giovedì 15 giugno 2023

A - 11 DIMANCHE T. ORD.


 

6 commenti:

  1. Livre de l'Exode 19,2-6.
    C’est en partant de Rephidim qu’ils arrivèrent dans ce désert, et ils y établirent leur camp juste en face de la montagne.
    Moïse monta vers Dieu. Le Seigneur l’appela du haut de la montagne : « Tu diras à la maison de Jacob, et tu annonceras aux fils d’Israël :
    “Vous avez vu ce que j’ai fait à l’Égypte, comment je vous ai portés comme sur les ailes d’un aigle et vous ai amenés jusqu’à moi.
    Maintenant donc, si vous écoutez ma voix et gardez mon alliance, vous serez mon domaine particulier parmi tous les peuples, car toute la terre m’appartient ;
    mais vous, vous serez pour moi un royaume de prêtres, une nation sainte.” Voilà ce que tu diras aux fils d’Israël. »
    Psaume 100(99),2.3.5.
    servez le Seigneur dans l'allégresse,
    venez à lui avec des chants de joie !
    Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
    il nous a faits, et nous sommes à lui,

    nous, son peuple, son troupeau.
    Oui, le Seigneur est bon,
    éternel est son amour,
    sa fidélité demeure d'âge en âge.
    Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 5,6-11.
    Alors que nous n’étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les impies que nous étions.
    Accepter de mourir pour un homme juste, c’est déjà difficile ; peut-être quelqu’un s’exposerait-il à mourir pour un homme de bien.
    Or, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs.
    À plus forte raison, maintenant que le sang du Christ nous a fait devenir des justes, serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu.
    En effet, si nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils alors que nous étions ses ennemis, à plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés, serons-nous sauvés en ayant part à sa vie.
    Bien plus, nous mettons notre fierté en Dieu, par notre Seigneur Jésus Christ, par qui, maintenant, nous avons reçu la réconciliation.
    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,36-38.10,1-8.
    Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger.
    Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.
    Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »
    Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité.
    Voici les noms des douze Apôtres : le premier, Simon, nommé Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ;
    Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ;
    Simon le Zélote et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra.
    Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains.
    « Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël.
    Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. »
    Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. »

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  2. Livre de l'Exode 19,2-6.
    C’est en partant de Rephidim qu’ils arrivèrent dans ce désert, et ils y établirent leur camp juste en face de la montagne.
    Moïse monta vers Dieu. Le Seigneur l’appela du haut de la montagne : « Tu diras à la maison de Jacob, et tu annonceras aux fils d’Israël :
    “Vous avez vu ce que j’ai fait à l’Égypte, comment je vous ai portés comme sur les ailes d’un aigle et vous ai amenés jusqu’à moi.
    Maintenant donc, si vous écoutez ma voix et gardez mon alliance, vous serez mon domaine particulier parmi tous les peuples, car toute la terre m’appartient ;
    mais vous, vous serez pour moi un royaume de prêtres, une nation sainte.” Voilà ce que tu diras aux fils d’Israël. »

    Psaume 100(99)
    2.3.5.
    Servez le Seigneur dans l'allégresse,
    venez à Lui avec des chants de joie !

    Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
    il nous a faits, et nous sommes à lui,
    nous, Son peuple, Son troupeau.

    Oui, le Seigneur est bon,
    éternel est Son amour,
    Sa fidélité demeure d'âge en âge.

    Lettre de saint Paul Apôtre
    aux Romains 5,6-11.
    Alors que nous n’étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les impies que nous étions.
    Accepter de mourir pour un homme juste, c’est déjà difficile ; peut-être quelqu’un s’exposerait-il à mourir pour un homme de bien.
    Or, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs.
    À plus forte raison, maintenant que le sang du Christ nous a fait devenir des justes, serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu.
    En effet, si nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils alors que nous étions ses ennemis, à plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés, serons-nous sauvés en ayant part à sa vie.
    Bien plus, nous mettons notre fierté en Dieu, par notre Seigneur Jésus Christ, par qui, maintenant, nous avons reçu la réconciliation.

    Évangile de Jésus-Christ
    selon saint Matthieu 9,36-38.10,1-8.
    Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger.
    Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.
    Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »
    Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité.
    Voici les noms des douze Apôtres : le premier, Simon, nommé Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ;
    Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ;
    Simon le Zélote et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra.
    Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains.
    « Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël.
    Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. »
    Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. »

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  3. PAROLES DU SAINT PÈRE
    L'Évangile dit que Jésus «en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle» (Mc 3, 14) deux choses: pour qu’ils restent avec Lui et les envoyer prêcher. Il y a un aspect qui semble contradictoire: Il les invite pour être avec Lui et pour qu’ils aillent prêcher. On dirait : soit l'un, soit l'autre, soit rester, soit aller. Pourtant non : pour Jésus, on ne peut aller sans rester et inversement on ne peut rester sans aller. Ce n'est pas facile à comprendre, mais c'est ainsi. Cherchons de comprendre un peu quel est le sens dans lequel Jésus exprime ces choses.
    Tout d'abord, on ne peut aller sans rester : avant d'envoyer les disciples en mission, le Christ - dit l'Évangile – «les appelle à lui» (cf. Mt 10,1). L'annonce naît de la rencontre avec le Seigneur ; toute activité chrétienne, et surtout la mission, part de là. On n'apprend pas dans une académie : non ! Cela commence par la rencontre avec le Seigneur. Témoigner de Lui, en effet, signifie Le rayonner ; mais, si nous ne recevons pas Sa lumière, nous serons éteints ; si nous ne Le fréquentons pas, nous porterons nous-même au lieu de Lui - je me porte moi-même et non Lui -, et cela sera totalement vain. Donc, peut porter l'Évangile de Jésus la personne qui reste avec Lui. Celui qui ne reste pas avec Lui ne peut pas porter l'Évangile. Il apportera des idées, mais pas l'Évangile. De même, cependant, on ne peut rester sans aller. En effet, suivre le Christ n'est pas un acte intimiste : sans annonce, sans service, sans mission, la relation avec Jésus ne croît pas. (Audience générale 15 février 2023)

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  4. FAUSTI - "Suppliez donc le Seigneur de la moisson d'envoyer des ouvriers dans Sa moisson", dit Jésus à Ses disciples avant de les envoyer poursuivre Sa propre œuvre.
    La mission est unique. Celle du Père qui envoie Son Fils à Ses frères, pour que dans Sa fraternité et entre eux, ils deviennent des fils. Les disciples, à Sa suite, sont appelés à la transmettre dans l'espace et dans le temps.
    "Comme le Père M'a envoyé, Moi aussi Je vous envoie" (Jn 20,21).
    L'histoire est une histoire de mission : l'amour unique, qui est la vie de toute chose, " porte " le Père vers le Fils et le Fils vers le Père.
    Mais le Fils ne peut pas aimer le Père s'il n'aime pas ses frères comme Lui.
    C'est pourquoi Il va vers eux, pour les conduire de l'exil à la maison du Père.
    L'Apôtre, à son tour, est animé par le même amour.
    Vocation et mission sont toujours unies : ma vocation de fils se réalise dans la mission auprès des frères.
    "Quand il vit les foules, IL fut saisi de compassion : elles étaient fatiguées et opprimées, comme des brebis qui n'ont pas de berger".
    L'œil du Seigneur est Son jugement, très différent du nôtre. Lui, qui a un bon cœur, n'a que des jugements de salut. L'homme, détourné de Dieu, est déchiré, divisé de lui-même et de tous, et opprimé, écrasé au sol, incapable de se tenir debout. Le berger conduit aux pâturages et aux sources. Sans lui, la brebis meurt.
    Jésus fait participer à Sa compassion ceux qu'Il envoiera en mission.
    La misère n'est pas le lieu du désespoir, mais de la joie de la moisson ! Car c'est précisément dans la misère que l'on fait l'expérience de la Miséricorde, ce grand don de Dieu qui est Dieu Lui-même.
    L'humanité est mûre pour le don de Dieu.
    N'attendons pas des temps meilleurs. Le péché est un lieu de pardon, la perdition de salut.
    Tous les hommes ont toujours été des enfants de Dieu. Mais personne ne le sait. C'est le moment que l'un d'eux le montre dans sa compassion de frère.
    Jésus est le premier ouvrier qui travaille envers Ses frères avec la même miséricorde que le Père.
    Il attend des collaborateurs.
    Il faut prier, entrer en communion avec le Père, pour devenir fils et être envoyé vers les frères.
    Comme Paul, chaque croyant est poussé vers les lointains par le même Amour du Christ, qui a donné Sa Vie pour tous ( 2 Cor 5,14).
    "Appelés" Jésus appelle à Soi des ouvriers qui continueront à faire et à dire ce que Lui, avant eux, a fait et dit. L'Église est née, qui a dans les douze la racine qui les unit à la terre promise, au Christ. Elle est apostolique, non seulement parce qu'elle est fondée sur des apôtres, mais parce qu'elle est composée d'apôtres, de fils envoyés à leurs frères.
    La mission correspond toujours au nom, à l'histoire : Moïse, "sauvé par les eaux", sauvera les frères des eaux, Elie, "Mon Dieu est YHWH" témoignera à tous que seul YHWH est Dieu, Jésus, "Dieu-sauveur", sauvera le peuple de ses péchés ! .
    "L'appel et la mission des Douze sont placés l'un après l'autre. Les deux sont toujours ensemble. La vocation de fils se réalise en effet dans la mission aux frères. Ils sont envoyés comme pêcheurs d'hommes.
    Les pêcheurs, pêchés par le Fils à la fraternité, sont appelés à faire de même pour leurs frères.
    La première mission s'adresse à Israël, le premier-né ; les apôtres et la première Église sont juifs.
    C'est par eux que le salut passera aux païens.
    "Les brebis perdues de la maison d'Israël" La première mission est celle qui concerne le peuple de Dieu fatigué et opprimé.

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  5. -->-->La mission est dynamique : une manière de rejoindre les frères. La maison de l'Apôtre est le chemin. " Proclamez ! " Ils proclament un message de joie : le Seigneur vient sauver.
    Le Royaume est présent en eux. La proclamation leur en fait prendre conscience.
    "Guérissez les malades, ressuscitez les morts... purifiez les lépreux, chassez les démons" Le soin des faibles est le grand miracle de ceux qui, comme Jésus, se font serviteurs de leurs frères. Se faire frère, c'est ressusciter le Fils en soi et dans les autres. Nous savons que nous sommes passés de la vie à la mort parce que nous aimons nos frères. L'amour est une vie nouvelle, libérée de la lèpre de la mort et du péché.
    L'Esprit de vérité chasse l'Esprit de mensonge qui nous sépare du Père et les uns des autres.
    "Prendre et donner, c'est la VIE TRINITAIRE.
    Le Père et le Fils se donnent et se reçoivent réciproquement , et leur don mutuel d'Amour est l'Esprit Saint.
    L'Apôtre, en donnant ce qu'il a reçu, entre dans le sein de la Trinité.
    Jésus est le premier Apôtre.
    L'Église s'enracine en Lui à travers les premiers Apôtres et porte ses fruits dans l'apostolat des fils envoyés à leurs frères. Itinérance et mobilité, annonce de la Parole et service des pauvres, gratuité et pauvreté sont ses caractéristiques, si bien incarnées par l'Apôtre Paul.

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  6. TONINO BELLO ÉVÊQUE
    Sainte Marie, femme missionnaire, accorde à ton Église la joie de redécouvrir, cachées parmi les mottes du verbe envoyer, les racines de sa vocation primordiale. Aide-la à se mesurer au Christ, et à personne d'autre : comme Toi, qui, apparue à l'aube de la révélation du Nouveau Testament à côté de Lui, le grand missionnaire de Dieu, l'as choisi comme unique mesure de ta vie.

    Quand elle s'attarde dans ses tentes où le cri des pauvres ne l'atteint pas, donne-lui le courage de sortir des camps. Quand elle est tentée de pétrifier la mobilité de son domicile, arrache-la à son apparente sécurité. Quand elle s'installe dans les positions qu'elle a atteintes, secouez-la de sa vie sédentaire. Envoyée par Dieu pour le salut du monde, l'Église est faite pour marcher, non pour s'installer.

    Nomade comme vous, mettez dans son cœur une grande passion pour l'homme. Vierge enceinte comme toi, indique-lui la géographie de la souffrance. Mère itinérante comme toi, remplis-la de tendresse pour tous ceux qui sont dans le besoin. Et qu'elle ne se préoccupe de rien d'autre que de présenter Jésus-Christ, comme tu l'as fait avec les bergers, avec Siméon, avec les Mages d'Orient et avec mille autres anonymes en attente de rédemption.

    Sainte Marie, femme missionnaire, nous te prions pour tous ceux qui, ayant ressenti, plus que d'autres, la fascination poignante de cette icône qui te représente à côté du Christ, envoyé spécial du Père, ont quitté leurs affections les plus chères pour annoncer l'Évangile dans les terres lointaines.

    Soutiens-les dans leur fatigue. Rétablis leur fatigue. Protégez-les de tout danger. Donne aux gestes par lesquels ils caressent les plaies des pauvres les traits de ta tendresse virginale. Mets sur leurs lèvres des paroles de paix. Fais que l'espérance avec laquelle ils promeuvent la justice terrestre ne l'emporte pas sur les attentes surhumaines de nouveaux cieux et de nouvelles terres. Remplis leur solitude. Adoucis dans leur âme les douleurs de la nostalgie. Quand ils ont envie de pleurer, offre-leur l'épaule de ta Mère.

    Fais d'eux des témoins de la joie. Lorsqu'ils reviendront parmi nous, parfumés des tranchées, sachons nous inspirer de leur enthousiasme. En nous comparant à eux, que notre action pastorale nous paraisse plus lente, notre générosité plus pauvre, notre opulence plus absurde. Et, rattrapant tant de retards coupables, nous sachions enfin nous mettre à l'abri.

    Sainte Marie, femme missionnaire, vivifie notre vie chrétienne de cette ardeur qui t'a animée, porteuse de lumière, sur les routes de Palestine. Amphore de l'Esprit, répands sur nous ton chrême, afin que nous mettions dans nos cœurs le désir des "extrémités de la terre". Et si la vie nous lie aux méridiens et aux parallèles où nous sommes nés, sentons également sur notre cou le souffle des multitudes qui ne connaissent pas encore Jésus. Ouvrez grand nos yeux pour que nous puissions discerner les afflictions du monde. Ne laisse pas la clameur des pauvres nous priver de notre paix. Toi qui, dans la maison d'Élisabeth, as prononcé le plus beau chant de la théologie de la libération, inspire-nous l'audace des prophètes. Fais que sur nos lèvres les mots de l'espérance ne sonnent pas faux. Aide-nous à payer avec joie le prix de notre fidélité au Seigneur. Et délivre-nous de la résignation.

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