lunedì 2 novembre 2020

COMMEMORAISON DES DEFUNTS







 

3 commenti:

  1. PREMIÈRE LECTURE
    « Comme une offrande parfaite, il les accueille » (Sg 3, 1-6.9)
    Lecture du livre de la Sagesse

    Les âmes des justes sont dans la main de Dieu ;
    aucun tourment n’a de prise sur eux.
    Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ;
    leur départ est compris comme un malheur,
    et leur éloignement, comme une fin :
    mais ils sont dans la paix.
    Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment,
    mais l’espérance de l’immortalité les comblait.
    Après de faibles peines,
    de grands bienfaits les attendent,
    car Dieu les a mis à l’épreuve
    et trouvés dignes de lui.
    Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ;
    comme une offrande parfaite, il les accueille.
    Au temps de sa visite, ils resplendiront :
    comme l’étincelle qui court sur la paille, ils avancent.
    Ils jugeront les nations, ils auront pouvoir sur les peuples,
    et le Seigneur régnera sur eux pour les siècles.
    Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ;
    ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui.
    Pour ses amis, grâce et miséricorde :
    il visitera ses élus.

    – Parole du Seigneur.

    PSAUME
    (26 (27), 1, 4, 7-9a, 13-14)
    R/ J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
    sur la terre des vivants. (26, 13)

    Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
    de qui aurais-je crainte ?
    Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
    devant qui tremblerais-je ?

    J’ai demandé une chose au Seigneur,
    la seule que je cherche :
    habiter la maison du Seigneur
    tous les jours de ma vie,
    pour admirer le Seigneur dans sa beauté
    et m’attacher à son temple.

    Écoute, Seigneur, je t’appelle !
    Pitié ! Réponds-moi !
    Mon cœur m’a redit ta parole :
    « Cherchez ma face. »
    C’est ta face, Seigneur, que je cherche :
    ne me cache pas ta face.

    Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
    sur la terre des vivants.
    « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
    espère le Seigneur. »

    DEUXIÈME LECTURE
    « La mort a été engloutie dans la victoire » (1 Co 15, 51-57)
    Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

    Frères,
    c’est un mystère que je vous annonce :
    nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons transformés,
    et cela en un instant, en un clin d’œil,
    quand, à la fin, la trompette retentira.
    Car elle retentira, et les morts ressusciteront, impérissables,
    et nous, nous serons transformés.
    Il faut en effet que cet être périssable que nous sommes
    revête ce qui est impérissable ;
    il faut que cet être mortel revête l’immortalité.
    Et quand cet être périssable
    aura revêtu ce qui est impérissable,
    quand cet être mortel
    aura revêtu l’immortalité,
    alors se réalisera la parole de l’Écriture :
    La mort a été engloutie dans la victoire.
    Ô Mort, où est ta victoire ?
    Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ?
    L’aiguillon de la mort,
    c’est le péché ;
    ce qui donne force au péché,
    c’est la Loi.
    Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire
    par notre Seigneur Jésus Christ.

    – Parole du Seigneur.

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  2. ÉVANGILE
    « Venez, les bénis de mon Père » (Mt 25, 31-46)
    Alléluia. Alléluia. Moi, je suis la résurrection et la vie, dit le Seigneur.
    Celui qui croit en moi ne mourra jamais. Alléluia. (Jn 11, 25a.26)

    Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

    En ce temps-là,
    Jésus disait à ses disciples :
    « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire,
    et tous les anges avec lui,
    alors il siégera sur son trône de gloire.
    Toutes les nations seront rassemblées devant lui ;
    il séparera les hommes les uns des autres,
    comme le berger sépare les brebis des boucs :
    il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
    Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite :
    ‘Venez, les bénis de mon Père,
    recevez en héritage le Royaume
    préparé pour vous depuis la fondation du monde.
    Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ;
    j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ;
    j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
    j’étais nu, et vous m’avez habillé ;
    j’étais malade, et vous m’avez visité ;
    j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !’
    Alors les justes lui répondront :
    ‘Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu...?
    tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ?
    tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
    tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ?
    tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
    tu étais malade ou en prison...
    Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?’
    Et le Roi leur répondra :
    ‘Amen, je vous le dis :
    chaque fois que vous l’avez fait
    à l’un de ces plus petits de mes frères,
    c’est à moi que vous l’avez fait.’

    Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche :
    ‘Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits,
    dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
    Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ;
    j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
    j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ;
    j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ;
    j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.’
    Alors ils répondront, eux aussi :
    ‘Seigneur, quand t’avons-nous vu
    avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison,
    sans nous mettre à ton service ?’
    Il leur répondra :
    ‘Amen, je vous le dis :
    chaque fois que vous ne l’avez pas fait
    à l’un de ces plus petits,
    c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.’

    Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel,
    et les justes, à la vie éternelle. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

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  3. On entend parfois cette objection à l’égard de la Messe: «Mais à quoi sert la Messe? Je vais à l’église quand j’en ai envie, ou je prie mieux lorsque je suis seul». Mais l’Eucharistie n’est pas une prière privée ou une belle expérience spirituelle, ce n’est pas une simple commémoration de ce que Jésus a fait lors de la Dernière Cène. Nous disons, pour bien comprendre, que l’Eucharistie est «mémorielle», c’est-à-dire qu’elle est un geste qui actualise et rend présent l’événement de la mort et de la Résurrection de Jésus: le pain est réellement son Corps donné pour nous, le vin est réellement son Sang versé pour nous. (Angelus 16 août 2015)

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