Ainsi parle le Seigneur : « Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu qui a toute ma faveur. J’ai fait reposer sur lui mon esprit ; aux nations, il proclamera le droit. Il ne criera pas, il ne haussera pas le ton, il ne fera pas entendre sa voix au-dehors. Il ne brisera pas le roseau qui fléchit, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, il proclamera le droit en vérité. Il ne faiblira pas, il ne fléchira pas, jusqu’à ce qu’il établisse le droit sur la terre, et que les îles lointaines aspirent à recevoir ses lois. » « Moi, le Seigneur, je t’ai appelé selon la justice ; je te saisis par la main, je te façonne, je fais de toi l’alliance du peuple, la lumière des nations : tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les captifs de leur prison, et, de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres. »
Psaume 29
Rendez au Seigneur, vous, les dieux, rendez au Seigneur gloire et puissance. Rendez au Seigneur la gloire de son nom, adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté.
La voix du Seigneur domine les eaux, le Seigneur domine la masse des eaux. Voix du Seigneur dans sa force, voix du Seigneur qui éblouit. Le Dieu de la gloire déchaîne le tonnerre, et tous dans son temple s'écrient : « Gloire ! »
Au déluge le Seigneur a siégé ; il siège, le Seigneur, il est roi pour toujours !
Livre des Actes des Apôtres 10,34-38.
En ces jours-là, quand Pierre arriva à Césarée, chez un centurion de l'armée romaine, il prit la parole et dit : « En vérité, je le comprends, Dieu est impartial : il accueille, quelle que soit la nation, celui qui le craint et dont les œuvres sont justes. Telle est la parole qu’il a envoyée aux fils d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus Christ, lui qui est le Seigneur de tous. « Vous savez ce qui s’est passé à travers tout le pays des Juifs, depuis les commencements en Galilée, après le baptême proclamé par Jean : Jésus de Nazareth, Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance. Là où il passait, il faisait le bien et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui. »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 3,13-17.
Alors paraît Jésus. Il était venu de Galilée jusqu’au Jourdain auprès de Jean, pour être baptisé par lui. Jean voulait l’en empêcher et disait : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens à moi ! » Mais Jésus lui répondit : « Laisse faire pour le moment, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice. » Alors Jean le laisse faire. Dès que Jésus fut baptisé, il remonta de l’eau, et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie. »
FAUSTI - C'est le début de Son ministère. Jésus " apparaît " au Jourdain : il ne rencontre que ceux qui ont accepté l'appel du Baptiste et se fait baptiser en confessant leurs péchés. Pourquoi vient-Il aussi ? Quel est le péché du Saint ? Pas de péché ! Et pour cela, il apporte le péché de tous ! Si pécher c'est abandonner le Seigneur, l'abandon n'est pas ressenti par ceux qui abandonnent, mais par ceux qui sont abandonnés. Le mal est apporté par ceux qui aiment et qui n'en font pas. Jésus, le Juste est l'Agneau de Dieu, qui porte sur Lui le péché du monde, dira Jean quand il Le verra venir (Jn 1,29). Dans le Jourdain, au seuil de la terre promise, chacun répand ses péchés : c'est comme un fleuve d'impuretés qui les sépare de la terre promise. En ce-là le Juste se plonge, et accomplit le jugement de Dieu. Nous laissons nos impuretés dans l'eau, en sortant purifiés ; Il y Se plonge, en sortant chargé de nos impuretés. Ce choix de Jésus, Qui s'aligne avec les pécheurs et s'immerge dans notre mal, révèle la pleine sympathie de Dieu pour toutes Ses créatures. C'est la révélation d'un Dieu Saint, différent de celui que tout le monde accepte ou nie, et qui Se manifestera sur la Croix. Le Baptiste reconnaît la supériorité de Jésus. Il ne veut pas Le baptiser parce qu'Il veut Son Baptême. Il ignore que Son Baptême vient précisément de Son Se baptiser en nous. Nous sommes baptisés dans Sa solidarité avec nous, dans Sa mort ( Rm 6,3). Si Lui, le Juste, ne meurt pas pour nous, pécheurs, nous mourons de notre propre mort. Nous nous immergeons dans l'eau mais nous ne recevons pas l'Esprit. Si, par contre, le Seigneur Seigneur Se plonge et meurt avec nous, nous ne sommes plus seuls : que nous veillions ou dormions, nous sommes toujours avec Lui (1 Th 5,10), qui nous a aimés et s'est donné pour nous (Gal 2,20). " Laisse pour le moment ". Jésus me demande, comme il demande à Jean, de ne pas l'empêcher d'entrer dans ma mort. Sinon, Il ne peut pas me donner Sa vie, là où j'en ai besoin ! C'est donc convenable pour nous, pour toi et pour moi, dit Jésus. Il te convient que je M'immerge dans ta solitude et que je sois proche de toi ; et il me convient, parce que sinon Je ne serais pas l'Emmanuel, le Dieu de l'Amour. Ce qui vous convient est nécessaire pour moi ! Donc, toi et moi faisons chaque justice. La justice est ce que Dieu veut. Et Dieu veut que tous les hommes soient sauvés par la connaissance de leur vérité en tant qu'enfants dans le Fils (1 Tim 2:4). Son immersion dans les eaux de notre mort est pour Lui le passage obligé pour Se révéler comme le Fils. "Voici que les cieux se sont ouverts." Dans Sa mort, le voile du temple sera déchiré. Dieu n'est plus caché, le ciel, auparavant fermé, s'est ouvert. Le souhait du prophète s'est accompli : "Si tuouvrisses les cieux et descendisses !". (Is 63,19). "Une voix" Dieu n'a pas de visage, on ne doit pas faire des images de Lui, ni de l'homme. Car Il est la Voix, qui exprime la Parole, et Son Visage est le Fils, qui la réalise. Le Fils est le Visage même du Père : " Celui qui M'a vu a vu le Père " (Jn 14, 9). Le Père confirme le choix de Jésus, en disant : " Bravo ! Tu es mon Fils, comme Moi : fais ce que j'aime faire " Adam voulait aussi être comme Dieu, mais il ne savait pas ce que Dieu aime. Dans tout l'évangile, le Père ne parle que deux fois. Ici et dans la Transfiguration. Ici pour confirmer le Fils dans son choix de Serviteur ; là pour nous révéler la Gloire de ce Fils, afin que nous puissions l'écouter et devenir comme Lui. Le Baptême est notre naissance à la vie du Fils.
Lectures du Jour
RispondiEliminaLivre d'Isaïe 42,1-4.6-7.
Ainsi parle le Seigneur : « Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu qui a toute ma faveur. J’ai fait reposer sur lui mon esprit ; aux nations, il proclamera le droit.
Il ne criera pas, il ne haussera pas le ton, il ne fera pas entendre sa voix au-dehors.
Il ne brisera pas le roseau qui fléchit, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, il proclamera le droit en vérité.
Il ne faiblira pas, il ne fléchira pas, jusqu’à ce qu’il établisse le droit sur la terre, et que les îles lointaines aspirent à recevoir ses lois. »
« Moi, le Seigneur, je t’ai appelé selon la justice ; je te saisis par la main, je te façonne, je fais de toi l’alliance du peuple, la lumière des nations :
tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les captifs de leur prison, et, de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres. »
Psaume 29
Rendez au Seigneur, vous, les dieux,
rendez au Seigneur gloire et puissance.
Rendez au Seigneur la gloire de son nom,
adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté.
La voix du Seigneur domine les eaux,
le Seigneur domine la masse des eaux.
Voix du Seigneur dans sa force,
voix du Seigneur qui éblouit.
Le Dieu de la gloire déchaîne le tonnerre,
et tous dans son temple s'écrient : « Gloire ! »
Au déluge le Seigneur a siégé ;
il siège, le Seigneur, il est roi pour toujours !
Livre des Actes des Apôtres 10,34-38.
En ces jours-là, quand Pierre arriva à Césarée, chez un centurion de l'armée romaine, il prit la parole et dit : « En vérité, je le comprends, Dieu est impartial :
il accueille, quelle que soit la nation, celui qui le craint et dont les œuvres sont justes.
Telle est la parole qu’il a envoyée aux fils d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus Christ, lui qui est le Seigneur de tous.
« Vous savez ce qui s’est passé à travers tout le pays des Juifs, depuis les commencements en Galilée, après le baptême proclamé par Jean :
Jésus de Nazareth, Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance. Là où il passait, il faisait le bien et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui. »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 3,13-17.
Alors paraît Jésus. Il était venu de Galilée jusqu’au Jourdain auprès de Jean, pour être baptisé par lui.
Jean voulait l’en empêcher et disait : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens à moi ! »
Mais Jésus lui répondit : « Laisse faire pour le moment, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice. » Alors Jean le laisse faire.
Dès que Jésus fut baptisé, il remonta de l’eau, et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui.
Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie. »
FAUSTI - C'est le début de Son ministère. Jésus " apparaît " au Jourdain : il ne rencontre que ceux qui ont accepté l'appel du Baptiste et se fait baptiser en confessant leurs péchés. Pourquoi vient-Il aussi ? Quel est le péché du Saint ? Pas de péché !
RispondiEliminaEt pour cela, il apporte le péché de tous !
Si pécher c'est abandonner le Seigneur, l'abandon n'est pas ressenti par ceux qui abandonnent, mais par ceux qui sont abandonnés. Le mal est apporté par ceux qui aiment et qui n'en font pas. Jésus, le Juste est l'Agneau de Dieu, qui porte sur Lui le péché du monde, dira Jean quand il Le verra venir (Jn 1,29).
Dans le Jourdain, au seuil de la terre promise, chacun répand ses péchés : c'est comme un fleuve d'impuretés qui les sépare de la terre promise. En ce-là le Juste se plonge, et accomplit le jugement de Dieu. Nous laissons nos impuretés dans l'eau, en sortant purifiés ; Il y Se plonge, en sortant chargé de nos impuretés. Ce choix de Jésus, Qui s'aligne avec les pécheurs et s'immerge dans notre mal, révèle la pleine sympathie de Dieu pour toutes Ses créatures. C'est la révélation d'un Dieu Saint, différent de celui que tout le monde accepte ou nie, et qui Se manifestera sur la Croix.
Le Baptiste reconnaît la supériorité de Jésus.
Il ne veut pas Le baptiser parce qu'Il veut Son Baptême.
Il ignore que Son Baptême vient précisément de Son Se baptiser en nous.
Nous sommes baptisés dans Sa solidarité avec nous, dans Sa mort ( Rm 6,3).
Si Lui, le Juste, ne meurt pas pour nous, pécheurs, nous mourons de notre propre mort. Nous nous immergeons dans l'eau mais nous ne recevons pas l'Esprit.
Si, par contre, le Seigneur Seigneur Se plonge et meurt avec nous, nous ne sommes plus seuls : que nous veillions ou dormions, nous sommes toujours avec Lui (1 Th 5,10), qui nous a aimés et s'est donné pour nous (Gal 2,20).
" Laisse pour le moment ". Jésus me demande, comme il demande à Jean, de ne pas l'empêcher d'entrer dans ma mort. Sinon, Il ne peut pas me donner Sa vie, là où j'en ai besoin !
C'est donc convenable pour nous, pour toi et pour moi, dit Jésus. Il te convient que je M'immerge dans ta solitude et que je sois proche de toi ; et il me convient, parce que sinon Je ne serais pas l'Emmanuel, le Dieu de l'Amour.
Ce qui vous convient est nécessaire pour moi !
Donc, toi et moi faisons chaque justice.
La justice est ce que Dieu veut.
Et Dieu veut que tous les hommes soient sauvés par la connaissance de leur vérité en tant qu'enfants dans le Fils (1 Tim 2:4).
Son immersion dans les eaux de notre mort est pour Lui le passage obligé pour Se révéler comme le Fils.
"Voici que les cieux se sont ouverts." Dans Sa mort, le voile du temple sera déchiré.
Dieu n'est plus caché, le ciel, auparavant fermé, s'est ouvert.
Le souhait du prophète s'est accompli : "Si tuouvrisses les cieux et descendisses !". (Is 63,19).
"Une voix" Dieu n'a pas de visage, on ne doit pas faire des images de Lui, ni de l'homme.
Car Il est la Voix, qui exprime la Parole, et Son Visage est le Fils, qui la réalise.
Le Fils est le Visage même du Père : " Celui qui M'a vu a vu le Père " (Jn 14, 9).
Le Père confirme le choix de Jésus, en disant : " Bravo ! Tu es mon Fils, comme Moi : fais ce que j'aime faire "
Adam voulait aussi être comme Dieu, mais il ne savait pas ce que Dieu aime.
Dans tout l'évangile, le Père ne parle que deux fois.
Ici et dans la Transfiguration.
Ici pour confirmer le Fils dans son choix de Serviteur ; là pour nous révéler la Gloire de ce Fils, afin que nous puissions l'écouter et devenir comme Lui.
Le Baptême est notre naissance à la vie du Fils.