Comme ils sont beaux sur les montagnes, les pas du messager, celui qui annonce la paix, qui porte la bonne nouvelle, qui annonce le salut, et vient dire à Sion : « Il règne, ton Dieu ! » Écoutez la voix des guetteurs : ils élèvent la voix, tous ensemble ils crient de joie car, de leurs propres yeux, ils voient le Seigneur qui revient à Sion. Éclatez en cris de joie, vous, ruines de Jérusalem, car le Seigneur console son peuple, il rachète Jérusalem ! Le Seigneur a montré la sainteté de son bras aux yeux de toutes les nations. Tous les lointains de la terre ont vu le salut de notre Dieu.
DEUXIÈME LECTURE
Lecture de la lettre aux Hébreux (He 1, 1-6)
À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ; mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes. Rayonnement de la gloire de Dieu, expression parfaite de son être, le Fils, qui porte l’univers par sa parole puissante, après avoir accompli la purification des péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les hauteurs des cieux ; et il est devenu bien supérieur aux anges, dans la mesure même où il a reçu en héritage un nom si différent du leur. En effet, Dieu déclara-t-il jamais à un ange : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ? Ou bien encore : Moi, je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils ? À l’inverse, au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit : Que se prosternent devant lui tous les anges de Dieu. Évangile du jour
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 1, 1-18)
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » Tous, nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.
3. FAUSTI - L'acceptation ou non de la Parole qui, depuis Eden, est une question de vie ou de mort pour l'homme, est le thème fondamental de l'Évangile de Jean: qui accepte la Parole a la dignité de la Parole Elle-même: " devient "ce que Elle est. C'est un développement de transformation: la Parole nous fait devenir fils, nous mettant en dialogue avec le Père.Notre génération en tant que fils de Dieu est l'œuvre de Dieu Lui-même à travers la Parole.Ce ne sera pas le sang ou la chair ou la volonté de l'homme à nous engendrer fils de Dieu, mais la chair et le sang du Fils de l'homme, qui fait la Volonté du Père. La Parole ne prend pas "apparence" humaine, ne porte pas notre chair comme un vêtement, "devient" chair, homme, corps. Dieu assume une nouvelle relation avec sa créature, qui est de se mettre au-dessus d'elle afin de communiquer pleinement avec elle. Dieu est "un" homme! Pas un homme "divin et universel", avec un corps éthéré fait de lumière. Dieu est un homme réel et concret: Jésus.Toute fragilité, faiblesse et limitation, l'être-pour-la-mort de notre condition, devient sienne.Et précisément sa chair, et rien d'autre, révèle la gloire.Nous luttons pour penser à un Dieu qui veut être comme nous. Si une pensée faible nous effraie, un Dieu faible nous scandalise définitivement. Quelle sécurité et quelle fiabilité peut-Il nous offrir, toujours à la recherche d'un rocher stable sur lequel baser notre existence? Dieu est totalement Autre, Autre aussi de notre concept d'autre chose. Totalement Autre pour être comme nous. "Personne n'a jamais vu Dieu. Le Fils unique, qui est dans le sein du Père, Il L'a fait connaître". Voir la mère est naître, voir Dieu est venir à la lumière de son propre visage. Nostalgie de Celui devant Lequel l'homme est lui-même, l'homme est le désir de voir Dieu, Son Visage caché . Mais personne ne L'a jamais vu, parce que, depuis le début, Adam Lui a tourné le dos. Nous n' avons pas image de Lui, parce que la seule image et la ressemblance sommes nous, si nous sommes devant Lui C'est Lui notre place naturelle , nous sommes ailleurs dehors place, souffrants comme un os disloqué, étrangers à nous-mêmes et à tout. Jésus-Christ, le Fils Unique, Dieu engendré, qui est vers le sein du Père, avec ses œuvres et ses Paroles, avec Sa vie et Sa mort, nous a montré Dieu, au point de dire: "Celui qui m'a vu a vu le Père" (14.9). Il est en fait le Verbe, qui pour cette raison est devenue "Chair". Le début de l'Evangile de Jean nous emmène, avec un battement d'ailes, sur l'espace et au-delà du temps, au-delà de toute la création, pour nous montrer qui est Jésus, l'homme pleinement habilité nous narrer l'invisible .
RispondiEliminaPREMIÈRE LECTURE
Lecture du livre du prophète Isaïe
(Is 52, 7-10)
Comme ils sont beaux sur les montagnes,
les pas du messager,
celui qui annonce la paix,
qui porte la bonne nouvelle,
qui annonce le salut,
et vient dire à Sion :
« Il règne, ton Dieu ! »
Écoutez la voix des guetteurs :
ils élèvent la voix,
tous ensemble ils crient de joie
car, de leurs propres yeux,
ils voient le Seigneur qui revient à Sion.
Éclatez en cris de joie,
vous, ruines de Jérusalem,
car le Seigneur console son peuple,
il rachète Jérusalem !
Le Seigneur a montré la sainteté de son bras
aux yeux de toutes les nations.
Tous les lointains de la terre
ont vu le salut de notre Dieu.
DEUXIÈME LECTURE
Lecture de la lettre aux Hébreux
(He 1, 1-6)
À bien des reprises
et de bien des manières,
Dieu, dans le passé,
a parlé à nos pères par les prophètes ;
mais à la fin, en ces jours où nous sommes,
il nous a parlé par son Fils
qu’il a établi héritier de toutes choses
et par qui il a créé les mondes.
Rayonnement de la gloire de Dieu,
expression parfaite de son être,
le Fils, qui porte l’univers
par sa parole puissante,
après avoir accompli la purification des péchés,
s’est assis à la droite de la Majesté divine
dans les hauteurs des cieux ;
et il est devenu bien supérieur aux anges,
dans la mesure même où il a reçu en héritage
un nom si différent du leur.
En effet, Dieu déclara-t-il jamais à un ange :
Tu es mon Fils,
moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ?
Ou bien encore :
Moi, je serai pour lui un père,
et lui sera pour moi un fils ?
À l’inverse, au moment d’introduire le Premier-né
dans le monde à venir,
il dit :
Que se prosternent devant lui
tous les anges de Dieu.
Évangile du jour
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
(Jn 1, 1-18)
Au commencement était le Verbe,
et le Verbe était auprès de Dieu,
et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
C’est par lui que tout est venu à l’existence,
et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
En lui était la vie,
et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres,
et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu ;
son nom était Jean.
Il est venu comme témoin,
pour rendre témoignage à la Lumière,
afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière,
mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Le Verbe était la vraie Lumière,
qui éclaire tout homme
en venant dans le monde.
Il était dans le monde,
et le monde était venu par lui à l’existence,
mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez lui,
et les siens ne l’ont pas reçu.
Mais à tous ceux qui l’ont reçu,
il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu,
eux qui croient en son nom.
Ils ne sont pas nés du sang,
ni d’une volonté charnelle,
ni d’une volonté d’homme :
ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s’est fait chair,
il a habité parmi nous,
et nous avons vu sa gloire,
la gloire qu’il tient de son Père
comme Fils unique,
plein de grâce et de vérité.
Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant :
« C’est de lui que j’ai dit :
Celui qui vient derrière moi
est passé devant moi,
car avant moi il était. »
Tous, nous avons eu part à sa plénitude,
nous avons reçu grâce après grâce ;
car la Loi fut donnée par Moïse,
la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l’a jamais vu ;
le Fils unique, lui qui est Dieu,
lui qui est dans le sein du Père,
c’est lui qui l’a fait connaître.
3. FAUSTI - L'acceptation ou non de la Parole qui, depuis Eden, est une question de vie ou de mort pour l'homme, est le thème fondamental de l'Évangile de Jean: qui accepte la Parole a la dignité de la Parole Elle-même: " devient "ce que Elle est.
RispondiEliminaC'est un développement de transformation: la Parole nous fait devenir fils, nous mettant en dialogue avec le Père.Notre génération en tant que fils de Dieu est l'œuvre de Dieu Lui-même à travers la Parole.Ce ne sera pas le sang ou la chair ou la volonté de l'homme à nous engendrer fils de Dieu, mais la chair et le sang du Fils de l'homme, qui fait la Volonté du Père.
La Parole ne prend pas "apparence" humaine, ne porte pas notre chair comme un vêtement, "devient" chair, homme, corps. Dieu assume une nouvelle relation avec sa créature, qui est de se mettre au-dessus d'elle afin de communiquer pleinement avec elle. Dieu est "un" homme! Pas un homme "divin et universel", avec un corps éthéré fait de lumière. Dieu est un homme réel et concret: Jésus.Toute fragilité, faiblesse et limitation, l'être-pour-la-mort de notre condition, devient sienne.Et précisément sa chair, et rien d'autre, révèle la gloire.Nous luttons pour penser à un Dieu qui veut être comme nous. Si une pensée faible nous effraie, un Dieu faible nous scandalise définitivement. Quelle sécurité et quelle fiabilité peut-Il nous offrir, toujours à la recherche d'un rocher stable sur lequel baser notre existence?
Dieu est totalement Autre, Autre aussi de notre concept d'autre chose.
Totalement Autre pour être comme nous. "Personne n'a jamais vu Dieu. Le Fils unique, qui est dans le sein du Père, Il L'a fait connaître".
Voir la mère est naître, voir Dieu est venir à la lumière de son propre visage.
Nostalgie de Celui devant Lequel l'homme est lui-même, l'homme est le désir de voir Dieu, Son Visage caché .
Mais personne ne L'a jamais vu, parce que, depuis le début, Adam Lui a tourné le dos.
Nous n' avons pas image de Lui, parce que la seule image et la ressemblance sommes nous, si nous sommes devant Lui
C'est Lui notre place naturelle , nous sommes ailleurs dehors place, souffrants comme un os disloqué, étrangers à nous-mêmes et à tout.
Jésus-Christ, le Fils Unique, Dieu engendré, qui est vers le sein du Père, avec ses œuvres et ses Paroles, avec Sa vie et Sa mort, nous a montré Dieu, au point de dire: "Celui qui m'a vu a vu le Père" (14.9).
Il est en fait le Verbe, qui pour cette raison est devenue "Chair".
Le début de l'Evangile de Jean nous emmène, avec un battement d'ailes, sur l'espace et au-delà du temps, au-delà de toute la création, pour nous montrer qui est Jésus, l'homme pleinement habilité nous narrer l'invisible .