venerdì 7 luglio 2023

A - 14 DIMANCHE T.O.


 

4 commenti:

  1. Livre de Zacharie 9,9-10.
    Ainsi parle le Seigneur : « Exulte de toutes tes forces, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici ton roi qui vient à toi : il est juste et victorieux, pauvre et monté sur un âne, un ânon, le petit d’une ânesse.
    Ce roi fera disparaître d’Éphraïm les chars de guerre, et de Jérusalem les chevaux de combat ; il brisera l’arc de guerre, et il proclamera la paix aux nations. Sa domination s’étendra d’une mer à l’autre, et de l’Euphrate à l’autre bout du pays. »

    Psaume 14
    Je t'exalterai, mon Dieu, mon Roi,
    je bénirai ton nom toujours et à jamais !
    Chaque jour je te bénirai,
    je louerai ton nom toujours et à jamais.

    Le Seigneur est tendresse et pitié,
    lent à la colère et plein d'amour ;
    la bonté du Seigneur est pour tous,
    sa tendresse, pour toutes ses œuvres.

    Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
    et que tes fidèles te bénissent !
    Ils diront la gloire de ton règne,
    ils parleront de tes exploits.

    Le Seigneur est vrai en tout ce qu'il dit,
    fidèle en tout ce qu'il fait.
    Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
    il redresse tous les accablés.

    Lettre de saint Paul Apôtre
    aux Romains 8,9.11-13.
    Frères, vous, vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas.
    Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
    Ainsi donc, frères, nous avons une dette, mais elle n’est pas envers la chair pour devoir vivre selon la chair.
    Car si vous vivez selon la chair, vous allez mourir ; mais si, par l’Esprit, vous tuez les agissements de l’homme pécheur, vous vivrez.

    Évangile de Jésus-Christ
    selon saint Matthieu 11,25-30.
    En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.
    Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
    Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. »
    « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
    Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.
    Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

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  2. PAPE FRANÇOIS

    ANGÉLUS 5 juillet 2020
    Chers frères et sœurs, bonjour!

    Le passage évangélique de ce dimanche (cf. Mt 11, 25-30) s'articule en trois parties: tout d'abord, Jésus élève un hymne de bénédiction et d'action de grâce au Père, parce qu'il a révélé aux pauvres et aux simples le mystère du Royaume des cieux; ensuite, il révèle le rapport intime et singulier qui existe entre Lui et le Père; et, enfin, il invite à aller à Lui et à le suivre pour trouver le réconfort.

    En premier lieu, Jésus loue le Père, parce qu'il a gardé cachés les secrets de son Royaume, de sa vérité, «aux sages et aux habiles» (v. 25). Il les appelle ainsi avec une pointe d'ironie, parce qu'ils pensent être sages, savants, et que leur cœur est donc fermé, très souvent. La vraie sagesse vient également du cœur, ce n'est pas seulement comprendre les idées, la vraie sagesse entre également dans le cœur. Et si tu sais beaucoup de choses, mais que tu as le cœur fermé, tu n'es pas sage. Jésus dit que les mystères de son Père sont révélés aux «tout petits», à ceux qui s'ouvrent avec confiance à sa Parole de salut, qui ouvrent leur cœur à la Parole de salut, qui ressentent le besoin de Lui et attendent tout de Lui. Le cœur ouvert et confiant envers le Seigneur.

    Ensuite, Jésus explique qu'il a tout reçu du Père, et il l'appelle «mon Père», pour affirmer l'unicité de son rapport avec Lui. En effet, ce n'est qu'entre le Fils et le Père qu'il y a une totale réciprocité: l’un connaît l'autre, l'un vit dans l'autre. Mais cette communion unique est comme une fleur qui éclot, pour révéler gratuitement sa beauté et sa bonté. Voilà alors l'invitation de Jésus: «Venez à moi...» (v. 28). Il souhaite donner ce qu'il puise au Père. Il veut nous donner la vérité, et la vérité de Jésus est toujours gratuite: c'est un don, c'est l'Esprit Saint, la Vérité.

    De même que le Père a une préférence pour les «tout petits», Jésus s'adresse lui aussi à ceux qui «peinent et sont opprimés». Il se place d'ailleurs lui-même parmi eux, parce qu'Il est «doux et humble de cœur» (v. 29), c'est ce qu'il dit être. Comme dans la première et dans la troisième béatitude, celles des humbles ou pauvres en esprit; et celle des doux (cf. Mt 5, 3.5): la douceur de Jésus. Ainsi Jésus, «doux et humble», n'est pas un modèle pour les résignés, ni simplement une victime, mais il est l'Homme qui vit «de tout cœur» cette condition en pleine transparence dans l'amour du Père, c'est-à-dire dans l'Esprit Saint. Il est le modèle des «pauvres en esprit» et de tous les autres « bienheureux » de l'Evangile, qui accomplissent la volonté de Dieu et témoignent de son Royaume.

    Et ensuite, Jésus dit que si nous allons à Lui, nous trouverons le réconfort: le «réconfort» que le Christ offre à ceux qui peinent et aux opprimés n'est pas seulement un soulagement psychologique ou une aumône élargie, mais la joie des pauvres d'être évangélisés et d'être des constructeurs de la nouvelle humanité. Voilà ce qu'est le soulagement: la joie, la joie que nous donne Jésus. Elle est unique, c'est la joie qu'Il a lui-même. C'est un message pour nous tous, pour tous les hommes de bonne volonté, que Jésus adresse encore aujourd'hui au monde, qui exalte qui devient riche et puissant. Combien de fois disons-nous: «Ah, je voudrais être comme celui-ci, comme celle-là, qui est riche, qui a tant de pouvoir, il ne lui manque rien!». Le monde exalte le riche et le puissant, peu importe par quels moyens, et bafoue parfois la personne humaine et sa dignité. Et nous voyons cela tous les jours, les pauvres qui sont bafoués. Et c'est un message pour l'Eglise, appelée à vivre les œuvres de miséricorde et à évangéliser les pauvres, à être douce, humble. C'est ainsi que le Seigneur veut que soit son Eglise, c'est-à-dire nous.

    Que Marie, la plus humble et la plus élevée des créatures, implore de Dieu pour nous la sagesse du cœur, afin que nous sachions discerner ses signes dans notre vie et participer à ces mystères qui, cachés aux orgueilleux, sont révélés aux humbles.

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  3. BENOÎT XVI
    ANGÉLUS 3 juillet 2011
    Chers frères et sœurs,

    Aujourd’hui, dans l’Évangile, le Seigneur Jésus nous rappelle ces paroles que nous connaissons bien, mais qui nous émeuvent toujours : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger » (Mt 11, 28-30). Quand Jésus parcourait les routes de Galilée annonçant le Royaume de Dieu et guérissant de nombreux malades, il ressentait de la compassion pour les foules, parce qu’elles étaient fatiguées et épuisées, comme « des brebis sans berger » (cf. Mt 9, 35-36). Ce regard de Jésus semble se prolonger jusqu’à aujourd’hui, jusqu’à notre monde. Aujourd’hui encore, il se pose sur tant de personnes oppressées par des conditions de vie difficiles mais aussi dépourvues de points de référence valides pour trouver un sens et un but à leur existence. Des multitudes épuisées se trouvent dans les pays les plus pauvres, éprouvées par l’indigence ; et dans les pays les plus riches aussi, il y a tant d’hommes et de femmes insatisfaits, et même malades de dépression. Nous pensons aux nombreux réfugiés et déplacés, à ceux qui émigrent en mettant leur vie en danger. Le regard du Christ se pose sur toutes ces personnes, et même sur chacun de ces enfants de son Père qui est aux cieux et il répète : « Venez à moi, vous tous… ».

    Jésus promet de donner à tous le « repos » mais pose une condition : « Prenez sur vous mon joug et apprenez de moi, car je suis doux et humble de cœur ». Qu’est-ce que ce «joug» qui au lieu de peser soulage, et au lieu d’écraser soutient ? Le « joug » du Christ, c’est la loi de l’amour, et son commandement, qu’il a laissé à ses disciples (cf. Jn 13, 34 ; 15, 12). Le vrai remède aux blessures de l’humanité — matérielles comme la faim et les injustices, ou psychologiques et morales, provoquées par un faux bien-être — est une règle de vie fondée sur l’amour fraternel, qui a sa source dans l’amour de Dieu. Pour cela, il faut abandonner le chemin de l’arrogance de la violence utilisée pour se procurer des positions de pouvoir toujours plus grand, pour s’assurer le succès à tout prix. À l’égard de l’environnement aussi, il faut renoncer au style agressif qui a dominé ces derniers siècles et adopter une « douceur » raisonnable. Mais surtout, dans les rapports humains, interpersonnels, sociaux, la règle du respect et de la non-violence, c’est-à-dire de la force de la vérité, contre tout abus de pouvoir, est celle qui peut assurer un avenir digne de l’homme.

    Chers amis, nous avons célébré hier une mémoire liturgique particulière de la Très Sainte Vierge Marie, en louant Dieu pour son Cœur Immaculé. Que la Vierge nous aide à « apprendre » de Jésus la vraie humilité, à prendre avec décision son joug léger, pour faire l’expérience de la paix intérieure, et devenir à notre tour capables de consoler d’autres frères et sœurs qui avancent péniblement sur le chemin de la vie.

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  4. FAUSTI - Abba est le Verbe plein d'amour, par lequel le Fils dit le Père. Sa douceur n'est comprise que par ceux qui la disent et ceux qui l'écoutent : elle exprime le mystère de Dieu qui est Père et Fils, dans l'unique Amour.
    Cette Parole est le centre du christianisme.
    L'Esprit du Fils, répandu dans nos cœurs, crie en nous : "Abba ! (Rom 5.5).
    Le croyant est celui qui a connu et cru l'amour que Dieu a pour lui. (1Jn 4:16).
    Ce que Dieu est, nous le sommes aussi ; par le don du Fils, nous sommes vraiment des fils de Dieu (1Jn 3:1). C'est le grand mystère, déjà révélé maintenant, même si c'est comme dans un miroir et de façon énigmatique ( ! Cor 13, 12). Ce n'est qu'à la fin que nous Le verrons face à face, et que nous connaîtrons parfaitement comment nous sommes connus (1 Co 13, 13).
    Lorsque l'enfant naît, il se détache de sa mère et il lui semble être en train de mourir, mais au lieu de cela, il vient à la lumière et voit son visage. Lorsque nous nous détacherons de la vie terrestre, nous arriverons à la lumière de la Face du Père et nous deviendrons semblables à Lui, car nous Le verrons tel qu'Il est ( ! Jn 3,2).
    Mais déjà maintenant, reflétant la Gloire du Seigneur, nous sommes transformés en cette même image, selon l'action de l'Esprit du Seigneur (2 Cor 3:18).
    "Seigneur du ciel et de la terre" Notre Père, si proche et si tendre, est le Dieu Très Haut et Tout-Puissant, Seigneur du ciel et de la terre ! On ne parle de Dieu que par les contraires (coincidentia oppositorum, dit Cusano), pour ne pas Le réduire à une idole : Il est voisin et très haut, tendre et tout-puissant, petit et grand, miséricordieux et juste.
    La relation ineffable de connaissance mutuelle entre le Père et le Fils, révélée aux enfants, est cachée aux autres, sages et intelligents.
    La Sagesse du Fils est la Sagesse des Béatitudes ; les sages ne la comprennent pas, les intelligents s'en défendent. Non seulement les nourrissons l'ignorent, mais ils sont pauvres. Ils ne parlent même pas.
    A eux, sans paroles, la Parole est révélée : "Abba !".
    En nous aussi, au-delà des nombreux mots, il y a une sagesse silencieuse, propre aux pauvres.
    C'est "l'ignorance savante" des purs de cœur, à laquelle Dieu se montre, bien différente de la sagesse ignorante des astuces, à laquelle Dieu résiste.
    Il n'est pas l'objet d'un vol de notre intelligence, mais le commencement et le fin de notre amour : il n'apparaît pas à la fenêtre de notre esprit, mais frappe à la porte de notre cœur.
    Jésus en est heureux. Il est "oui" non seulement au Père, mais aussi à ses frères et sœurs.
    Tout ce que le Père est, c'est don au Fils.
    Le Père est Dieu qui donne tout.
    Tout ce que le Fils est, c'est don du Père.
    De Lui, il reçoit Sa nature, Son Amour et Soi-même, en union indissoluble avec Lui dans sa distinction de Lui.
    Le Fils est Dieu qui reçoit tout.
    Jésus est le Fils qui appelle Dieu "Mon Père".
    Si nous sommes en Lui, Il devient aussi "Notre Père".
    Les "choses" cachées aux sages et aux intelligents, la connaissance mutuelle entre le Père et le Fils, leur Amour, leur seul Esprit, qui est la Vie des deux, est communiquée par le Fils aux petits enfants qui l'accueillent. Le mot "Abba" est l'héritage des petits. Au-delà de toute prétention de sagesse, il y a en chaque homme la richesse ineffable du nourrisson, la dignité de l'enfant.
    Le petit les connaît. Il vit de don, amour et de grâce.

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