venerdì 24 febbraio 2023

A - 1 DIMANCHE de CARÊME




 

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  1. Livre de la Genèse
    2,7-9.3,1-7a.

    Le Seigneur Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant.
    Le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden, à l’orient, et y plaça l’homme qu’il avait modelé.
    Le Seigneur Dieu fit pousser du sol toutes sortes d’arbres à l’aspect désirable et aux fruits savoureux ; il y avait aussi l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
    Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que le Seigneur Dieu avait faits. Il dit à la femme : « Alors, Dieu vous a vraiment dit : “Vous ne mangerez d’aucun arbre du jardin” ? »
    La femme répondit au serpent : « Nous mangeons les fruits des arbres du jardin.
    Mais, pour le fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : “Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez.” »
    Le serpent dit à la femme : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas !
    Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »
    La femme s’aperçut que le fruit de l’arbre devait être savoureux, qu’il était agréable à regarder et qu’il était désirable, cet arbre, puisqu’il donnait l’intelligence. Elle prit de son fruit, et en mangea. Elle en donna aussi à son mari, et il en mangea.
    Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus.

    Psaume 51(50)

    Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
    selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
    Lave moi tout entier de ma faute,
    purifie-moi de mon offense.

    Oui, je connais mon péché,
    ma faute est toujours devant moi.
    Contre toi, et toi seul, j'ai péché,
    ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait.

    Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
    renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
    Ne me chasse pas loin de ta face,
    ne me reprends pas ton esprit saint.

    Rends-moi la joie d'être sauvé ;
    que l'esprit généreux me soutienne.
    Seigneur, ouvre mes lèvres,
    et ma bouche annoncera ta louange.

    Lettre de saint Paul Apôtre
    aux Romains 5,12-19.
    Frères, nous savons que par un seul homme, le péché est entré dans le monde, et que par le péché est venue la mort ; et ainsi, la mort est passée en tous les hommes, étant donné que tous ont péché.
    Avant la loi de Moïse, le péché était déjà dans le monde, mais le péché ne peut être imputé à personne tant qu’il n’y a pas de loi.
    Pourtant, depuis Adam jusqu’à Moïse, la mort a établi son règne, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam. Or, Adam préfigure celui qui devait venir.
    Mais il n'en va pas du don gratuit comme de la faute. En effet, si la mort a frappé la multitude par la faute d’un seul, combien plus la grâce de Dieu s’est-elle répandue en abondance sur la multitude, cette grâce qui est donnée en un seul homme, Jésus Christ.
    Le don de Dieu et les conséquences du péché d’un seul n’ont pas la même mesure non plus : d’une part, en effet, pour la faute d’un seul, le jugement a conduit à la condamnation ; d’autre part, pour une multitude de fautes, le don gratuit de Dieu conduit à la justification.
    Si, en effet, à cause d’un seul homme, par la faute d’un seul, la mort a établi son règne, combien plus, à cause de Jésus Christ et de lui seul, régneront-ils dans la vie, ceux qui reçoivent en abondance le don de la grâce qui les rend justes.
    Bref, de même que la faute commise par un seul a conduit tous les hommes à la condamnation, de même l’accomplissement de la justice par un seul a conduit tous les hommes à la justification qui donne la vie.
    En effet, de même que par la désobéissance d’un seul être humain la multitude a été rendue pécheresse, de même par l’obéissance d’un seul la multitude sera-t-elle rendue juste.

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  2. Évangile de Jésus-Christ
    selon saint Matthieu 4,1-11.
    En ce temps-là, Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable.
    Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.
    Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. »
    Mais Jésus répondit : « Il est écrit : ‘L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.’ »
    Alors le diable l’emmène à la Ville sainte, le place au sommet du Temple
    et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : ‘Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre.’ »
    Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : ‘Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu.’ »
    Le diable l’emmène encore sur une très haute montagne et lui montre tous les royaumes du monde et leur gloire.
    Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si, tombant à mes pieds, tu te prosternes devant moi. »
    Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : ‘C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte.’ »
    Alors le diable le quitte. Et voici que des anges s’approchèrent, et ils le servaient.

    PAROLE DU SEIGNEUR

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  3. FAUSTI - Jésus a été emmené dans le désert. L'Esprit reçu dans le Baptême Le conduit non pas vers un lieu privilégié, mais vers le désert montagneux au-dessus du Jourdain.
    Dans le désert se trouvait Adam, après le péché, et Israël après avoir quitté l'Égypte.
    C'est le lieu incontournable de l'èpreuve et de la chute.
    Là, Dieu nous rééduque à écouter, à nous ramener à la " Terre ". Le Fils, après le Baptême, est emmené dans le désert pour rencontrer les fils désobéissants et injustes qui s'y sont perdus.
    Une fois le bon choix fait, il y a la difficulté de le poursuivre. Les tentations n'existent pas pendant toute la durée du mal. Elles viennent quand on se rebelle contre le mal, et avec une violence proportionnelle à la mobilisation.
    Il a été facile pour le Seigneur délivrer Israël de l'Égypte et des mains du Pharaon ; il lui sera plus difficile de le délivrer de l'Égypte et du Pharaon qui est en lui même.
    Quarante ans de travail patient ne suffiront pas.
    "Ayant jeûné quarante jours et quarante nuits" C'est un rappel des quarante jours de Moïse sur la montagne et d'Élie sur son chemin vers l'Horeb (Ex 34,8 - 1 Roi 19,1-8). Le nombre fait également allusion aux années d'Israël dans le désert : c'est une vie !
    Considérer la nourriture comme la vie est une cause de boulimie en cas d'ingestion, d'anorexie en cas de rejet. Mais ce jeûne est un délire de toute-puissance, un désir de contrôler la vie ; celui de Jésus, en revanche, est une reconnaissance du fait que la vie est un don, et qu'elle ne vient pas de la nourriture, mais du Père.
    Le point d'attaque de la tentation est la faim, le besoin.
    A la perspective évidente et naturelle de l'homme, Jésus répond avec la perspective de Dieu : "Il est écrit".
    "Cela rappelle la première tentation d'Israël dans le désert : le besoin de pain, auquel Dieu a répondu par la manne.
    C'est aussi la première tentation de l'homme de mettre la fausse alternative entre le pain et la Parole, la matière et l'Esprit, l'homme et Dieu.
    Cela se produit lorsque l'on fait de son propre besoin l'absolu.
    L'absolu n'est pas la vie matérielle, mais la "manière" dont je la vis.
    Si j'écoute la Parole du Père, je vis comme un fils et un frère.
    Cela assure déjà le pain quotidien pour tous et la vie éternelle dont ce-ci est le signe.
    "Au sommet" est la tentation centrale.
    Un messianisme qui répond aux attentes religieuses, garantissant la "possession" de Dieu par des signes visibles.
    Jésus a été tenté comme prophète, comme prêtre et comme roi, comprenant respectivement le salut d'une manière matérialiste, la communion avec Dieu d'une manière miraculeuse, la liberté d'une manière magistrale. Ce sont les tentations de tous les temps : échanger le salut contre la santé, Dieu avec ses (ou plutôt, nos) performances/sentiments, l'autre avec notre pouvoir sur lui.
    Les tentations ne sont pas un simple accident initial, presque un ticket.
    Ils sont la lutte que Jésus poursuivra tout au long de Sa vie, dans l'effort de vivre Son propre limite, même le limite extrême, comme Fils et non comme maître.
    A la perspective évidente et naturelle de l'homme, Jésus répond avec la perspective de Dieu : "Il est écrit".
    "Cela rappelle la première tentation d'Israël dans le désert : le besoin de pain, auquel Dieu a répondu par la manne.
    C'est aussi la première tentation de l'homme de mettre la fausse alternative entre le pain et la Parole, la matière et l'Esprit, l'homme et Dieu.
    Cela se produit lorsque l'on fait de sa propre famine l'absolu.
    L'absolu n'est pas la vie matérielle, mais la "manière" dont je la vis.
    Si j'écoute la Parole du Père, je vis comme un fils et un frère.
    Cela assure déjà le pain quotidien pour tous et la vie éternelle dont il est le signe.


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  4. ---> "Au sommet" est la tentation centrale.
    Un messianisme qui répond aux attentes religieuses, garantissant la "possession" de Dieu par des signes visibles.
    Jésus a été tenté comme prophète, comme prêtre et comme roi, comprenant respectivement le salut d'une manière matérialiste, la communion avec Dieu d'une manière miraculeuse, la liberté d'une manière magistrale. Ce sont les tentations de tous les temps : échanger le salut contre la santé, Dieu avec ses (ou plutôt, nos) performances/sentiments, l'autre avec notre pouvoir sur lui.
    Les tentations ne sont pas un simple accident initial, presque un ticket.
    Ces sont la lutte que Jésus poursuivra tout au long de Sa vie, dans l'effort de vivre Son propre limite,
    même l'extrême, comme Fils et non comme maître.
    Jésus a manifesté sa confiance dans le Père et dans Sa Parole.
    Or, le diable, se faisant subtil théologien, cite Psaume 91 .Jésus fait-il vraiment confiance à la Parole du Père, et est-elle digne de confiance ? Lancez-vous du sommet !
    "Il est aussi écrit" qu'on ne peut pas isoler un aspect de la Parole d'un autre : c'est "l'hérésie", par laquelle je choisis ce que Dieu doit faire à mon avantage, en oubliant que la foi est autre chose : c'est d'abord l'écouter et L'aimer en Lui-même, non pour ce qu'Il me donne.
    Les cadeaux sont un signe de Son Amour. Ils ne sont pas donnés à ceux qui les réclament.
    Celui qui aime ne les demande pas et en découvre une abondance.
    Jésus répond en rappelant l'épisode de Massa . la tentation de l'eau (Ex 17,1-7).
    C'est la chute de la méfiance : celui qui n'a pas confiance, a une soif insatiable de confirmation.
    La vie religieuse est souvent demande et attente de l'approbation de Dieu.
    Nous lui disons toujours . "Entends-nous, Seigneur !" au lieu de demander : " Fais-nous entendre Toi,, Seigneur !"

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  5. PAPE FRANÇOIS

    ANGÉLUS 1er mars 2020
    Chers frères et sœurs, bonjour!

    En ce premier dimanche de carême, l’Evangile (cf. Mt 4, 1-11) raconte que Jésus, après avoir été baptisé dans le fleuve du Jourdain, «fut emmené au désert par l’Esprit, pour être tenté par le diable» (v. 1). Il se prépare à commencer sa mission d’annonceur du Royaume des cieux et, comme déjà Moïse et Elie (cf. Ex 24, 18; 1 R 19, 8), dans l’Ancien Testament, il le fait par un jeûne de quarante jours. Il entre en carême.

    A la fin de cette période de jeûne, le tentateur, le diable, fait irruption et essaie par trois fois de mettre Jésus en difficulté: la première tentation s’inspire du fait que Jésus a faim; le diable lui suggère: «Si tu es Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains» (v. 3). Un défi. Mais la réponse de Jésus est nette: «Il est écrit: Ce n’est pas de pain seul que vivra l'homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu» (4, 4). Il se réfère à Moïse, lorsqu’il rappelle au peuple le long chemin accompli dans le désert, dans lequel il a appris que sa vie dépend de la Parole de Dieu (cf. Dt 8, 3).

    Ensuite, le diable fait une deuxième tentative, (vv. 5-6) il devient plus rusé, citant également l’Ecriture Sainte. La stratégie est claire: si tu as tellement confiance en la puissance de Dieu, alors fais-en l’expérience, en effet l’Ecriture elle-même déclare que tu seras secouru par les anges (v. 6). Mais même dans ce cas, Jésus ne se laisse pas prendre au jeu, car celui qui croit sait qu’on ne met pas Dieu à l’épreuve, mais que l’on se confie à sa bonté. Par conséquent, Jésus répond par une autre citation aux paroles de la Bible, interprétées de manière instrumentale par satan: «Il est encore écrit: Tu ne tenteras pas le Seigneur, ton Dieu» (v. 7).

    Enfin, la troisième tentative (v. 8-9) révèle la vraie pensée du diable: puisque la venue du Royaume des cieux marque le début de sa défaite, le malin voudrait détourner Jésus de l’accomplissement de sa mission, lui offrant la perspective d’un messianisme politique. Mais Jésus rejette l’idolâtrie du pouvoir et de la gloire humaine et, à la fin, il chasse le tentateur en lui disant: «Retire-toi, satan! Car il est écrit: C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, et à Lui seul tu rendras un culte» (v. 10). Et à ce moment-là, près de Jésus, fidèle à la consigne du Père, des anges s’approchèrent pour le servir (cf. v. 11).

    Cela nous enseigne une chose: Jésus ne dialogue pas avec le diable. Jésus répond au diable par la Parole de Dieu, non par sa parole. Dans la tentation, nous commençons très souvent à dialoguer avec la tentation, à dialoguer avec le diable: «Oui, mais je peux faire cela …, puis je me confesse, puis ceci, puis cela… ». Il ne faut jamais parler avec le diable. Jésus fait deux choses avec le diable: il le chasse ou, comme dans ce cas, il répond par la Parole de Dieu. Attention: ne jamais dialoguer avec la tentation, ne jamais dialoguer avec le diable.

    Aujourd’hui encore, satan fait irruption dans la vie des gens pour les tenter par ses propositions alléchantes; il mêle sa voix aux nombreuses voix qui tentent d’apprivoiser la conscience. Des messages arrivent de différentes directions et invitent à «se laisser tenter» pour faire l’expérience de l’ébriété de la transgression. L’expérience de Jésus nous enseigne que la tentation est la tentative de prendre des voies alternatives à celles de Dieu: «Mais, fais cela, il n’y a pas de problème, ensuite Dieu pardonne! Mais prends-toi un jour de joie… » «Mais c’est un péché!» — «Non, ce n’est rien. » Des voies alternatives, des voies qui nous donnent la sensation de l’autosuffisance, de la jouissance de la vie comme une fin en soi. Mais tout cela est illusoire: on se rend bientôt compte que plus nous nous éloignons de Dieu, plus nous nous sentons désarmés et vulnérables face aux grandes questions de l’existence.

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  6. BENOÎT XVI( ANGELUS 13 MARS 2011)
    En ce temps de Carême, en cette Année de la Foi, renouvelons notre engagement sur le chemin de la CONVERSION, pour dépasser la tendance à nous refermer sur nous-mêmes et faire place à Dieu, en regardant la réalité quotidienne avec Son regard. L'alternative entre la fermeture sur notre égoïsme et l'ouverture à l'amour de Dieu et des autres, pourrions-nous dire, correspond à l'alternative des TENSATIONS DE JESUS : alternative, c'est-à-dire entre le pouvoir humain et l'amour de la CROIX, entre une rédemption vue dans le seul bien-être matériel et une rédemption comme œuvre de Dieu, à Lequel nous donnons la Primauté dans l'existence. Se convertir signifie ne pas s'enfermer dans la poursuite de son propre succès, de son propre prestige, de sa propre position, mais faire en sorte que la vérité, la foi en Dieu et l'amour deviennent la chose la plus importante chaque jour, dans les petites choses.

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