mercoledì 10 maggio 2023

A - 6 DIMANCHE DE PÂQUES


 

4 commenti:

  1. Livre des Actes des Apôtres 8,5-8.14-17.
    En ces jours-là, Philippe, l’un des Sept, arriva dans une ville de Samarie, et là il proclamait le Christ.
    Les foules, d’un même cœur, s’attachaient à ce que disait Philippe, car elles entendaient parler des signes qu’il accomplissait, ou même les voyaient.
    Beaucoup de possédés étaient délivrés des esprits impurs, qui sortaient en poussant de grands cris. Beaucoup de paralysés et de boiteux furent guéris.
    Et il y eut dans cette ville une grande joie.
    Les Apôtres, restés à Jérusalem, apprirent que la Samarie avait accueilli la parole de Dieu. Alors ils y envoyèrent Pierre et Jean.
    À leur arrivée, ceux-ci prièrent pour ces Samaritains afin qu’ils reçoivent l’Esprit Saint ;
    en effet, l’Esprit n’était encore descendu sur aucun d’entre eux : ils étaient seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus.
    Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent l’Esprit Saint.
    Psaume 66(65),1-3a.4-5.6-7a.16.20.
    Acclamez Dieu, toute la terre ;
    fêtez la gloire de son nom,
    glorifiez-le en célébrant sa louange.
    Dites à Dieu : « Que tes actions sont redoutables ! »

    Toute la terre se prosterne devant toi,
    elle chante pour toi, elle chante pour ton nom.
    Venez et voyez les hauts faits de Dieu,
    ses exploits redoutables pour les fils des hommes.

    Il changea la mer en terre ferme :
    ils passèrent le fleuve à pied sec.
    De là, cette joie qu'il nous donne.
    Il règne à jamais par sa puissance.

    Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu :
    je vous dirai ce qu'il a fait pour mon âme ;
    Béni soit Dieu
    qui n'a pas écarté ma prière,
    ni détourné de moi son amour !
    Première lettre de saint Pierre Apôtre 3,15-18.
    Bien-aimés, honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous ;
    mais faites-le avec douceur et respect. Ayez une conscience droite, afin que vos adversaires soient pris de honte sur le point même où ils disent du mal de vous pour la bonne conduite que vous avez dans le Christ.
    Car mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
    Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit.
    Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 14,15-21.
    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements.
    Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous.
    l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ; vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous.
    Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous.
    D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi.
    En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous.
    Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi, je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. »

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  2. HOMELIE DU PAPE FRANÇOIS

    " L'Esprit Saint nous rappelle l’accès au Pére " 17 mai 2020
    En prenant congé des disciples (cf. Jn 14, 15-21), Jésus leur donne la sérénité, leur donne la paix, avec une promesse: «Je ne vous laisserai pas orphelins» (v. 18). Il les protège de cette douleur, de ce sentiment douloureux, de se sentir orphelins. Aujourd'hui, dans le monde, il y a un profond sentiment d'être orphelins: beaucoup de gens ont beaucoup de choses, mais le Père manque. Et dans l'histoire de l'humanité, cela se répète: quand le Père manque, il manque quelque chose et il y a toujours l'envie de rencontrer, de retrouver le Père, même dans les mythes antiques. Pensons aux mythes d'Oedipe, de Télémaque, tant d'autres: toujours cette recherche du Père qui manque. Aujourd'hui, nous pouvons dire que nous vivons dans une société où le Père manque, il y a un sentiment d'être orphelins qui touche précisément l'appartenance et la fraternité.

    C'est pourquoi Jésus promet: «Je prierai le Père et il vous donnera un autre Paraclet» (v. 16). “Je m'en vais – dit Jésus – mais un autre viendra, qui vous enseignera l’accès au Père. Il vous rappellera l'accès au Père”. L'Esprit Saint ne vient pas pour “se faire des clients”; il vient pour signaler l'accès au Père, pour rappeler l'accès au Père, celui que Jésus a ouvert, celui que Jésus a fait voir. Il n'existe pas une spiritualité du Fils seul, de l'Esprit Saint seul: le centre est le Père. Le Fils est l'envoyé du Père et retourne au Père. L'Esprit Saint est envoyé par le Père pour rappeler et enseigner l'accès au Père.

    Ce n'est qu'avec cette conscience d'enfants qui ne sont pas orphelins que nous pouvons vivre en paix entre nous. Les guerres, que ce soit les petites guerres ou les grandes guerres, ont toujours une dimension liée au sentiment d'être orphelins: il manque le Père qui fasse la paix. C'est pourquoi, quand Pierre dit à la première communauté de répondre aux gens en expliquant pourquoi ils sont chrétiens (cf. 1 P 3, 15-18), il dit: «Mais que ce soit avec douceur et respect, en possession d'une bonne conscience» (v. 16), c'est-à-dire avec la douceur que donne l'Esprit Saint. L'Esprit Saint nous enseigne cette douceur, cette douceur des enfants du Père. L'Esprit Saint ne nous enseigne pas à insulter. Et l'une des conséquences du sentiment d'être orphelins est l'insulte, les guerres, car s'il n'y a pas de Père, il n'y a pas de frères, on perd la fraternité. Cette douceur, ce respect, cette mansuétude sont des attitudes d'appartenance, d'appartenance à une famille qui est certaine d'avoir un Père.

    «Je prierai le Père et il vous donnera un autre Paraclet» (Jn 14, 16) qui vous rappellera l'accès au Père, qui vous rappellera que nous avons un Père qui est le centre de tout, l’origine de tout, l'unité de tous, le salut de tous parce qu'il a envoyé son Fils pour nous sauver tous. Et à présent, il envoie l'Esprit saint nous rappeler l'accès à Lui, au Père et cette paternité, cette attitude fraternelle de douceur, de mansuétude, de paix.

    Demandons à l'Esprit Saint qu'il nous rappelle toujours, toujours, cet accès au Père, qu'il nous rappelle que nous avons un Père. Et qu'il donne à cette civilisation, qui a le profond sentiment d'être orpheline, la grâce de retrouver le Père, le Père qui donne sens à toute la vie et qui fait que les hommes soient une famille.

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  3. FAUSTI - Le christianisme est avant tout amour pour Jésus, qui nous assimile à Lui, le Fils, en nous donnant son amour envers le Père et les frères et sœurs.
    En l'aimant, nous devenons ce qu'Il est ; et nous pouvons aimer nos frères et sœurs de Son Amour, qui est le même que celui du Père.
    L'amour n'est pas seulement un sentiment. Il Il implique la personne dans toute sa totalité, en lui donnant une nouvelle façon d'être. Il informe sa façon de comprendre, vouloir et agir.
    Concrètement, on aime avec les faits et dans la vérité. (1 Jn 3:18).
    Se conformer à ses commandements est la condition pour rester dans l'alliance du Dieu fidèle, qui nous a aimés, choisis et libérés. Ils peuvent être observés par devoir, en tant qu'esclaves, comme le fait le frère aîné (Lc 15:29), ou pour l'amour des fils.
    Pour Jésus, le principe de l'observance est l'amour d'un cœur qui sait d'être aimé, le cœur nouveau de la nouvelle alliance.
    Il les appelle "mes" (commandements) parce que les Ecritures et Moïse parlent de Lui, et Il parle de "commandements" au pluriel parce que Son commandement, bien qu'unique (Jn 13, 34), est aussi multiforme.
    L'amour en fait
    s'exprime dans chaque action et nous fait discerner, ici et maintenant, ce qui est le mieux à faire.
    Jésus, avec son départ, devient le pontife entre nous et Dieu, le frère intercesseur devant le Père.
    Il nous ouvre l'accès à Lui et à Ses dons.
    Jésus demande au Père le don définitif pour nous. Il obtient tout ce qu'Il demande. (11,42).
    C'est pourquoi le Consolateur nous est certainement donné. Nous prions ... de nous disposer à Le recevoir.
    "Consolateur parce que "consoler" signifie être avec quelqu'un qui est seul, de façon qu'il ne soit plus seul. Le Consolateur est Celui qui est "avec" nous, nous offrant cette compagnie qui triomphe de notre solitude radicale.
    Ce Consolateur est un autre comparé à Jésus, qui s'en va maintenant. Il est donné par le Père à ceux qui aiment le Fils et observent Ses commandements.
    L'Esprit est la Vie ; l'Esprit de Vérité peut être traduit par "Vie vraie et authentique", celle de Dieu. Cela nous est rendu par la connaissance du Fils, qui nous libère des mensonges et nous fait vivre dans l'Amour du Père. L'esprit de vérité est le contraire de l'esprit de mensonge, l'origine de nos maux. L'Esprit de Vérité est l'Esprit du Fils, qui a dit à Thomas : "Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie".
    Le monde, en tant que succube du mensonge, ne peut pas encore recevoir l'Esprit de Vérité. Il ne peut pas Le recevoir, car il est incapable de Le voir et de Le connaître. En fait, dans quelques heures, il prendra et accrochera au bois le Seigneur de la Gloire.
    L'Esprit de Vérité a habité avec nous en Jésus, le Fils qui vit l'Amour même du Père pour nous : en Lui, nous avons connu et cru à l'Amour que Dieu a pour nous.
    Dans quelques heures, cet amour qui était "avec" et " chez " nous sera " en nous ".
    C'est le don suprême que le Fils nous communique de la Croix, où "tout est accompli" et où Il remet Son Esprit.
    Les disciples, avec la mort de Jésus, ne sont pas laissés orphelins. Au contraire, ils trouvent leur place chez le Père, car ils reçoivent l'Amour même du Fils.
    Son départ est en fait Sa venue vers nous, en fait Son être en nous avec Son Esprit qui fait nous des fils , en communion avec Lui et avec le Père.
    Le monde, qui à présent ne voit pas l'Esprit de Vérité en Jésus, ne verra bientôt plus Jésus ,non plus. Il l'éliminera physiquement.
    Les disciples continueront à Le voir. Mais ils Le verront d'une manière nouvelle : à travers les blessures de Ses mains et de Son côté , qui montrent Son Amour, source de joie et de paix.



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  4. --->Par notre immanence réciproque dans le Fils et du Fils en nous, nous savons que le Fils est dans le Père et le Père est dans le Fils.
    Ce jour-là, nous partagerons la connaissance de l'Amour qui existe entre le Père et le Fils : nous participerons à la Vie de Dieu.
    "Avoir les Commandements de Jésus signifie les faire siens et les vivre. Ecouter la Parole et ne pas l'observer, c'est l'impiété dénoncée par les prophètes.
    Jésus dit que celui qui L'aime observe Ses commandements, ici Il dit que celui qui observe Ses commandements L'aime.
    L'amour est le début et le fin de la réalisation de Ses ordres : si l'Amour fait vivre comme Lui, alors vivre comme Lui réalise l'Amour.
    Le Père aime tous les hommes, même s'ils L'ignorent et Le rejettent.
    Mais seuls ceux qui aiment le Fils et observent Ses commandements ont le Fils en eux et font l'expérience de l'Amour du Père pour Lui.
    Accepter l'Amour gratuit du Père est l'acte de liberté qui fait de nous ce que nous sommes : des fils qui aiment parce qu'ils sont aimés.
    Le Fils aussi nous a toujours aimés, comme le Père, même si nous Le renions comme Pierre et Le trahissons comme Judas.
    Le fait qu'Il nous aime de cette manière nous permettra de faire l'expérience de Son amour pour nous.
    Seul celui qui aime connaît l'amour avec lequel il est aimé.
    Sans amour pour Jésus, il n'y a pas de connaissance de Lui, ni du Père, ni de l'Esprit : "Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est Amour", dit l'Evangéliste dans sa première lettre.

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