Ainsi parle le Seigneur : Partage ton pain avec celui qui a faim, accueille chez toi les pauvres sans abri, couvre celui que tu verras sans vêtement, ne te dérobe pas à ton semblable. Alors ta lumière jaillira comme l’aurore, et tes forces reviendront vite. Devant toi marchera ta justice, et la gloire du Seigneur fermera la marche. Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ; si tu cries, il dira : « Me voici. » Si tu fais disparaître de chez toi le joug, le geste accusateur, la parole malfaisante, si tu donnes à celui qui a faim ce que toi, tu désires, et si tu combles les désirs du malheureux, ta lumière se lèvera dans les ténèbres et ton obscurité sera lumière de midi.
DEUXIÈME LECTURE
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (1 Co 2, 1-5)
Frères, quand je suis venu chez vous, je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu avec le prestige du langage ou de la sagesse. Parmi vous, je n’ai rien voulu connaître d’autre que Jésus Christ, ce Messie crucifié. Et c’est dans la faiblesse, craintif et tout tremblant, que je me suis présenté à vous. Mon langage, ma proclamation de l’Évangile, n’avaient rien d’un langage de sagesse qui veut convaincre ; mais c’est l’Esprit et sa puissance qui se manifestaient, pour que votre foi repose, non pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. Évangile du jour
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 5, 13-16)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens.
Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. » Paroles du saint père
Pour mieux comprendre ces images, ayons présent à l’esprit que la Loi juive prescrivait de mettre un peu de sel sur toute offrande faite à Dieu, comme un signe de l’alliance. Et puis la lumière, pour Israël, était le symbole de la révélation messianique qui triomphe sur les ténèbres du paganisme. Les chrétiens, nouvel Israël, reçoivent donc une mission à l’égard de tous les hommes : par la foi et la charité ils peuvent orienter, consacrer l’humanité, la rendre féconde. Nous tous qui sommes baptisés, nous sommes des disciples missionnaires et nous sommes appelés à devenir dans le monde un Évangile vivant : par une vie sainte, nous donnerons de la « saveur » aux différents milieux et nous les défendrons contre la corruption, comme le fait le sel ; et nous apporterons la lumière du Christ par le témoignage d’une charité authentique. (ANGÉLUS 9 février 2014)
FAUSTI - "Vous êtes le sel de la terre" Le sel donne saveur et préserve de la corruption ; c'est aussi un symbole de sagesse, d'amitié et de volonté de sacrifice. La Communauté est sel quand elle a le parfum des béatitudes. Notre identité est "le sel de la terre". Elle donne un sens non seulement à notre existence personnelle, mais aussi à celle de chaque homme. La vie filiale et fraternelle est goût de la vie elle-même. Si l'on n'est pas fils et frère de quelqu'un, on n 'est tout simplement pas. Il est facile de perdre le goût du Christ, qui est savoir donner la vie dans l'amour et l'humilité. La sagesse du monde n'est pas la sagesse de la croix. En chacun de nous, il y a une grande lutte entre la sagesse de l'amour et la sagesse de l'égoïsme. Le disciple qui n'a pas le goût du Christ ne vaut rien, et n'est utile à personne. "Vous êtes la lumière" Celui qui connaît le Christ est lumière. L'identité est la valeur. La lumière est le principe de la création. Jésus est vu par Matthieu comme le lever d'une grande Lumière sur tous ceux qui habitent dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort (4:12-17). En Lui, nous sommes éclairés, nous venons à la lumière de notre réalité, nous naissons comme des enfants. Et celui qui est éclairé, à son tour, éclaire les autres. "Du monde" Ce qui donne saveur à la terre, éclaire le monde, en fait voir sa beauté. La Communauté est une Cité, la Cité Sainte, le lieu où les relations sont vécues de manière divine et céleste, et non diabolique et infernale. La Cité Sainte est au sommet des montagnes, comme le Temple du Seigneur (Is 2,2). Tout le monde le voit et dit : "Venez, montons à la montagne du Seigneur, pour qu'il nous montre ses voies et que nous marchions dans ses sentiers. (Is 2:3). Nous devons rechercher non pas la relevance, mais l'identité. L'identité ne peut pas rester cachée, même si elle ne fait rien pour être vue. Le sel ne peut que saler, et la lumière ne peut pas éclairer. Le problème n'est pas de saler ou d'éclairer, mais d'être sel et lumière. Personne ne donne ce qu'il n'a pas : ce que vous êtes parle plus fort que ce que vous dites.
RispondiEliminaPREMIÈRE LECTURE
Lecture du livre du prophète Isaïe
(Is 58, 7-10)
Ainsi parle le Seigneur :
Partage ton pain avec celui qui a faim,
accueille chez toi les pauvres sans abri,
couvre celui que tu verras sans vêtement,
ne te dérobe pas à ton semblable.
Alors ta lumière jaillira comme l’aurore,
et tes forces reviendront vite.
Devant toi marchera ta justice,
et la gloire du Seigneur fermera la marche.
Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ;
si tu cries, il dira : « Me voici. »
Si tu fais disparaître de chez toi
le joug, le geste accusateur, la parole malfaisante,
si tu donnes à celui qui a faim ce que toi, tu désires,
et si tu combles les désirs du malheureux,
ta lumière se lèvera dans les ténèbres
et ton obscurité sera lumière de midi.
DEUXIÈME LECTURE
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
(1 Co 2, 1-5)
Frères,
quand je suis venu chez vous,
je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu
avec le prestige du langage ou de la sagesse.
Parmi vous, je n’ai rien voulu connaître d’autre que Jésus Christ,
ce Messie crucifié.
Et c’est dans la faiblesse, craintif et tout tremblant,
que je me suis présenté à vous.
Mon langage, ma proclamation de l’Évangile,
n’avaient rien d’un langage de sagesse qui veut convaincre ;
mais c’est l’Esprit et sa puissance qui se manifestaient,
pour que votre foi repose, non pas sur la sagesse des hommes,
mais sur la puissance de Dieu.
Évangile du jour
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
(Mt 5, 13-16)
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Vous êtes le sel de la terre.
Mais si le sel devient fade,
comment lui rendre de la saveur ?
Il ne vaut plus rien :
on le jette dehors et il est piétiné par les gens.
Vous êtes la lumière du monde.
Une ville située sur une montagne
ne peut être cachée.
Et l’on n’allume pas une lampe
pour la mettre sous le boisseau ;
on la met sur le lampadaire,
et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
De même, que votre lumière brille devant les hommes :
alors, voyant ce que vous faites de bien,
ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »
Paroles du saint père
Pour mieux comprendre ces images, ayons présent à l’esprit que la Loi juive prescrivait de mettre un peu de sel sur toute offrande faite à Dieu, comme un signe de l’alliance. Et puis la lumière, pour Israël, était le symbole de la révélation messianique qui triomphe sur les ténèbres du paganisme. Les chrétiens, nouvel Israël, reçoivent donc une mission à l’égard de tous les hommes : par la foi et la charité ils peuvent orienter, consacrer l’humanité, la rendre féconde. Nous tous qui sommes baptisés, nous sommes des disciples missionnaires et nous sommes appelés à devenir dans le monde un Évangile vivant : par une vie sainte, nous donnerons de la « saveur » aux différents milieux et nous les défendrons contre la corruption, comme le fait le sel ; et nous apporterons la lumière du Christ par le témoignage d’une charité authentique. (ANGÉLUS 9 février 2014)
FAUSTI - "Vous êtes le sel de la terre" Le sel donne saveur et préserve de la corruption ; c'est aussi un symbole de sagesse, d'amitié et de volonté de sacrifice.
RispondiEliminaLa Communauté est sel quand elle a le parfum des béatitudes. Notre identité est "le sel de la terre". Elle donne un sens non seulement à notre existence personnelle, mais aussi à celle de chaque homme.
La vie filiale et fraternelle est goût de la vie elle-même. Si l'on n'est pas fils et frère de quelqu'un, on n 'est tout simplement pas. Il est facile de perdre le goût du Christ, qui est savoir donner la vie dans l'amour et l'humilité. La sagesse du monde n'est pas la sagesse de la croix. En chacun de nous, il y a une grande lutte entre la sagesse de l'amour et la sagesse de l'égoïsme.
Le disciple qui n'a pas le goût du Christ ne vaut rien, et n'est utile à personne.
"Vous êtes la lumière" Celui qui connaît le Christ est lumière. L'identité est la valeur. La lumière est le principe de la création. Jésus est vu par Matthieu comme le lever d'une grande Lumière sur tous ceux qui habitent dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort (4:12-17).
En Lui, nous sommes éclairés, nous venons à la lumière de notre réalité, nous naissons comme des enfants.
Et celui qui est éclairé, à son tour, éclaire les autres.
"Du monde" Ce qui donne saveur à la terre, éclaire le monde, en fait voir sa beauté.
La Communauté est une Cité, la Cité Sainte, le lieu où les relations sont vécues de manière divine et céleste, et non diabolique et infernale.
La Cité Sainte est au sommet des montagnes, comme le Temple du Seigneur (Is 2,2).
Tout le monde le voit et dit : "Venez, montons à la montagne du Seigneur, pour qu'il nous montre ses voies et que nous marchions dans ses sentiers. (Is 2:3).
Nous devons rechercher non pas la relevance, mais l'identité. L'identité ne peut pas rester cachée, même si elle ne fait rien pour être vue. Le sel ne peut que saler, et la lumière ne peut pas éclairer.
Le problème n'est pas de saler ou d'éclairer, mais d'être sel et lumière.
Personne ne donne ce qu'il n'a pas : ce que vous êtes parle plus fort que ce que vous dites.