Ainsi parle le Seigneur : « Tu n’exploiteras pas l’immigré, tu ne l’opprimeras pas, car vous étiez vous-mêmes des immigrés au pays d’Égypte. Vous n’accablerez pas la veuve et l’orphelin. Si tu les accables et qu’ils crient vers moi, j’écouterai leur cri. Ma colère s’enflammera et je vous ferai périr par l’épée : vos femmes deviendront veuves, et vos fils, orphelins.
Si tu prêtes de l’argent à quelqu’un de mon peuple, à un pauvre parmi tes frères, tu n’agiras pas envers lui comme un usurier : tu ne lui imposeras pas d’intérêts. Si tu prends en gage le manteau de ton prochain, tu le lui rendras avant le coucher du soleil. C’est tout ce qu’il a pour se couvrir ; c’est le manteau dont il s’enveloppe, la seule couverture qu’il ait pour dormir. S’il crie vers moi, je l’écouterai, car moi, je suis compatissant ! »
Deuxième lecture
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens (1 Th 1, 5c-10)
Frères, vous savez comment nous nous sommes comportés chez vous pour votre bien. Et vous-mêmes, en fait, vous nous avez imités, nous et le Seigneur, en accueillant la Parole au milieu de bien des épreuves, avec la joie de l’Esprit Saint. Ainsi vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants de Macédoine et de Grèce. Et ce n’est pas seulement en Macédoine et en Grèce qu’à partir de chez vous la parole du Seigneur a retenti, mais la nouvelle de votre foi en Dieu s’est si bien répandue partout que nous n’avons pas besoin d’en parler. En effet, les gens racontent, à notre sujet, l’accueil que nous avons reçu chez vous ; ils disent comment vous vous êtes convertis à Dieu en vous détournant des idoles, afin de servir le Dieu vivant et véritable, et afin d’attendre des cieux son Fils qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient.
ÉVANGILE DU JOUR Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 22, 34-40)
En ce temps-là, les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »
PAROLES DU SAINT PÈRE
Que le Seigneur nous donne la grâce, seulement cela : prier pour les ennemis, prier pour ceux qui nous veulent du mal, qui ne nous aiment pas. Prier pour ceux qui nous font du mal, qui nous persécutent. Et chacun de nous en connaît le nom et le prénom : je prie pour ceuil-là, pour celui-ci. Moi je vous assure que cette prière produira deux choses : elle améliorera celui-là, parce que la prière est puissante et elle nous rendra, nous, plus enfants du Père. (Santa Marta 14 giugno 2016)
S. FAUSTI - "Tu aimeras" Dieu est Amour, et Il nous commande d'aimer. Co-mandre signifie envoyer ensemble : Dieu nous en voie ensemble vers l'amour, afin que Sa Vie devienne aussi la nôtre. L'amour, en effet, fait que la vie de l'un devient la vie de l'autre. Le désir d'être comme Dieu ne se réalise pas en ayant tout entre les mains, mais en se mettant dans les mains du Père et de ses frères et sœurs, par amour ! Dans l'amour, il n'y a pas de bien et de mal, il n'y a que du Bien ! On ne peut pas saisir Dieu avec l'esprit ou les mains, mais "comprendre, contenir" dans le cœur. Aimer, c'est avoir l'autre dans son cœur. Nous sommes faits pour aimer, parce que Dieu nous a créés à son image et à sa ressemblance. Savoir, c'est aimer : on n'aime que ce que l'on connaît. Et aimer à son tour sert à comprendre : on ne comprend rien, sauf ce que l'on aime. L'amour et l'intellect se nourrissent mutuellement : c'est la tension dynamique propre à l'amour, dans un cercle vertueux sans fin. L'amour ne concerne pas seulement le cœur et l'esprit, mais aussi la vie. L'amour est avant tout une joie du cœur pour le bien de l'autre (le contraire est l'envie) : elle s'exprime avec la bouche comme une louange (le contraire est la critique), et se réalise avec les mains, mises au service de l'autre comme de moi-même. Elle se manifeste plus dans les actes que dans les mots. Aimons-nous les uns les autres non pas en paroles, mais en actes et en vérité (1Jn 3:18). L'amour conduit à communiquer ce que l'on a et ce que l'on est, jusqu'à l'union de l'intellect, de la volonté et de l'action. La diversité et les limites - même négatives - ne sont pas un lieu de dissimulation et d'agression, perpétrée ou subie, mais d'acceptation et de service mutuel. Le commandement est double : aimer Dieu et le prochain, car ce n'est qu'en aimant le Père et nos frères et sœurs que nous devenons ce que nous sommes : des enfants. Nous atteignons ainsi notre identité, en guérissant la rupture originelle avec l'Autre, avec nous-mêmes et avec les autres. Jésus est le Seigneur qui se fait mon prochain et m'aime de tout son cœur, afin que je puisse faire de même. Avec le même amour, je l'aime et j'aime mon frère, parce qu'il est devenu mon frère ; j'aime Dieu et l'homme parce que Dieu est devenu homme ! Car chaque fois que j'aime le dernier de mes frères, j'aime Celui (Mt25) qui est devenu le dernier de tous. L'amour mutuel est l'insigne du chrétien. "A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres.
Jésus est le plus beau Nom, comme le dit Paul, "le Nom par-dessus tous les autres Noms, et en Son Nom que tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue proclame que Jésus est Seigneur, à la gloire du Père" (Ep 2, 9-1). Et nous demandons à Jésus de nous donner Son propre Amour pour le Père, de L'aimer comme Il le fait, de tout le coeur, de tout l'esprit, de toute la force ! Je demande pardon à Jésus pour avoir parfois oublié d'être toujours aimé par le Père, dans toute épreuve, souffrance, humiliation. Toujours et partout le Père est Amour, seulement Amour, pour tous. Seul Jésus a glorifié le Père dans une totale obéissance, et moi, rebelle et inconstant, je ne sais toujours pas comment Lui faire totalement confiance, et je veux me défendre, avoir raison... Seul Jésus m'a aimé à tout prix, il a donné Sa Vie, Il a vaincu mes ténèbres... Au Seigneur seul la Gloire, la Confiance, la Louange, l'Adoration, la Bénédiction ! Il est notre Créateur, le Seigneur, Lui seul guérit, Lui seul embrasse, Il est Don sans mesure de l'Esprit ! (Jn 3,34) Et pour chaque douleur que nous invoquons, nous contemplons Ses blessures, Sa Croix, L'Amour qui a conquis le monde... Regardons la grande épreuve que nous vivons, Il est présent, comme Il nous l'a promis et nous nous confions en Lui, le Vivant pour toujours, et nous sommes des fils avec Lui. Et avec Lui nous aimons le Père, nous l'invoquons, au Père seulement nos mains levées, Notre "Que Ta Volonté soit faite" et "Que Ton Règne vienne". Le Père sait ce dont nous avons besoin ! En tant que fils , nous demandons avec confiance ! Et pas seulement pour nous, mais pour les frères et sœurs que nous aimons comme nous-mêmes, purifiés par Son pardon, nous demandons pour tous, pour chaque douleur, pour chaque besoin, pour chaque soupir !
LECTURE DU JOUR
RispondiEliminaPremière lecture
Lecture du livre de l’Exode
(Ex 22, 20-26)
Ainsi parle le Seigneur :
« Tu n’exploiteras pas l’immigré,
tu ne l’opprimeras pas,
car vous étiez vous-mêmes des immigrés au pays d’Égypte.
Vous n’accablerez pas la veuve et l’orphelin.
Si tu les accables et qu’ils crient vers moi,
j’écouterai leur cri.
Ma colère s’enflammera et je vous ferai périr par l’épée :
vos femmes deviendront veuves, et vos fils, orphelins.
Si tu prêtes de l’argent à quelqu’un de mon peuple,
à un pauvre parmi tes frères,
tu n’agiras pas envers lui comme un usurier :
tu ne lui imposeras pas d’intérêts.
Si tu prends en gage le manteau de ton prochain,
tu le lui rendras avant le coucher du soleil.
C’est tout ce qu’il a pour se couvrir ;
c’est le manteau dont il s’enveloppe,
la seule couverture qu’il ait pour dormir.
S’il crie vers moi, je l’écouterai,
car moi, je suis compatissant ! »
Deuxième lecture
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens
(1 Th 1, 5c-10)
Frères,
vous savez comment nous nous sommes comportés chez vous
pour votre bien.
Et vous-mêmes, en fait, vous nous avez imités, nous et le Seigneur,
en accueillant la Parole au milieu de bien des épreuves,
avec la joie de l’Esprit Saint.
Ainsi vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants
de Macédoine et de Grèce.
Et ce n’est pas seulement en Macédoine et en Grèce
qu’à partir de chez vous la parole du Seigneur a retenti,
mais la nouvelle de votre foi en Dieu s’est si bien répandue partout
que nous n’avons pas besoin d’en parler.
En effet, les gens racontent, à notre sujet,
l’accueil que nous avons reçu chez vous ;
ils disent comment vous vous êtes convertis à Dieu
en vous détournant des idoles,
afin de servir le Dieu vivant et véritable,
et afin d’attendre des cieux son Fils
qu’il a ressuscité d’entre les morts,
Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient.
ÉVANGILE DU JOUR
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
(Mt 22, 34-40)
En ce temps-là,
les pharisiens,
apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens,
se réunirent,
et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus
pour le mettre à l’épreuve :
« Maître, dans la Loi,
quel est le grand commandement ? »
Jésus lui répondit :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur,
de toute ton âme et de tout ton esprit.
Voilà le grand, le premier commandement.
Et le second lui est semblable :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
De ces deux commandements
dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »
PAROLES DU SAINT PÈRE
Que le Seigneur nous donne la grâce, seulement cela : prier pour les ennemis, prier pour ceux qui nous veulent du mal, qui ne nous aiment pas. Prier pour ceux qui nous font du mal, qui nous persécutent. Et chacun de nous en connaît le nom et le prénom : je prie pour ceuil-là, pour celui-ci. Moi je vous assure que cette prière produira deux choses : elle améliorera celui-là, parce que la prière est puissante et elle nous rendra, nous, plus enfants du Père. (Santa Marta 14 giugno 2016)
S. FAUSTI - "Tu aimeras" Dieu est Amour, et Il nous commande d'aimer. Co-mandre signifie envoyer ensemble : Dieu nous en
RispondiEliminavoie ensemble vers l'amour, afin que Sa Vie devienne aussi la nôtre. L'amour, en effet, fait que la vie de l'un devient la vie de l'autre.
Le désir d'être comme Dieu ne se réalise pas en ayant tout entre les mains, mais en se mettant dans les mains du Père et de ses frères et sœurs, par amour ! Dans l'amour, il n'y a pas de bien et de mal, il n'y a que du Bien ! On ne peut pas saisir Dieu avec l'esprit ou les mains, mais "comprendre, contenir" dans le cœur. Aimer, c'est avoir l'autre dans son cœur. Nous sommes faits pour aimer, parce que Dieu nous a créés à son image et à sa ressemblance. Savoir, c'est aimer : on n'aime que ce que l'on connaît. Et aimer à son tour sert à comprendre : on ne comprend rien, sauf ce que l'on aime. L'amour et l'intellect se nourrissent mutuellement : c'est la tension dynamique propre à l'amour, dans un cercle vertueux sans fin.
L'amour ne concerne pas seulement le cœur et l'esprit, mais aussi la vie. L'amour est avant tout une joie du cœur
pour le bien de l'autre (le contraire est l'envie) : elle s'exprime avec la bouche comme une louange (le contraire est la critique), et se réalise avec les mains, mises au service de l'autre comme de moi-même. Elle se manifeste plus dans les actes que dans les mots. Aimons-nous les uns les autres non pas en paroles, mais en actes et en vérité (1Jn 3:18).
L'amour conduit à communiquer ce que l'on a et ce que l'on est, jusqu'à l'union de l'intellect, de la volonté et de l'action.
La diversité et les limites - même négatives - ne sont pas un lieu de dissimulation et d'agression, perpétrée ou subie, mais d'acceptation et de service mutuel.
Le commandement est double : aimer Dieu et le prochain, car ce n'est qu'en aimant le Père et nos frères et sœurs que nous devenons ce que nous sommes : des enfants. Nous atteignons ainsi notre identité, en guérissant la rupture originelle avec l'Autre, avec nous-mêmes et avec les autres.
Jésus est le Seigneur qui se fait mon prochain et m'aime de tout son cœur, afin que je puisse faire de même. Avec le même amour, je l'aime et j'aime mon frère, parce qu'il est devenu mon frère ; j'aime Dieu et l'homme parce que Dieu est devenu homme !
Car chaque fois que j'aime le dernier de mes frères, j'aime Celui (Mt25) qui est devenu le dernier de tous.
L'amour mutuel est l'insigne du chrétien. "A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres.
RispondiEliminaJésus est le plus beau Nom, comme le dit Paul, "le Nom par-dessus tous les autres Noms, et en Son Nom que tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue proclame que Jésus est Seigneur, à la gloire du Père" (Ep 2, 9-1). Et nous demandons à Jésus de nous donner Son propre Amour pour le Père, de L'aimer comme Il le fait, de tout le coeur, de tout l'esprit, de toute la force !
Je demande pardon à Jésus pour avoir parfois oublié d'être toujours aimé par le Père, dans toute épreuve, souffrance, humiliation. Toujours et partout le Père est Amour, seulement Amour, pour tous.
Seul Jésus a glorifié le Père dans une totale obéissance, et moi, rebelle et inconstant, je ne sais toujours pas comment Lui faire totalement confiance, et je veux me défendre, avoir raison...
Seul Jésus m'a aimé à tout prix, il a donné Sa Vie, Il a vaincu mes ténèbres...
Au Seigneur seul la Gloire, la Confiance, la Louange, l'Adoration, la Bénédiction ! Il est notre Créateur, le Seigneur, Lui seul guérit, Lui seul embrasse, Il est Don sans mesure de l'Esprit ! (Jn 3,34)
Et pour chaque douleur que nous invoquons, nous contemplons Ses blessures, Sa Croix, L'Amour qui a conquis le monde... Regardons la grande épreuve que nous vivons, Il est présent, comme Il nous l'a promis et nous nous confions en Lui, le Vivant pour toujours, et nous sommes des fils avec Lui.
Et avec Lui nous aimons le Père, nous l'invoquons, au Père seulement nos mains levées, Notre "Que Ta Volonté soit faite" et "Que Ton Règne vienne". Le Père sait ce dont nous avons besoin ! En tant que fils , nous demandons avec confiance ! Et pas seulement pour nous, mais pour les frères et sœurs que nous aimons comme nous-mêmes, purifiés par Son pardon, nous demandons pour tous, pour chaque douleur, pour chaque besoin, pour chaque soupir !