sabato 4 aprile 2020

A - DIMANCHE DES RAMEAUX

3 commenti:

  1. Première lecture

    Lecture du livre du prophète Isaïe
    (Is 50, 4-7)

    Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples,
    pour que je puisse, d’une parole,
    soutenir celui qui est épuisé.
    Chaque matin, il éveille,
    il éveille mon oreille
    pour qu’en disciple, j’écoute.
    Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,
    et moi, je ne me suis pas révolté,
    je ne me suis pas dérobé.
    J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
    et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
    Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
    Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
    c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
    c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
    je sais que je ne serai pas confondu.



    Deuxième lecture

    Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens
    (Ph 2, 6-11)

    Le Christ Jésus,
    ayant la condition de Dieu,
    ne retint pas jalousement
    le rang qui l’égalait à Dieu.

    Mais il s’est anéanti,
    prenant la condition de serviteur,
    devenant semblable aux hommes.

    Reconnu homme à son aspect,
    il s’est abaissé,
    devenant obéissant jusqu’à la mort,
    et la mort de la croix.

    C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
    il l’a doté du Nom
    qui est au-dessus de tout nom,

    afin qu’au nom de Jésus
    tout genou fléchisse
    au ciel, sur terre et aux enfers,

    et que toute langue proclame :
    « Jésus Christ est Seigneur »
    à la gloire de Dieu le Père.

    ÉVANGILE DU JOUR

    La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu
    (Mt 27, 11-54)

    Les sigles désignant les divers interlocuteurs son les suivants :
    X. = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.

    L. On fit comparaître Jésus devant Pilate, le gouverneur,
    qui l’interrogea :
    A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
    L. Jésus déclara :
    X. « C’est toi-même qui le dis. »
    L. Mais, tandis que les grands prêtres et les anciens l’accusaient,
    il ne répondit rien.
    Alors Pilate lui dit :
    A. « Tu n’entends pas tous les témoignages portés contre toi ? »
    L. Mais Jésus ne lui répondit plus un mot,
    si bien que le gouverneur fut très étonné.
    Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier,
    celui que la foule demandait.
    Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas.
    Les foules s’étant donc rassemblées,
    Pilate leur dit :
    A. « Qui voulez-vous que je vous relâche :
    Barabbas ? ou Jésus, appelé le Christ ? »
    L. Il savait en effet que c’était par jalousie qu’on avait livré Jésus.
    Tandis qu’il siégeait au tribunal,
    sa femme lui fit dire :
    A. « Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste,
    car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. »
    L. Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules
    à réclamer Barabbas
    et à faire périr Jésus.

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  2. Le gouverneur reprit :
    A. « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? »
    L. Ils répondirent :
    F. « Barabbas ! »
    L. Pilate leur dit :
    A. « Que ferai-je donc de Jésus
    appelé le Christ ? »
    L. Ils répondirent tous :
    F. « Qu’il soit crucifié ! »
    L. Pilate demanda :
    A. « Quel mal a-t-il donc fait ? »
    L. Ils criaient encore plus fort :
    F. « Qu’il soit crucifié ! »
    L. Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien,
    sinon à augmenter le tumulte,
    prit de l’eau et se lava les mains devant la foule,
    en disant :
    A. « Je suis innocent du sang de cet homme :
    cela vous regarde ! »
    L. Tout le peuple répondit :
    F. « Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants ! »
    L. Alors, il leur relâcha Barabbas ;
    quant à Jésus, il le fit flageller,
    et il le livra pour qu’il soit crucifié.

    Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire
    et rassemblèrent autour de lui toute la garde.
    Ils lui enlevèrent ses vêtements
    et le couvrirent d’un manteau rouge.
    Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne,
    et la posèrent sur sa tête ;
    ils lui mirent un roseau dans la main droite
    et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant :
    F. « Salut, roi des Juifs ! »
    L. Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau,
    et ils le frappaient à la tête.
    Quand ils se furent bien moqués de lui,
    ils lui enlevèrent le manteau,
    lui remirent ses vêtements,
    et l’emmenèrent pour le crucifier.

    En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène,
    et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix de Jésus.
    Arrivés en un lieu dit Golgotha,
    c’est-à-dire : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire),
    ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ;
    il en goûta, mais ne voulut pas boire.
    Après l’avoir crucifié,
    ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ;
    et ils restaient là, assis, à le garder.
    Au-dessus de sa tête
    ils placèrent une inscription indiquant le motif de sa condamnation :
    « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »
    Alors on crucifia avec lui deux bandits,
    l’un à droite et l’autre à gauche.
    Les passants l’injuriaient en hochant la tête ;
    ils disaient :
    F. « Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours,
    sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu,
    et descends de la croix ! »
    L. De même, les grands prêtres se moquaient de lui
    avec les scribes et les anciens, en disant :
    A. « Il en a sauvé d’autres,
    et il ne peut pas se sauver lui-même !
    Il est roi d’Israël :
    qu’il descende maintenant de la croix,
    et nous croirons en lui !
    Il a mis sa confiance en Dieu.
    Que Dieu le délivre maintenant,
    s’il l’aime !
    Car il a dit :
    ‘Je suis Fils de Dieu.’ »
    L. Les bandits crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière.

    À partir de la sixième heure (c’est-à-dire : midi),
    l’obscurité se fit sur toute la terre
    jusqu’à la neuvième heure.
    Vers la neuvième heure,
    Jésus cria d’une voix forte :
    X. « Éli, Éli, lema sabactani ? »,
    L. ce qui veut dire :
    X. « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
    L. L’ayant entendu,
    quelques-uns de ceux qui étaient là disaient :
    F. « Le voilà qui appelle le prophète Élie ! »
    L. Aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge
    qu’il trempa dans une boisson vinaigrée ;
    il la mit au bout d’un roseau,
    et il lui donnait à boire.
    Les autres disaient :
    F. « Attends !
    Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »
    L. Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri,
    rendit l’esprit.

    (Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)

    Et voici que le rideau du Sanctuaire se déchira en deux,
    depuis le haut jusqu’en bas ;
    la terre trembla et les rochers se fendirent.
    Les tombeaux s’ouvrirent ;
    les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent,
    et, sortant des tombeaux après la résurrection de Jésus,
    ils entrèrent dans la Ville sainte,
    et se montrèrent à un grand nombre de gens.
    À la vue du tremblement de terre et de ces événements,
    le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus,
    furent saisis d’une grande crainte et dirent :
    A. « Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu ! »

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  3. PAROLES DU SAINT PÈRE
    Jésus nous montre comment affronter les moments difficiles et les tentations les plus insidieuses, en gardant dans nos cœurs une paix qui n'est pas détachement, ni impassibilité ou héroïsme, mais un abandon confiant au Père et à sa volonté de salut, de vie, de miséricorde. Aujourd'hui encore, alors qu'il entre à Jérusalem, il nous montre le chemin. Car dans cet événement, le Malin, le Prince de ce monde avait une carte à jouer : la carte du triomphalisme, et le Seigneur a répondu en restant fidèle à sa voie, la voie de l'humilité. (Homélie du Dimanche des Rameaux - 14 avril 2019)

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