui qui ne sait pas, mais ce de celui qui a trouvé Celui qu'il cherche.
    En fait, ils ne sont plus ceux d'avant, ils ont trouvé "où" le roi est né.
    Le "où" de Dieu est le coeur de l'homme, et le "où" de l'homme est le coeur de Dieu.
    Ils se sont retirés comme "anachorètes", dit le texte grec, sur leur propre terre.
    Ils ont maintenant avec eux un nouveau ciel et une nouvelle terre, des semences qu'ils porteront partout où ils iront.

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