Deuxième livre des Rois 4,8-11.14-16a. Un jour, Élisée passait à Sunam ; une femme riche de ce pays insista pour qu’il vienne manger chez elle. Depuis, chaque fois qu’il passait par là, il allait manger chez elle. Elle dit à son mari : « Écoute, je sais que celui qui s’arrête toujours chez nous est un saint homme de Dieu. Faisons-lui une petite chambre sur la terrasse ; nous y mettrons un lit, une table, un siège et une lampe, et quand il viendra chez nous, il pourra s’y retirer. » Le jour où il revint, il se retira dans cette chambre pour y coucher. Puis il dit à son serviteur : « Que peut-on faire pour cette femme ? » Le serviteur répondit : « Hélas, elle n’a pas de fils, et son mari est âgé. » Élisée lui dit : « Appelle-la. » Le serviteur l’appela et elle se présenta à la porte. Élisée lui dit : « À cette même époque, au temps fixé pour la naissance, tu tiendras un fils dans tes bras. »
Psaume 89(88)
L'amour du Seigneur, sans fin je le chante ; ta fidélité, je l'annonce d'âge en âge. Je le dis : C'est un amour bâti pour toujours ; ta fidélité est plus stable que les cieux.
Heureux le peuple qui connaît l'ovation ! Seigneur, il marche à la lumière de ta face ; tout le jour, à ton nom il danse de joie, fier de ton juste pouvoir.
Tu es sa force éclatante ; ta grâce accroît notre vigueur. Oui, notre roi est au Seigneur ; notre bouclier, au Dieu saint d'Israël.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 6,3-4.8-11. Frères, ne le savez-vous pas ? Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême. Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant. De même, vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus Christ.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 10,37-42. En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la gardera. Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé. Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste. Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. »
Chers frères et sœurs, bonjour! En ce dimanche, l'Evangile ( Mt 10, 37-42) fait retentir avec force l'invitation à vivre en plénitude et sans hésitations notre adhésion au Seigneur. Jésus demande à ses disciples de prendre au sérieux les exigences évangéliques, même quand cela demande des sacrifices et des efforts.
La première requête exigeante qu'Il adresse à celui qui le suit est celle de placer l'amour envers Lui au-dessus de ses liens d'affection familiaux. Il dit: «Qui aime son père ou sa mère, […] son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi» (v. 37). Jésus n'entend certainement pas sous-évaluer l'amour pour les parents et les enfants, mais il sait que les liens de parenté, s'ils sont mis à la première place, peuvent dévier du vrai bien. Nous le voyons: certains cas de corruption dans les gouvernements ont précisément lieu parce que l'amour pour les proches est plus grand que l'amour pour la patrie, et des postes sont donnés aux parents. C'est la même chose avec Jésus: quand l'amour [pour la famille] est plus grand que [celui pour] Lui, cela ne va pas. Nous pourrions tous donner de nombreux exemples à cet égard. Sans parler de situations où les liens d'affection familiaux se mélangent avec des choix opposés à l'Evangile. Quand, en revanche, l'amour envers les parents et les enfants est animé et purifié par l'amour du Seigneur, alors il devient pleinement fécond et produit des fruits de bien dans la famille elle-même et bien au-delà de celle-ci. C'est dans ce sens que Jésus dit cette phrase. Rappelons-nous également comment Jésus réprimande les docteurs de la loi qui font manquer leurs parents du nécessaire, sous prétexte de le donner à l'autel, de le donner à l'Eglise ( Mc 7, 8-13). Il les réprimande! Le véritable amour pour Jésus requiert un véritable amour pour les parents, les enfants, mais si nous cherchons tout d'abord l'intérêt de la famille, cela conduit toujours sur une mauvaise route.
Jésus dit ensuite à ses disciples: «Qui ne prend pas sa croix et ne vient pas à ma suite n'est pas digne de moi» (v. 38). Il s'agit de le suivre sur la voie que Lui-même a parcourue, sans chercher de raccourcis. Il n'y a pas de vrai amour sans croix, c'est-à-dire sans un prix à payer en personne. C'est ce que disent tant de mères, tant de pères qui se sacrifient tant pour leurs enfants et qui supportent de véritables sacrifices, des croix, parce qu'ils aiment. Et portée avec Jésus, la croix ne fait pas peur, parce qu'Il est toujours à nos côtés pour nous soutenir à l'heure de l'épreuve la plus dure, pour nous donner force et courage. Cela ne sert également à rien de s'agiter pour préserver sa propre vie, avec une attitude craintive et égoïste. Jésus admoneste: «Qui aura trouvé sa vie la perdra et qui aura perdu sa vie à cause de moi – c'est-à-dire par amour, par amour pour Jésus, par amour pour son prochain, pour le service des autres –, la trouvera» (v. 39). C'est le paradoxe de l'Evangile. Mais, grâce à Dieu, nous avons également de très nombreux exemples de cela! Nous le voyons ces jours-ci. Combien de personnes, combien de personnes portent de croix pour aider les autres! On se sacrifie pour aider les autres qui en ont besoin pendant cette pandémie. Mais, toujours avec Jésus, on arrive à le faire. La plénitude de la vie et de la joie se trouve en se donnant soi-même pour l'Evangile et pour nos frères, avec ouverture, accueil et bienveillance.
En agissant ainsi, nous pouvons faire l'expérience de la générosité et de la gratitude de Dieu. Jésus nous le rappelle: «Qui vous accueille m'accueille . Quiconque donnera à boire à l'un de ces petits rien qu'un verre d'eau fraîche ne sera pas frustré de sa récompense» ( 40; 42). La gratitude généreuse de Dieu le Père tient également compte du plus petit geste d'amour et de service rendu à nos frères.
--> Ces jours derniers, j'ai entendu un prêtre qui était ému, parce que dans sa paroisse un enfant s'est approché de lui et a dit: “Père, voilà mes économies, pas grand chose, c'est pour vos pauvres, pour ceux qui ont besoin à cause de la pandémie... Petite chose, mais grande chose! C'est une reconnaissance contagieuse, qui aide chacun de nous à avoir de la gratitude envers ceux qui prennent soin de nos nécessités. Quand quelqu'un nous rend un service, nous ne devons pas penser que tout nous soit dû. Non, tant de services se font de manière gratuite. Pensez au volontariat, qui est l'une des plus grandes choses que possède la société italienne. Les bénévoles... Et combien d'entre eux ont perdu leur vie dans cette pandémie! On le fait par amour, simplement par service. La gratitude, la reconnaissance est avant tout un signe de bonne éducation, mais c'est également un signe distinctif du chrétien. C'est un signe simple mais authentique du royaume de Dieu, qui est un royaume d'amour gratuit et reconnaissant.
Que la Très Sainte Vierge Marie, qui a aimé Jésus plus que sa propre vie et l'a suivi jusqu'à la croix, nous aide à nous présenter toujours à Dieu avec un cœur disponible, en laissant sa Parole juger nos comportements et nos choix.
S.A.S. PAUL VI - Nous prêchons le Christ à la terre entière Jésus-Christ : vous avez entendu parler de Lui, en effet, vous êtes certainement déjà à Lui, vous êtes chrétiens. Eh bien, à vous Chrétiens, je répète Son Nom, à vous tous je L'annonce : Jésus-Christ est le commencement et la fin ; l'alpha et l'oméga. Il est le Roi du nouveau monde. Il est le secret de l'histoire. Il est la clé de notre destin. Il est le Médiateur, le pont entre la terre et le ciel ; il est par excellence le Fils de l'homme, car il est le Fils de Dieu, éternel, infini ; il est le Fils de Marie, Bénie entre toutes les femmes, Sa Mère en chair , notre Mère dans la participation à l'Esprit du Corps Mystique. Jésus Christ ! Souvenez-vous : c'est notre proclamation perpétuelle, c'est la voix que nous faisons résonner sur toute la terre, et pour les siècles des siècles.
MESSE A LA GROTTE DE LOURDES DANS LES JARDINS DU VATICAN - HOMÉLIE DE JEAN-PAUL II Dimanche 30 juin 1996 Je chanterai toujours ta miséricorde ! Ces paroles expriment la gratitude de celui qui a fait l'expérience de l'amour miséricordieux de Dieu. Ce sont les paroles du prophète rempli de l'Esprit Saint, de la femme stérile devenue mère, de l'apôtre choisi par le Maître. Ce sont les paroles de tout baptisé, régénéré par le mystère pascal du Christ. En réalité, l'expérience chrétienne est une circulation de dons qui part de Dieu et retourne à Dieu, par le Christ, à la louange de sa gloire ; une circulation de miséricorde et de gratitude, un avant-goût et une prophétie du Royaume des cieux. C'est aussi la dynamique de la mission et de l'apostolat. La première lecture du dimanche d'aujourd'hui nous présente, à partir du cycle du prophète ELISEO raconté dans le deuxième livre des Rois, un épisode qui exemplifie la phrase de Jésus : Celui qui accepte un prophète en tant que prophète aura la récompense du prophète. ELISEO, héritier de l'esprit du grand prophète Élie, est accueilli par une femme de Sunem, qui agit avec beaucoup d'égards, femme de Sunem, qui agit envers lui avec une hospitalité prévenante, parce qu'elle le reconnaît comme un homme de Dieu, un saint ( de Dieu, un saint ( 2 Rois 4:9 ). Et il reçoit de lui, en récompense, la promesse d'un fils désormais inespéré, un fils qui naîtra ponctuellement et qui, plus tard, sera même ressuscité par ELISEO lui-même. Qu'aura été la vie de cette femme de Sunem, sinon un hymne de louanges incessantes à la miséricorde de Dieu qui l'avait visitée ? Celui qui vous ACCEPTE M'ACCEPTE ( Mt 10,40 ). L'apôtre du Royaume des Cieux est avant tout un homme de Dieu, qui a fait l'expérience personnelle de son amour et qui est appelé à le proclamer. et qui est appelé à le proclamer. Il est le premier à le répéter chaque jour : Je chanterai toujours ta miséricorde De cette manière, l'apôtre devient aussi dispensateur de la grâce de Dieu et témoin de sa fidélité, afin de susciter l'enthousiasme des hommes et des femmes pour l'amour de Dieu, témoin de sa fidélité, afin de susciter chez ceux qui accueillent son message le même chant de louange. Le passage évangélique que nous venons d'entendre constitue la dernière partie de ce que l'on appelle le discours apostolique dans l'Évangile de Matthieu. Il présente le critère fondamental et synthétique de l'existence apostolique, à savoir la primauté de Dieu, devenue, dans la Nouvelle Alliance, le primat du Christ, Fils incarné de Dieu. L'apôtre a perdu sa vie (Mt 10, 39) pour le Christ ; en devenant son disciple, il s'est fait petit et peut désormais être l'instrument de sa miséricorde envers tous ceux qui l'accueillent au nom du Seigneur. 3 - Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants pour Dieu dans le Christ Jésus (Rm 6, 11). Chers frères et sœurs, tout disciple est appelé à être un apôtre de l'Évangile, en vertu du baptême dont l'apôtre a parlé, dans sa lettre aux Romains. Le Christ a perdu sa vie et l'a reçue à nouveau du Père, pour la répandre, dans l'Esprit Saint, en ceux qui croient en lui. Son baptême dans la mort (Lc 12,50) est le début de notre baptême, sa résurrection le début pour nous d'un chemin de vie nouvelle, centré sur la relation avec Lui, qui donne plénitude de sens et de valeur à tout autre lien humain. Tournons notre regard, chers amis, vers la Vierge Marie : elle a été baptisée dans le mystère pascal du Christ dès le premier instant de sa conception : c'est pourquoi elle est l'Immaculée. Que notre invocation lui soit adressée, afin que la Vierge Marie nous obtienne de chanter en tout temps la miséricorde du Seigneur. Amen !
Deuxième livre des Rois 4,8-11.14-16a.
RispondiEliminaUn jour, Élisée passait à Sunam ; une femme riche de ce pays insista pour qu’il vienne manger chez elle. Depuis, chaque fois qu’il passait par là, il allait manger chez elle.
Elle dit à son mari : « Écoute, je sais que celui qui s’arrête toujours chez nous est un saint homme de Dieu.
Faisons-lui une petite chambre sur la terrasse ; nous y mettrons un lit, une table, un siège et une lampe, et quand il viendra chez nous, il pourra s’y retirer. »
Le jour où il revint, il se retira dans cette chambre pour y coucher.
Puis il dit à son serviteur : « Que peut-on faire pour cette femme ? » Le serviteur répondit : « Hélas, elle n’a pas de fils, et son mari est âgé. »
Élisée lui dit : « Appelle-la. » Le serviteur l’appela et elle se présenta à la porte.
Élisée lui dit : « À cette même époque, au temps fixé pour la naissance, tu tiendras un fils dans tes bras. »
Psaume 89(88)
L'amour du Seigneur, sans fin je le chante ;
ta fidélité, je l'annonce d'âge en âge.
Je le dis : C'est un amour bâti pour toujours ;
ta fidélité est plus stable que les cieux.
Heureux le peuple qui connaît l'ovation !
Seigneur, il marche à la lumière de ta face ;
tout le jour, à ton nom il danse de joie,
fier de ton juste pouvoir.
Tu es sa force éclatante ;
ta grâce accroît notre vigueur.
Oui, notre roi est au Seigneur ;
notre bouclier, au Dieu saint d'Israël.
Lettre de saint Paul Apôtre
aux Romains 6,3-4.8-11.
Frères, ne le savez-vous pas ? Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême.
Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts.
Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
Car lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant.
De même, vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus Christ.
Évangile de Jésus-Christ
selon saint Matthieu 10,37-42.
En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ;
celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi.
Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la gardera.
Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé.
Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste.
Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. »
PAPE FRANÇOIS
RispondiEliminaANGÉLUS 28 juin 2020
Chers frères et sœurs, bonjour!
En ce dimanche, l'Evangile ( Mt 10, 37-42) fait retentir avec force l'invitation à vivre en plénitude et sans hésitations notre adhésion au Seigneur. Jésus demande à ses disciples de prendre au sérieux les exigences évangéliques, même quand cela demande des sacrifices et des efforts.
La première requête exigeante qu'Il adresse à celui qui le suit est celle de placer l'amour envers Lui au-dessus de ses liens d'affection familiaux. Il dit: «Qui aime son père ou sa mère, […] son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi» (v. 37). Jésus n'entend certainement pas sous-évaluer l'amour pour les parents et les enfants, mais il sait que les liens de parenté, s'ils sont mis à la première place, peuvent dévier du vrai bien. Nous le voyons: certains cas de corruption dans les gouvernements ont précisément lieu parce que l'amour pour les proches est plus grand que l'amour pour la patrie, et des postes sont donnés aux parents. C'est la même chose avec Jésus: quand l'amour [pour la famille] est plus grand que [celui pour] Lui, cela ne va pas. Nous pourrions tous donner de nombreux exemples à cet égard. Sans parler de situations où les liens d'affection familiaux se mélangent avec des choix opposés à l'Evangile. Quand, en revanche, l'amour envers les parents et les enfants est animé et purifié par l'amour du Seigneur, alors il devient pleinement fécond et produit des fruits de bien dans la famille elle-même et bien au-delà de celle-ci. C'est dans ce sens que Jésus dit cette phrase. Rappelons-nous également comment Jésus réprimande les docteurs de la loi qui font manquer leurs parents du nécessaire, sous prétexte de le donner à l'autel, de le donner à l'Eglise ( Mc 7, 8-13). Il les réprimande! Le véritable amour pour Jésus requiert un véritable amour pour les parents, les enfants, mais si nous cherchons tout d'abord l'intérêt de la famille, cela conduit toujours sur une mauvaise route.
Jésus dit ensuite à ses disciples: «Qui ne prend pas sa croix et ne vient pas à ma suite n'est pas digne de moi» (v. 38). Il s'agit de le suivre sur la voie que Lui-même a parcourue, sans chercher de raccourcis. Il n'y a pas de vrai amour sans croix, c'est-à-dire sans un prix à payer en personne. C'est ce que disent tant de mères, tant de pères qui se sacrifient tant pour leurs enfants et qui supportent de véritables sacrifices, des croix, parce qu'ils aiment. Et portée avec Jésus, la croix ne fait pas peur, parce qu'Il est toujours à nos côtés pour nous soutenir à l'heure de l'épreuve la plus dure, pour nous donner force et courage. Cela ne sert également à rien de s'agiter pour préserver sa propre vie, avec une attitude craintive et égoïste. Jésus admoneste: «Qui aura trouvé sa vie la perdra et qui aura perdu sa vie à cause de moi – c'est-à-dire par amour, par amour pour Jésus, par amour pour son prochain, pour le service des autres –, la trouvera» (v. 39). C'est le paradoxe de l'Evangile. Mais, grâce à Dieu, nous avons également de très nombreux exemples de cela! Nous le voyons ces jours-ci. Combien de personnes, combien de personnes portent de croix pour aider les autres! On se sacrifie pour aider les autres qui en ont besoin pendant cette pandémie. Mais, toujours avec Jésus, on arrive à le faire. La plénitude de la vie et de la joie se trouve en se donnant soi-même pour l'Evangile et pour nos frères, avec ouverture, accueil et bienveillance.
En agissant ainsi, nous pouvons faire l'expérience de la générosité et de la gratitude de Dieu. Jésus nous le rappelle: «Qui vous accueille m'accueille . Quiconque donnera à boire à l'un de ces petits rien qu'un verre d'eau fraîche ne sera pas frustré de sa récompense» ( 40; 42). La gratitude généreuse de Dieu le Père tient également compte du plus petit geste d'amour et de service rendu à nos frères.
--> Ces jours derniers, j'ai entendu un prêtre qui était ému, parce que dans sa paroisse un enfant s'est approché de lui et a dit: “Père, voilà mes économies, pas grand chose, c'est pour vos pauvres, pour ceux qui ont besoin à cause de la pandémie... Petite chose, mais grande chose! C'est une reconnaissance contagieuse, qui aide chacun de nous à avoir de la gratitude envers ceux qui prennent soin de nos nécessités. Quand quelqu'un nous rend un service, nous ne devons pas penser que tout nous soit dû. Non, tant de services se font de manière gratuite. Pensez au volontariat, qui est l'une des plus grandes choses que possède la société italienne. Les bénévoles... Et combien d'entre eux ont perdu leur vie dans cette pandémie! On le fait par amour, simplement par service. La gratitude, la reconnaissance est avant tout un signe de bonne éducation, mais c'est également un signe distinctif du chrétien. C'est un signe simple mais authentique du royaume de Dieu, qui est un royaume d'amour gratuit et reconnaissant.
RispondiEliminaQue la Très Sainte Vierge Marie, qui a aimé Jésus plus que sa propre vie et l'a suivi jusqu'à la croix, nous aide à nous présenter toujours à Dieu avec un cœur disponible, en laissant sa Parole juger nos comportements et nos choix.
S.A.S. PAUL VI - Nous prêchons le Christ à la terre entière
RispondiEliminaJésus-Christ : vous avez entendu parler de Lui, en effet, vous êtes certainement déjà à Lui, vous êtes chrétiens. Eh bien, à vous Chrétiens, je répète Son Nom, à vous tous je L'annonce : Jésus-Christ est le commencement et la fin ; l'alpha et l'oméga. Il est le Roi du nouveau monde. Il est le secret de l'histoire. Il est la clé de notre destin. Il est le Médiateur, le pont entre la terre et le ciel ; il est par excellence le Fils de l'homme, car il est le Fils de Dieu, éternel, infini ; il est le Fils de Marie, Bénie entre toutes les femmes, Sa Mère en chair , notre Mère dans la participation à l'Esprit du Corps Mystique.
Jésus Christ ! Souvenez-vous : c'est notre proclamation perpétuelle, c'est la voix que nous faisons résonner sur toute la terre, et pour les siècles des siècles.
MESSE A LA GROTTE DE LOURDES DANS LES JARDINS DU VATICAN - HOMÉLIE DE JEAN-PAUL II
RispondiEliminaDimanche 30 juin 1996
Je chanterai toujours ta miséricorde !
Ces paroles expriment la gratitude de celui qui a fait l'expérience de l'amour miséricordieux de Dieu.
Ce sont les paroles du prophète rempli de l'Esprit Saint, de la femme stérile devenue mère, de l'apôtre choisi par le Maître. Ce sont les paroles de tout baptisé, régénéré par le mystère pascal du Christ.
En réalité, l'expérience chrétienne est une circulation de dons qui part de Dieu et retourne à Dieu, par le Christ, à la louange de sa gloire ; une circulation de miséricorde et de gratitude, un avant-goût et une prophétie du Royaume des cieux.
C'est aussi la dynamique de la mission et de l'apostolat.
La première lecture du dimanche d'aujourd'hui nous présente, à partir du cycle du prophète ELISEO raconté dans le deuxième livre des Rois, un épisode qui exemplifie
la phrase de Jésus : Celui qui accepte un prophète en tant que prophète aura la récompense du prophète. ELISEO, héritier de l'esprit du grand prophète Élie, est accueilli par une femme de Sunem, qui agit avec beaucoup d'égards,
femme de Sunem, qui agit envers lui avec une hospitalité prévenante, parce qu'elle le reconnaît comme un homme de Dieu, un saint (
de Dieu, un saint ( 2 Rois 4:9 ). Et il reçoit de lui, en récompense, la promesse d'un fils désormais inespéré,
un fils qui naîtra ponctuellement et qui, plus tard, sera même ressuscité par ELISEO lui-même.
Qu'aura été la vie de cette femme de Sunem, sinon un hymne de louanges incessantes à la miséricorde de Dieu qui l'avait visitée ?
Celui qui vous ACCEPTE M'ACCEPTE ( Mt 10,40 ).
L'apôtre du Royaume des Cieux est avant tout un homme de Dieu, qui a fait l'expérience personnelle de son amour et qui est appelé à le proclamer.
et qui est appelé à le proclamer. Il est le premier à le répéter chaque jour :
Je chanterai toujours ta miséricorde De cette manière, l'apôtre devient aussi dispensateur de la grâce de Dieu et témoin de sa fidélité, afin de susciter l'enthousiasme des hommes et des femmes pour l'amour de Dieu,
témoin de sa fidélité, afin de susciter chez ceux qui accueillent son message le même chant de louange.
Le passage évangélique que nous venons d'entendre constitue la dernière partie de ce que l'on appelle le discours apostolique dans l'Évangile de Matthieu. Il présente le critère fondamental et synthétique de l'existence apostolique, à savoir la primauté de Dieu, devenue, dans la Nouvelle Alliance, le primat du Christ, Fils incarné de Dieu. L'apôtre a perdu sa vie (Mt 10, 39) pour le Christ ; en devenant son disciple, il s'est fait petit et peut désormais être l'instrument de sa miséricorde envers tous ceux qui l'accueillent au nom du Seigneur.
3 - Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants pour Dieu dans le Christ Jésus (Rm 6, 11).
Chers frères et sœurs, tout disciple est appelé à être un apôtre de l'Évangile, en vertu du baptême dont l'apôtre a parlé,
dans sa lettre aux Romains. Le Christ a perdu sa vie et l'a reçue à nouveau du Père, pour la répandre, dans l'Esprit Saint, en ceux qui croient en lui. Son baptême dans la mort (Lc 12,50) est le début de notre baptême, sa résurrection le début pour nous
d'un chemin de vie nouvelle, centré sur la relation avec Lui, qui donne plénitude de sens et de valeur à tout autre lien humain.
Tournons notre regard, chers amis, vers la Vierge Marie : elle a été baptisée dans le mystère pascal du Christ dès le premier instant de sa conception : c'est pourquoi elle est l'Immaculée. Que notre invocation lui soit adressée, afin que la Vierge Marie nous obtienne de chanter en tout temps la miséricorde du Seigneur.
Amen !
https://www.youtube.com/watch?v=pSaZVoquWlM https://www.youtube.com/watch?v=mIjupCPIkTk
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