mercoledì 5 agosto 2020

A - 19 DIMANCHE T.O.


4 commenti:

  1. Première lecture

    Lecture du premier livre des Rois
    (1 R 19, 9a.11-13a)

    En ces jours-là,
    lorsque le prophète Élie fut arrivé à l’Horeb, la montagne de Dieu,
    il entra dans une caverne
    et y passa la nuit.
    Le Seigneur dit :
    « Sors et tiens-toi sur la montagne devant le Seigneur,
    car il va passer. »
    À l’approche du Seigneur,
    il y eut un ouragan, si fort et si violent
    qu’il fendait les montagnes et brisait les rochers,
    mais le Seigneur n’était pas dans l’ouragan ;
    et après l’ouragan, il y eut un tremblement de terre,
    mais le Seigneur n’était pas dans le tremblement de terre ;
    et après ce tremblement de terre, un feu,
    mais le Seigneur n’était pas dans ce feu ;
    et après ce feu, le murmure d’une brise légère.
    Aussitôt qu’il l’entendit,
    Élie se couvrit le visage avec son manteau,
    il sortit et se tint à l’entrée de la caverne.



    Deuxième lecture

    Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains
    (Rm 9, 1-5)

    Frères,
    c’est la vérité que je dis dans le Christ,
    je ne mens pas,
    ma conscience m’en rend témoignage dans l’Esprit Saint :
    j’ai dans le cœur une grande tristesse,
    une douleur incessante.
    Moi-même, pour les Juifs, mes frères de race,
    je souhaiterais être anathème, séparé du Christ :
    ils sont en effet Israélites,
    ils ont l’adoption, la gloire, les alliances,
    la législation, le culte, les promesses de Dieu ;
    ils ont les patriarches,
    et c’est de leur race que le Christ est né,
    lui qui est au-dessus de tout,
    Dieu béni pour les siècles. Amen.

    ÉVANGILE DU JOUR
    Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
    (Mt 14, 22-33)

    Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert,
    Jésus obligea les disciples à monter dans la barque
    et à le précéder sur l’autre rive,
    pendant qu’il renverrait les foules.
    Quand il les eut renvoyées,
    il gravit la montagne, à l’écart, pour prier.
    Le soir venu, il était là, seul.
    La barque était déjà à une bonne distance de la terre,
    elle était battue par les vagues,
    car le vent était contraire.

    Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux
    en marchant sur la mer.
    En le voyant marcher sur la mer,
    les disciples furent bouleversés.
    Ils dirent :
    « C’est un fantôme. »
    Pris de peur, ils se mirent à crier.
    Mais aussitôt Jésus leur parla :
    « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! »
    Pierre prit alors la parole :
    « Seigneur, si c’est bien toi,
    ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »
    Jésus lui dit :
    « Viens ! »
    Pierre descendit de la barque
    et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
    Mais, voyant la force du vent, il eut peur
    et, comme il commençait à enfoncer, il cria :
    « Seigneur, sauve-moi ! »
    Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit
    et lui dit :
    « Homme de peu de foi,
    pourquoi as-tu douté ? »
    Et quand ils furent montés dans la barque,
    le vent tomba.
    Alors ceux qui étaient dans la barque
    se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent :
    « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »

    PAROLES DU SAINT PÈRE
    L'Évangile d'aujourd'hui nous rappelle que la foi dans le Seigneur et sa parole n'ouvre pas un chemin où tout est facile et paisible. La foi nous donne la certitude d'une Présence, la présence de Jésus qui nous pousse à surmonter les tempêtes existentielles, la certitude d'une main qui nous saisit pour nous aider à affronter les difficultés, nous montrant le chemin même quand il fait sombre. La foi, en bref, n'est pas une solution aux problèmes de la vie, mais elle nous soutient dans notre voyage et lui donne un sens. Cet épisode est une merveilleuse image de la réalité de l'Église de tous les temps. Ce qui la sauve n'est pas le courage et les qualités de son peuple : la garantie contre le naufrage est la foi dans le Christ et sa parole. (Angélus du 13 août 2017)

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  2. PSAUME 85
    Ta complaisance, Yahvé, est pour ta terre, tu fais revenir les captifs de Jacob;
    tu lèves les torts de ton peuple, tu couvres toute sa faute;
    tu retires tout ton emportement, tu reviens de l'ardeur de ta colère.
    Fais-nous revenir, Dieu de notre salut, apaise ton ressentiment contre nous!
    Seras-tu pour toujours irrité contre nous, garderas-tu ta colère d'âge en âge?
    Ne reviendras-tu pas nous vivifier, et ton peuple en toi se réjouira?
    Fais-nous voir, Yahvé, ton amour, que nous soit donné ton salut!
    J'écoute. Que dit Dieu? Ce que dit Yahvé, c'est la paix pour son peuple et ses amis, pourvu qu'ils ne reviennent à leur
    folie.
    Proche est son salut pour qui le craint, et la Gloire habitera notre terre.
    Amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix s'embrassent;
    Vérité germera de la terre, et des cieux se penchera la Justice;
    Yahvé lui-même donnera le bonheur et notre terre donnera son fruit;
    Justice marchera devant lui et de ses pas tracera un chemin.

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  3. FAUSTI - "O toi qui as peu de foi, pourquoi as-tu douté ?" demande Jésus à Pierre, appelé par Lui à marcher sur les eaux, comme Lui et avec Lui.
    Ce récit montre le chemin qui mène du bouleversement au courage de la foi, qui est cependant prouvé par le doute et la chute, qui dans l'expérience du salut atteint sa plénitude.
    Le doute, à mi-chemin entre l'incrédulité et la foi, est le passage obligé pour tous.
    Pour une foi consciente et adulte, il est nécessaire que le non-croyant doute de sa non-croyance et que le croyant doute de sa croyance. Le dogmatisme aveugle empêche l'accès à la vérité.
    Cependant, lorsqu'il va au fond, chacun s'ouvre à l'invocation du salut, au-delà de ce qu'il croit ou ne croit pas.
    Pierre représente chacun de nous et l'ensemble de l'Église.
    Lorsque nous tournons nos yeux vers le Seigneur et son appel, nous avons confiance et sommes capables d'avancer, lorsque nous regardons nos difficultés, nous avons peur et nous enfonçons.
    Après le don du pain, Jésus monte seul sur la montagne pour prier.
    Les disciples descendent, seuls, à la mer pour ramer.
    Après la nuit du pain vient un jour nouveau - celui des disciples seuls sur la barque - dans lequel Jésus est présent d'une autre manière, avec sa Parole nous ordonnant de faire son propre chemin, face à la même nuit qu'il a conquise.
    Nous nous retrouvons dans la nuit, avec le vent contraire, suspendus sur l'abîme agité qui veut nous avaler, luttant inutilement pour atteindre l'autre rive.
    C'est la condition de l'Eglise, appelée à affronter son propre chemin après Son Ascension sur la montagne.
    Enveloppés dans l'obscurité, suspendus entre ciel et abîme, les disciples sont loin du point de départ et du point d'arrivée. La situation est désolante.
    Ne pas être englouti par l'abîme est le rêve impossible de tout homme, surmonter la réalité qu'il connaît bien, faite de nuit, de solitude, de distance, de fatigue, de tourment, d'angoisse, de terreur et de naufrage.
    Marcher sur la mer est le thème de la pièce. C'est ce que le disciple est appelé à faire, sur la Parole de son Seigneur.
    Celui qui est joué par la peur échange ses fantaisies contre la réalité et la réalité contre la fantaisie.
    Les disciples pensent que le Vivant parmi eux est un fantôme, un mort. C'est le reproche que Paul adresse aux habitants de Corinthe, lorsqu'il dit que leur Eucharistie n'est pas un repas de la Cène, mais un repas de leur propre condamnation, parce qu'ils font le contraire de ce qu'ils célèbrent.
    (1 Cor 11:17-34).
    La peur est un manque de foi.
    La foi, au contraire, est le courage de croire et d'oser l'impossible, impossible pour l'homme, mais pas pour Dieu.
    Celui qui marche sur l'eau n'est pas un fantôme mais "je suis". Jésus lui-même.
    "Je suis" rappelle la révélation du Dieu de l'Exode. Le salut par l'eau n'est pas une illusion. C'est la peur qui leur fait croire que la réalité de Dieu est une illusion.
    "Venez !" C'est la vocation ultime. Sur Sa Parole, nous sommes appelés par Lui à marcher comme Lui et avec Lui sur l'abîme. En lui obéissant, Pierre parvient à faire comme Lui.
    L'esprit contraire effraie Pierre. S'il regarde Jésus ,il marche, s'il regarde ses peurs, il coule.
    Le "bras tendu" indique l'intervention de Dieu, qui saisit et sauve ceux qui l'invoquent des grandes eaux.
    La foi est là, mais elle est faible, insuffisante face à des épreuves aussi difficiles comme celle-ci.
    Mais le cri reste toujours dans le cœur : "Seigneur, sauve-moi !"
    C'est la racine inaliénable de la foi.
    L'expérience du salut qui en résulte conduit à la paix et à la reconnaissance du Seigneur.
    Le chemin de la confiance et de la reconnaissance dure toute une vie.
    Le salut conduit à l'adoration, au baiser du Seigneur, but de l'Evangile.

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  4. DANIEL ANGE …(Ed.1982) de “Liban, terre de feu... “ Lève-toi, veille et crie dans la nuit!
    Le Liban meurt! C'est mon cri vers toi, mon frère, homme de conscience. Cet un lueur dans la nuit me dit que tu peux le sauver, que seule la prière peut le sauver.
    Ta prière faite dans la foi peut le sauver et “deplacer les montagnes”
    Les medecins du monde civilisé, oriental et occidental, le regardent, les mains croiseés et la bouche bée... Les affligés de ce monde se consolent en le regardant. ..
    Toi seul, ami des amis de Dieu, peu le sauver, ta prière peut le sauver.
    J'ai dû me rendre sur le sol natal et mettre mon doigt dans chacune de ses plaies.
    Depuis je n'ai pu me désolidariser de mon corp,le Liban,et de ses membres, mes compatriotes.
    Alos l'infection de ses plaies gagna ma chair et mes os...
    Étant présent, puis loins de lui, mon coeur ne se console plus, mes poumons s'asphyxient , et je passe des nuits blanches comme le jour...
    Mes amis et conaissances me conseillent le repos. Mais dépuis quand un membre jouit-il du repos que son corp agonise?
    Je m'adresse à toi, mon frère, homme de confiance, toi sur qui je repose ma tête et j' épanche mon
    âme. A toi je crie : “le Liban meurt!” Il n'y a que tes prières , faites dans la foi,cette foi pour laquelle sont déjà morts des milliers de Libanais.
    Seule la foi puvait faire croire à Marie et Marthe que Lazar n'est pas mort, mais seulement qu'il repose. Et que Lazare puisse se dresser debout du sein de son tombeau, délié des chaînes de l'injustice de ce monde.
    À l'heure donc où se déchainent les injustices et la puissance du mal... dresse-toi, frère, , car la victoire est donnée, seulemente aux fills du Très Haut. Lève-toi et élève ta prière, et sauve le Liban.
    (...suivent paroles très touchantes...)
    Ce S.O.S. D'un jeune moine – hélas toujours d'actualité- qui l'entendra?
    Qui l'accueillera?

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