giovedì 2 novembre 2023

A - 31 DIMANCHE T.O.


 

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  1. Livre de Malachie
    1,14b.2,1-2b.8-10.
    Maudit soit le tricheur qui possède un mâle dans son troupeau, qui fait un vœu et qui sacrifie au Seigneur une bête mutilée ! Je suis un grand roi – dit le Seigneur de l’univers –, et mon nom inspire la crainte parmi les nations.
    Maintenant, prêtres, à vous cet avertissement :
    Si vous n’écoutez pas, si vous ne prenez pas à cœur de glorifier mon nom – dit le Seigneur de l’univers –, j’enverrai sur vous la malédiction, je maudirai les bénédictions que vous prononcerez. Oui, je les maudis, car aucun de vous ne prend rien à cœur.
    Mais vous vous êtes écartés de la route, vous avez fait de la Loi une occasion de chute pour la multitude, vous avez détruit mon alliance avec mon serviteur Lévi, – dit le Seigneur de l’univers.
    À mon tour je vous ai méprisés, abaissés devant tout le peuple, puisque vous n’avez pas gardé mes chemins, mais agi avec partialité dans l’application de la Loi.
    Et nous, n’avons-nous pas tous un seul Père ? N’est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? Pourquoi nous trahir les uns les autres, profanant ainsi l’Alliance de nos pères ?

    Psaume
    131(130),1.2.3.
    Seigneur, je n'ai pas le cœur fier
    ni le regard ambitieux ;
    je ne poursuis ni grands desseins,
    ni merveilles qui me dépassent.

    Non, mais je tiens mon âme
    égale et silencieuse ;
    mon âme est en moi comme un enfant,
    comme un petit enfant contre sa mère.

    Attends le Seigneur, Israël,
    maintenant et à jamais.

    Première lettre de saint Paul Apôtre
    aux Thessaloniciens 2,7b-9.13.
    Alors que nous aurions pu nous imposer en qualité d’apôtres du Christ, au contraire, nous avons été pleins de douceur avec vous, comme une mère qui entoure de soins ses nourrissons.
    Ayant pour vous une telle affection, nous aurions voulu vous donner non seulement l’Évangile de Dieu, mais jusqu’à nos propres vies, car vous nous étiez devenus très chers.
    Vous vous rappelez, frères, nos peines et nos fatigues : c’est en travaillant nuit et jour, pour n’être à la charge d’aucun d’entre vous, que nous vous avons annoncé l’Évangile de Dieu.
    Et voici pourquoi nous ne cessons de rendre grâce à Dieu : quand vous avez reçu la parole de Dieu que nous vous faisions entendre, vous l’avez accueillie pour ce qu’elle est réellement, non pas une parole d’hommes, mais la parole de Dieu qui est à l’œuvre en vous, les croyants.

    Évangile de Jésus-Christ
    selon saint Matthieu 23,1-12.
    En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,
    et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.
    Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
    Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
    Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ;
    ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues
    et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
    Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères.
    Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.
    Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.
    Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
    Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »

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    1. PAPE FRANÇOIS
      ANGÉLUS 5 novembre 2017

      Chers frères et sœurs, bonjour!

      L’Evangile d’aujourd’hui ( Mt 23, 1-12) se déroule les derniers jours de la vie de Jésus, à Jérusalem; des jours chargés d’attentes et également de tensions. D’un côté, Jésus adresse des critiques sévères aux scribes et aux pharisiens et, de l’autre, il laisse d’importantes consignes aux chrétiens de tous les temps, et donc à nous aussi.

      Il dit à la foule: «Sur la chaire de Moïse se sont assis les scribes et les pharisiens: faites donc et observez tout ce qu’ils pourront vous dire». Cela signifie qu’ils ont l’autorité d’enseigner ce qui est conforme à la Loi de Dieu. Cependant, immédiatement après, Jésus ajoute: «Mais ne vous réglez pas sur leurs actes: car ils disent et ne font pas» (v. 2-3). Frères et sœurs, un défaut courant chez tous ceux qui ont une autorité, qu’elle soit civile ou ecclésiastique, est d’exiger des autres des choses, même justes, mais qu’eux-mêmes ne mettent pas en pratique en première personne. Ils mènent une double vie. Jésus dit: «Ils lient de pesants fardeaux et les imposent aux épaules des gens, mais eux-mêmes se refusent à les remuer du doigt» (v. 4). Cette attitude est un mauvais exercice de l’autorité, qui devrait au contraire tirer sa première force précisément du bon exemple. L’autorité naît du bon exemple, pour aider les autres à pratiquer ce qui est juste et nécessaire, en les soutenant dans les épreuves que l’on rencontre sur la voie du bien. L’autorité est une aide, mais si elle est mal exercée, elle devient oppressive, elle ne laisse pas croître les personnes et crée un climat de méfiance et d’hostilité et conduit également à la corruption.

      Jésus dénonce ouvertement certains comportements négatifs des scribes et de certains pharisiens: «Ils aiment à occuper le premier divan dans les festins et les premiers sièges dans les synagogues, à recevoir les salutations sur les places publiques» (vv. 6-7). C’est une tentation qui correspond à l’orgueil humain et qu’il n’est pas toujours facile de vaincre. C’est l’attitude de vivre uniquement pour l’apparence.

      Puis Jésus donne les consignes à ses disciples: «Pour vous, ne vous faites pas appeler “rabbi”: car vous n’avez qu’un Maître, et tous vous êtes des frères [...] Ne vous faites pas non plus appeler “guides”: car vous n’avez qu’un guide, le Christ. Le plus grand parmi vous, sera votre serviteur» (vv. 8-11).

      Nous, disciples de Jésus, ne devons pas chercher des titres d’honneur, d’autorité ou de suprématie. Je vous dis que personnellement, je souffre de voir des personnes qui vivent psychologiquement en courant après la vanité des distinctions. Nous, disciples de Jésus, ne devons pas le faire parce qu’entre nous, il doit y avoir une attitude simple et fraternelle. Nous sommes tous frères et nous ne devons en aucune façon dominer les autres et les regarder de haut. Non. Nous sommes tous frères. Si nous avons reçu des qualités du Père céleste, nous devons les mettre au service de nos frères, et ne pas en profiter pour notre satisfaction et notre intérêt personnel. Nous ne devons pas nous considérer supérieurs aux autres; la modestie est essentielle pour une existence qui veut être conforme à l’enseignement de Jésus, qui est doux et humble de cœur et qui est venu non pour être servi, mais pour servir.

      Que la Vierge Marie, «humble et plus élevée que toutes les créatures» (Dante, Paradis, XXXIII, 2), nous aide, par son intercession maternelle, à éviter l’orgueil et la vanité, et à être doux et dociles à l’amour qui vient de Dieu, pour le service de nos frères et pour leur joie, qui sera aussi la nôtre.

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  2. FAUSTI – Jésus a remplacé le lourd fardeau de la loi par le joug doux et léger du Fils qui aime le Père et ses frères. L’Église est appelée à reconnaître son péché sous-jacent. C'est la même chose qu'Israël et tout homme : prendre possession de la Parole, au lieu d'accepter Celui qui parle.
    La Parole devient Loi au lieu de communication et de communion avec Celui qui parle. Cette attitude, qui semble zélée, est en réalité un rejet de Dieu comme Père et de soi-même comme enfant.
    Seuls ceux qui essaient de faire ce qu’ils disent se rendent compte que les lois sont impossibles à observer et provoquent la mort, ils peuvent comprendre que seul l’amour, l’Esprit du Père, donne la vie. Sans cela, la Loi elle-même reste inappliquée, et toute observance n’est rien d’autre que respectabilité.
    Se convertir, c'est d'abord voir en soi ce péché d'hypocrisie dont parle tout le chapitre 23.
    La Loi Nouvelle est le cœur nouveau : l'amour est une loi en soi et réalise pleinement la Volonté de Dieu. Le rôle de la Loi est assumé par le discernement de l'Esprit, qui met à nu le cœur et montre combien il est toujours esclave de « l’égoïsme ».
     Les cœurs purs voient Dieu et savent comprendre ce qui nous aide à expérimenter concrètement l'amour du Père envers nos frères ici et maintenant
    La grandeur de Dieu est Amour, et aimer c’est servir, en action et en vérité.
    En effet, Jésus est parmi nous comme Celui qui sert (Lc 22,27).
    « Celui qui s'élève sera humilié… » Adam leva la main pour tout voler et tout posséder, et retourna à la poussière.
    Le Nouvel Adam s’est humilié, donnant tout et se remettant entre les mains de tous.
    C'est pourquoi il est le Seigneur. (Phil 2.5-11). .

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