venerdì 20 gennaio 2023

A -3 DIMANCHE T .O. DIMANCHE DE LA PAROLE DE DIEU




 

6 commenti:

  1. Livre d'Isaïe 8,23b.9,1-3.
    Dans un premier temps, le Seigneur a couvert de honte le pays de Zabulon et le pays de Nephtali ; mais ensuite, il a couvert de gloire la route de la mer, le pays au-delà du Jourdain, et la Galilée des nations.
    Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi.
    Tu as prodigué la joie, tu as fait grandir l’allégresse : ils se réjouissent devant toi, comme on se réjouit de la moisson, comme on exulte au partage du butin.
    Car le joug qui pesait sur lui, la barre qui meurtrissait son épaule, le bâton du tyran, tu les as brisés comme au jour de Madiane.


    Psaume 27(26)

    Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
    de qui aurais-je crainte ?
    Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
    devant qui tremblerais-je ?

    J'ai demandé une chose au Seigneur,
    la seule que je cherche :
    habiter la maison du Seigneur
    tous les jours de ma vie.

    Mais, j'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
    sur la terre des vivants.
    « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
    espère le Seigneur. »

    Première lettre de saint Paul Apôtre
    aux Corinthiens 1,10-13.17.
    Frères, je vous exhorte au nom de notre Seigneur Jésus Christ : ayez tous un même langage ; qu’il n’y ait pas de division entre vous, soyez en parfaite harmonie de pensées et d’opinions.
    Il m’a été rapporté à votre sujet, mes frères, par les gens de chez Chloé, qu’il y a entre vous des rivalités.
    Je m’explique. Chacun de vous prend parti en disant : « Moi, j’appartiens à Paul », ou bien : « Moi, j’appartiens à Apollos », ou bien : « Moi, j’appartiens à Pierre », ou bien : « Moi, j’appartiens au Christ ».
    Le Christ est-il donc divisé ? Est-ce Paul qui a été crucifié pour vous ? Est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ?
    Le Christ, en effet, ne m’a pas envoyé pour baptiser, mais pour annoncer l’Évangile, et cela sans avoir recours au langage de la sagesse humaine, ce qui rendrait vaine la croix du Christ.

    Évangile de Jésus-Christ
    selon saint Matthieu 4,12-23.

    Quand Jésus apprit l’arrestation de Jean le Baptiste, il se retira en Galilée.
    Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord de la mer de Galilée,
    dans les territoires de Zabulon et de Nephtali.
    C’était pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe :
    ‘Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée des nations !
    Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays
    et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée.’
    À partir de ce moment, Jésus commença à proclamer : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. »
    Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs.
    Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
    Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
    De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean,
    qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela.
    Aussitôt, laissant la barque et leur père, ils le suivirent.
    Jésus parcourait toute la Galilée ; il enseignait dans leurs synagogues, proclamait l’Évangile du Royaume,
    guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple.
    PAROLE DU SEIGNEUR

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  2. FAUSTI - Cette pièce marque le passage entre l'activité du Précurseur et celle du Messie.
    John n'est pas "arrêté". Son témoignage ne s'arrête pas ; au contraire, il arrive à destination en devenant martyr.
    Après sa retraite dans le désert et l'arrestation du Baptiste, Jésus retourne en Galilée ; cependant, il ne se rend pas dans son pays, mais à Capharnaüm. Le geste de Jésus, fait pour des raisons prudentielles, répond à un plan providentiel. Ce qui aurait pu sembler être une fuite est l'accomplissement de la prophétie d'Isaïe, qui avait parlé de la libération de cette terre (733 av. J.-C.), c'est une prophétie de ce qui est accompli par le ministère de Jésus.
    La prophétie d'Isaïe parle des Galiléens sous l'oppression de l'esclavage. La lumière est donnée à tous !
    Ainsi, Jésus vainc l'ennemi, non par ses propres moyens, mais par la voix et la lumière de la Parole.
    Le début de Son ministère est considéré comme le lever du soleil, l'aube du nouveau jour.
    Sa venue est "le jour de Dieu". prédit par les Prophètes, mettant fin à la nuit du monde.
    Les païens ont également vu la Lumière de son étoile (2,2), qui les a mis en route vers Jérusalem.
    La Lumière est grande et s'élève au cœur des ténèbres. La lutte entre la lumière et les ténèbres c'est le duel vérité/foi, liberté/esclavage, vie/mort, qui interprète le drame de Jésus, Lumière du monde.
    "Il a commencé à proclamer et à dire" Jésus ne donne pas de sermons moraux ni d'explications philosophiques ou théologiques. Il proclame publiquement, et dit à chacun en privé, un fait tant attendu : le jour de Dieu est venu, dont le Baptiste était, avec les autres prophètes, l'étoile du matin (2 P 1, 19). Se convertir, se tourner vers la Lumière, ouvrir les yeux est désormais la seule condition pour être dans le jour qui est déjà là. Le Royaume, d'abord attendu et maintenant présent en Jésus, est celui du Père, dans lequel nous vivons comme des enfants et des frères.
    Le mot "royaume" contient tous les désirs de l'homme, voire la promesse de Dieu, qui surpasse toute renommée (Ps 138, 2).
    Il suffit que nous nous convertissons, en changeant de direction à nos yeux et à nos pieds.
    "Marcher sur le bord de la mer", l'eau rappelle à la fois la Genèse et l'Exode, la nouvelle création et la libération.
    Jésus, assis quand il enseigne avec la Parole, marche quand Il enseigne avec la Vie.
    Il est le Verbe et la Voie.
    Il doit être écouté et suivi, comme le nuage qui guide le peuple vers la terre promise. Les disciples sont appelés à faire Son propre chemin, lumineux pour ceux qui vont vers la liberté et sombre pour les autres ( Ex 14,20).
    C'est le passage des ténèbres à la lumière (4:16), la venue à la lumière de l'homme nouveau.
    Tout l'Evangile raconte cette naissance, qui est un Exode de la condition d'esclave à celle de fils.
    "Comment Dieu me voit-il ? Jésus dit de chacun de nous au Père : "Tu les as aimés comme Tu m'as aimé" (Jn 17, 23). Voir comment il me voit, connaître comment je suis connu par Lui c'est un bonheur sans fin (1 Jn 3,2). Comprendre Sa " passion pour moi " - " ll m'a aimé et S'est donné pour moi " dit Paul ( Gal 2,20) - c'est comprendre Qui Il est, l'Amour absolu pour moi, et qui je suis, infiniment aimé de Lui.
    "Deux frères" Mon appel est à la fraternité, car je suis un fils. Par rapport au frère, je réalise le nom qui m'a été donné par le Père : je reçois mon nom secret et j'existe en tant que fils.
    "Viens derrière moi" C'est une proposition personnelle et directe, pour aller près de Lui et Le suivre.
    Jésus est le Verbe Lui-même, le Fils de Dieu. En Le suivant, je deviens moi aussi ce qu'Il est... Fils.
    Jésus n'est pas un enseignant que le disciple choisit.
    C'est le Seigneur Lui-même qui nous choisit pour être avec Lui.



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  3. -->"Ils, à la fois..." La rapidité de la réponse est soulignée.
    Ils laissent tout, même les moyens du travail, dont ils tirent leur subsistance, aussi modeste soit-elle.
    Ils le font non pas avec tristesse, mais avec la joie de ceux qui ont trouvé le trésor (13:44).
    Il ne s'agit pas de privation, mais du choix de ce qui est le plus important pour eux.
    La signature de Dieu sur la bonté d'un choix est une "consolation". avant, et surtout après.
    Le prix peut aussi être élevé : on laisse tout !
    Mais parce que on reçoit infiniment plus.

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  4. BENOÎT XVI

    ANGÉLUS 27 janvier 2008



    Chers frères et sœurs !

    Dans la liturgie de ce jour, l'évangéliste Matthieu, qui nous accompagnera tout au long de cette année liturgique, présente le début de la mission publique du Christ. Celle-ci consiste essentiellement dans la prédication du Royaume de Dieu et la guérison des malades, pour démontrer que ce Royaume est proche, plus exactement, qu'il est désormais au milieu de nous. Jésus commence à prêcher en Galilée, la région dans laquelle il a grandi, un territoire de "périphérie" par rapport au centre de la nation juive qu'est la Judée, et dans celle-ci, Jérusalem. Mais le prophète Isaïe avait annoncé que cette terre, assignée aux tribus de Zabulon et de Nephtali, connaîtrait un avenir glorieux : que le peuple plongé dans les ténèbres verrait une grande lumière (cf. Is 8, 23-9, 1), la lumière du Christ et de son Évangile (cf. Mt 4, 12-16). Au temps de Jésus, le terme "évangile" était utilisé par les empereurs romains pour leurs proclamations. Indépendamment du contenu, celles-ci étaient définies comme de "bonnes nouvelles", c'est-à-dire des annonces de salut, car l'empereur était considéré comme le seigneur du monde et chacun de ses édits comme annonciateur de bien. Le fait d'appliquer cette parole à la prédication de Jésus a donc eu un sens fortement critique, comme pour dire : "Le Seigneur du monde est Dieu, et non l'empereur, et le véritable Evangile est celui de Jésus Christ".

    La "bonne nouvelle" que Jésus proclame se résume en ces paroles : "Le royaume de Dieu - ou royaume des cieux - est proche" (Mt 4, 17 ; Mc 1, 15). Que signifie cette expression ? Elle n'indique certes pas un royaume terrestre délimité dans l'espace et dans le temps, mais elle annonce que c'est Dieu qui règne, que c'est Dieu le Seigneur et que sa seigneurie est présente, actuelle, qu'elle est en train de se réaliser. La nouveauté du message du Christ est donc qu'en Lui Dieu s'est fait proche, qu'il règne désormais au milieu de nous, comme le démontrent les miracles et les guérisons qu'il accomplit. Dieu règne dans le monde à travers son Fils fait homme et avec la force de l'Esprit Saint qui est appelé "le doigt de Dieu" (cf. Lc 11, 20). Là où Jésus arrive, l'Esprit créateur apporte la vie et les hommes sont guéris des maladies du corps et de l'esprit. La seigneurie de Dieu se manifeste alors dans la guérison intégrale de l'homme. Jésus veut ainsi révéler le visage du vrai Dieu, le Dieu proche, plein de miséricorde pour tout être humain; le Dieu qui nous donne la vie, sa vie, en abondance. Le royaume de Dieu est donc la vie qui s'affirme sur la mort, la lumière de la vérité qui dissipe les ténèbres de l'ignorance et du mensonge.

    Prions la Très Sainte Vierge Marie afin qu'elle obtienne toujours pour l'Église cette même passion pour le Royaume de Dieu qui a animé la mission de Jésus Christ: passion pour Dieu, pour sa seigneurie d'amour et de vie; passion pour l'homme, rencontré dans la vérité avec le désir de lui donner le trésor le plus précieux : l'amour de Dieu, son Créateur et Père.

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  5. DIMANCHE DE LA PAROLE DE DIEU

    HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS 26 janvier 2020

    « Jésus commença à proclamer ». (Mt 4,17). C’est ainsi que l’évangéliste Matthieu introduit le ministère de Jésus. Lui, la Parole de Dieu, il est venu pour nous parler avec ses paroles et avec sa vie. En ce premier Dimanche de la Parole de Dieu, rendons-nous aux origines de sa prédication, aux sources de la Parole de vie. L’Evangile de ce jour nous y aide (Mt 4, 12-23), il nous dit comment, où et à qui Jésus a commencé à prêcher.

    1. Comment a-t-il commencé ? Avec une phrase très simple : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche » (v.17). Cette phrase est à la base de tous ses discours : nous dire que le règne des cieux est proche. Qu’est-ce que cela signifie ? Par règne des cieux, on entend le règne de Dieu, autrement dit, sa manière de régner, de se présenter face à nous. Maintenant, Jésus nous dit que le règne des cieux est proche, que Dieu est proche. Voilà la nouveauté, le premier message : Dieu n’est pas loin, celui qui habite les cieux est descendu sur la terre, il s’est fait homme. Il a ôté les barrières, il a supprimé les distances. Nous ne l’avons pas mérité : il est descendu, il est venu à notre rencontre. Et cette proximité de Dieu à son peuple est son habitude, depuis le début, déjà dans l’Ancien Testament. Il disait au peuple : “pense : quel peuple a ses dieux aussi proches que je suis proche de toi ?” (cf. Dt 4, 7). Et cette proximité s’est faite chair en Jésus.

    C’est un message de joie : Dieu est venu nous visiter, en personne, en se faisant homme. Il n’a pas pris notre condition humaine par sens de responsabilité, non, mais par amour. Par amour il a pris notre humanité, parce qu’on prend ce qu’on aime. Dieu a pris notre humanité parce qu’il nous aime et il veut nous donner gratuitement le salut que, seuls, nous ne pouvons pas obtenir. Il désire demeurer avec nous, nous donner la beauté de vivre, la paix du cœur, la joie d’être pardonnés et de nous sentir aimés.

    Alors, nous comprenons l’invitation directe de Jésus : "Convertissez-vous", c’est-à-dire "change de vie". Changez de vie parce qu’une nouvelle manière de vivre a commencé : le temps de vivre pour soi est fini, le temps de vivre avec Dieu et pour Dieu, avec les autres et pour les autres, avec amour et par amour, a commencé. Aujourd’hui, Jésus te répète à toi aussi : "Courage, je suis près de toi, donne-moi de la place et ta vie changera !". Jésus frappe à la porte. C’est pourquoi le Seigneur te donne sa Parole, pour que tu l’accueilles comme la lettre d’amour qu’il a rédigée pour toi, pour te faire sentir qu’il est proche de toi. Sa Parole nous console et nous encourage. En même temps, elle provoque la conversion, elle nous secoue, nous libère de la paralysie de l’égoïsme. Parce que sa Parole a ce pouvoir : changer la vie, faire passer de l’obscurité à la lumière. Voilà la force de sa Parole.

    2. Si nous voyons le lieu où Jésus a commencé à prêcher, nous découvrons qu’il a commencé dans les régions considérées alors comme "ténébreuses". La première lecture et l’Evangile nous parlent en effet, de ceux qui se trouvaient « dans le pays et l’ombre de la mort » : ce sont les habitants du « pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée des nations » (Mt 4, 15-16 ; cf. Is 8, 23-9,1). Galilée des nations : la région où Jésus a commencé à prêcher était appelée ainsi parce qu’elle était habitée par divers peuples, elle était un vrai mélange de peuples, de langues et de cultures. La Route de la mer, qui était un carrefour, en effet, passait par là. Y vivaient des pécheurs, des commerçants et des étrangers : ce n’était évidemment pas le lieu de la pureté religieuse du peuple élu. Et pourtant, Jésus a commencé par-là : non pas à l’entrée du temple de Jérusalem, mais dans la partie opposée du pays, dans la Galilée des nations, dans un lieu frontière. Il a commencé par une périphérie.

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  6. ---->Nous pouvons en recueillir un message : la Parole qui nous sauve ne va pas à la recherche de lieux préservés, stérilisés, sûrs. Elle va dans nos complexités, dans nos ténèbres. Aujourd’hui comme hier, Dieu désire visiter ces lieux où nous pensons qu’il ne va pas. Que de fois c’est nous, au contraire, qui fermons la porte, préférant tenir cachées nos confusions, nos opacités et nos duplicités. Nous les scellons en nous, pendant que nous allons vers le Seigneur avec quelque prière formelle, en faisant attention que sa vérité ne nous secoue pas à l’intérieur. Et cela, c’est une hypocrisie cachée. Mais Jésus, nous dit l’Evangile d’aujourd’hui, « parcourait toute la Galilée ; il enseignait dans leurs synagogues, proclamait l’Évangile du Royaume, guérissait toute maladie » (v. 23) : à travers toute cette région multiforme et complexe. De la même façon, il n’a pas peur d’explorer nos cœurs, nos lieux les plus rudes et les plus difficiles. Il sait que seul son pardon nous guérit, que seule sa présence nous transforme, que seule sa Parole nous renouvelle. A lui qui a parcouru la Route de la mer, ouvrons-lui nos routes les plus tortueuses – celles que nous avons en nous, et que nous ne voulons pas voir ou que nous cachons -, laissons entrer en nous sa Parole, qui est « vivante, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ; elle va jusqu’au point de partage de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; elle juge des intentions et des pensées du cœur » (He 4, 12).

    3. Enfin, à qui Jésus a-t-il commencé à parler ? L’Evangile dit : « Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs. Jésus leur dit : "Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes" » (Mt 4, 18-19). Les premiers destinataires de l’appel ont été des pêcheurs : non pas des personnes soigneusement choisies selon leurs capacités ou des hommes pieux qui étaient dans le temple en train de prier, mais des gens ordinaires qui travaillaient.

    Notons ce que Jésus leur dit : je vous ferai pêcheurs d’hommes. Il parle aux pêcheurs et utilise un langage qui leur est compréhensible. Il les attire à partir de leur vie : il les appelle là où ils sont et comme ils sont, pour les entrainer dans sa mission. « Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent » (v. 20). Pourquoi aussitôt ? Simplement parce qu’ils se sont sentis attirés. Ils n’ont pas été rapides et prêts parce qu’ils avaient reçu un ordre, mais parce qu’ils étaient attirés par l’amour. Pour suivre Jésus les bonnes résolutions ne suffisent pas, mais il faut écouter chaque jour son appel. Lui seul, qui nous connaît et nous aime profondément, nous fait prendre le large dans la mer de la vie. Comme il l’a fait avec ces disciples qui l’ont écouté.
    Pour cela nous avons besoin de sa Parole : écouter, au milieu des milliers de paroles de chaque jour, cette seule Parole qui ne nous parle pas des choses, mais qui nous parle de la vie.
    Chers frères et sœurs, faisons place en nous à la Parole de Dieu ! Lisons quotidiennement quelques versets de la Bible. Commençons par l’Evangile : tenons-le ouvert sur la table à la maison, portons-le avec nous dans la poche ou dans le sac, lisons-le sur le téléphone portable, laissons-le nous inspirer chaque jour. Nous découvrirons que Dieu est proche, qu’il illumine nos ténèbres, et qu’avec amour il conduit au large notre vie.

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