Ainsi parle le Seigneur : « La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ; ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. »
Deuxième lecture
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (Rm 8, 18-23)
Frères, j’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous. En effet la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise au pouvoir du néant, non pas de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation, pour connaître la liberté de la gloire donnée aux enfants de Dieu. Nous le savons bien, la création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore. Et elle n’est pas seule. Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons ; nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint, mais nous attendons notre adoption et la rédemption de notre corps.
Tu visites la terre et tu l’abreuves, Seigneur, tu bénis les semailles.
Tu visites la terre et tu l’abreuves, tu la combles de richesses ; les ruisseaux de Dieu regorgent d’eau, tu prépares les moissons.
Ainsi, tu prépares la terre, tu arroses les sillons ; tu aplanis le sol, tu le détrempes sous les pluies, tu bénis les semailles.
Tu couronnes une année de bienfaits, sur ton passage, ruisselle l’abondance. Au désert, les pâturages ruissellent, les collines débordent d’allégresse.
Les herbages se parent de troupeaux et les plaines se couvrent de blé. Tout exulte et chante !
ÉVANGILE DU JOUR Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 13, 1-9)
Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer. Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage. Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur sortit pour semer. Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger. D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde. Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché. D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés. D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
LES MOTS DU SAINT PÈRE Le semeur est Jésus. Nous constatons qu'avec cette image, il se présente comme celui qui ne s'impose pas, mais se propose ; il ne nous attire pas en nous conquérant, mais en se donnant : il jette la semence. Demandons-nous si notre cœur est ouvert pour accepter avec foi la semence de la Parole de Dieu. Demandons-nous si nos pierres de paresse sont encore nombreuses et grandes ; identifions et appelons par leur nom les ronces des vices. Ce faisant, Jésus, le bon semeur, sera heureux de faire un travail supplémentaire : purifier notre cœur, en enlevant les pierres et les épines qui étouffent la Parole. ANGELUS - Dimanche 16 juillet 2017
FAUSTI - "Le semeur est sorti pour semer" Jésus explique le mystère de Sa Vie : il est le même que le Royaume, le même que Sa Parole en nous. Il sème la "semence de la Parole du Royaume" avec la certitude du fermier, qui en connaît la force vitale. Il sait que la mort ne Le détruit pas, mais active plutôt son potentiel. Que la graine ne prenne pas racine, que si elle prend racine elle ne pousse pas, que si elle pousse elle est étouffée, c'est la condition normale de tout semis, qui sera alors fructueux. La graine, aujourd'hui sacrifiée, garantit la vie pour l'avenir. Jésus, le Fils de Dieu, est le semeur qui est venu du Père pour semer la fraternité entre les hommes. Et c'est aussi la semence, la Parole éternelle et incorruptible qui fait de l'auditeur un enfant. Et c'est aussi la terre, le Fils de l'homme en tout ce qui nous ressemble, qui finira dans la tombe. Et c'est la récolte : en Lui la terre a donné son fruit (Ps 67, 7). Le fruit est un don de Dieu, c'est Dieu Lui-même qui se donne. Et il sera toujours semeur, semence et terre jusqu'à ce que Dieu soit tout en tous (1 Cor 15:28). Il n'est pas un semeur fou qui jette sa semence sur les routes, les pierres et les ronces, mais un semeur sage qui sème généreusement tout le champ, sachant par expérience que cela a garanti la vie à ses pères et la garantira aussi à ses enfants. S'il devait contrôler où chaque graine tombe, il ne récolterait que ses propres angoisses. Ainsi, Jésus sème partout. Il ne choisit pas la terre, il ne rejette pas personnes, nous sommes tous champ de Dieu (1Cor 3,9). Le Fils de l'homme est jeté au cœur de la terre, de chaque homme, signe et semence de vie pour tous. Une graine, même après des milliers d'années, comme celle que l'on trouve dans les pyramides d'Égypte, ne perd pas sa force : elle est toujours capable de germer. L'homme aussi ne perd jamais son identité de fils ; au-delà des chemins qui le traversent, des pierres qu'il cache et des ronces qui le dominent, c'est toujours une belle terre, la mère qui accueille la graine. Malgré tout, l'ensemencement du Royaume est fertile au-delà de toute attente. Ainsi, au lieu de se décourager devant les difficultés, Jésus exprime l'espérance la plus absolue dans le Père et dans Sa Parole. Semer est toujours un acte de foi dans la semence et dans la terre, tout comme vivre est toujours un acte de foi en Dieu et en l'homme. Et cela en vaut la peine : "Les vallées sont couvertes de blé, tout chante et crie de joie" (Ps 65, 1- 4). Le Seigneur n'a pas prédestiné les uns à la compréhension, en excluant les autres : le Seigneur veut que tous soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité (1 Tm 2, 4). Mais celui qui ne l'accepte pas n'est pas abandonné à lui-même, perdu à jamais. Pour lui, le Verbe est en paraboles. Celles-ci offrent la graine qui germera lorsque ceux qui ne veulent pas comprendre comprendront au moins qu' eux qui ne comprennent pas seront prêts à se remettre en question. La parabole est comme un paquet fermé : tôt ou tard, on l'ouvrira, ne serait-ce que par curiosité. Jésus est Celui que les prophètes et les saints ont voulu entendre et voir : le don promis de Dieu, Dieu lui-même qui a promis. L'Église a la béatitude de L'écouter et de Le voir, dans la mesure où elle s'approche de Lui, Lui parle et L'écoute, reconnaissant sa propre dureté de cœur, sa surdité et sa cécité, demandant la guérison. Sans cette attitude, même si elle fait partie des Siens selon la chair, elle reste "dehors" comme les autres.
-->Les quatre types de terrain, plus que quatre types d'homme, sont les quatre niveaux d'écoute qui coexistent en nous.La communauté des croyants est appelée à observer sa propre résistance, et non pour s'effondrer, mais pour savoir quel est son champ de lutte et de victoire. Nous sommes appelés à reconnaître notre résistance, pour demander et obtenir la libération de celle-ci, et donc accepter ce qu'Il veut nous donner.
Comme la pluie et la neige... ce Verbe, Jésus Christ Lui-même, semé par le Père dans l'abîme de la terre, Mort sur l'arbre de la Croix, répandra de l'Eau et du Sang de Son côté transpercé, signe des Sacrements de l'Eglise. Et dans l'eau vive de l'Esprit, son peuple reçoit le Baptême et le Pardon dans le Sang versé, par la Sainte Confession. Ressuscité et monté au ciel, il reste parmi nous, Parole Vivante et Pain de Vie pour tous ! Lorsqu'il a dit : "Les Paroles que je t'ai dites sont Esprit et Vie", il y a eu une scission parmi les auditeurs, Pierre pour tous ceux qui voulaient et veulent Le suivre, il a exclamé : "Seigneur, vers qui irions-nous ? Toi Seul as Paroles de Vie Eternelle ! (Jean 6.63-8)
LECTURE DU JOUR
RispondiEliminaPremière lecture
Lecture du livre du prophète Isaïe
(Is 55, 10-11)
Ainsi parle le Seigneur :
« La pluie et la neige qui descendent des cieux
n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre,
sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer,
donnant la semence au semeur
et le pain à celui qui doit manger ;
ainsi ma parole, qui sort de ma bouche,
ne me reviendra pas sans résultat,
sans avoir fait ce qui me plaît,
sans avoir accompli sa mission. »
Deuxième lecture
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains
(Rm 8, 18-23)
Frères,
j’estime qu’il n’y a pas de commune mesure
entre les souffrances du temps présent
et la gloire qui va être révélée pour nous.
En effet la création attend avec impatience
la révélation des fils de Dieu.
Car la création a été soumise au pouvoir du néant,
non pas de son plein gré,
mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir.
Pourtant, elle a gardé l’espérance
d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation,
pour connaître la liberté
de la gloire donnée aux enfants de Dieu.
Nous le savons bien,
la création tout entière gémit,
elle passe par les douleurs d’un enfantement
qui dure encore.
Et elle n’est pas seule.
Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons ;
nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint,
mais nous attendons notre adoption
et la rédemption de notre corps.
Tu visites la terre et tu l’abreuves, Seigneur, tu bénis les semailles.
Tu visites la terre et tu l’abreuves,
tu la combles de richesses ;
les ruisseaux de Dieu regorgent d’eau,
tu prépares les moissons.
Ainsi, tu prépares la terre,
tu arroses les sillons ;
tu aplanis le sol, tu le détrempes sous les pluies,
tu bénis les semailles.
Tu couronnes une année de bienfaits,
sur ton passage, ruisselle l’abondance.
Au désert, les pâturages ruissellent,
les collines débordent d’allégresse.
Les herbages se parent de troupeaux
et les plaines se couvrent de blé.
Tout exulte et chante !
ÉVANGILE DU JOUR
RispondiEliminaÉvangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
(Mt 13, 1-9)
Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison,
et il était assis au bord de la mer.
Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes
qu’il monta dans une barque où il s’assit ;
toute la foule se tenait sur le rivage.
Il leur dit beaucoup de choses en paraboles :
« Voici que le semeur sortit pour semer.
Comme il semait,
des grains sont tombés au bord du chemin,
et les oiseaux sont venus tout manger.
D’autres sont tombés sur le sol pierreux,
où ils n’avaient pas beaucoup de terre ;
ils ont levé aussitôt,
parce que la terre était peu profonde.
Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé
et, faute de racines, ils ont séché.
D’autres sont tombés dans les ronces ;
les ronces ont poussé et les ont étouffés.
D’autres sont tombés dans la bonne terre,
et ils ont donné du fruit
à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.
Celui qui a des oreilles,
qu’il entende ! »
LES MOTS DU SAINT PÈRE
RispondiEliminaLe semeur est Jésus. Nous constatons qu'avec cette image, il se présente comme celui qui ne s'impose pas, mais se propose ; il ne nous attire pas en nous conquérant, mais en se donnant : il jette la semence. Demandons-nous si notre cœur est ouvert pour accepter avec foi la semence de la Parole de Dieu. Demandons-nous si nos pierres de paresse sont encore nombreuses et grandes ; identifions et appelons par leur nom les ronces des vices. Ce faisant, Jésus, le bon semeur, sera heureux de faire un travail supplémentaire : purifier notre cœur, en enlevant les pierres et les épines qui étouffent la Parole. ANGELUS - Dimanche 16 juillet 2017
FAUSTI - "Le semeur est sorti pour semer" Jésus explique le mystère de Sa Vie : il est le même que le Royaume, le même que Sa Parole en nous. Il sème la "semence de la Parole du Royaume" avec la certitude du fermier, qui en connaît la force vitale. Il sait que la mort ne Le détruit pas, mais active plutôt son potentiel. Que la graine ne prenne pas racine, que si elle prend racine elle ne pousse pas, que si elle pousse elle est étouffée, c'est la condition normale de tout semis, qui sera alors fructueux. La graine, aujourd'hui sacrifiée, garantit la vie pour l'avenir.
RispondiEliminaJésus, le Fils de Dieu, est le semeur qui est venu du Père pour semer la fraternité entre les hommes.
Et c'est aussi la semence, la Parole éternelle et incorruptible qui fait de l'auditeur un enfant.
Et c'est aussi la terre, le Fils de l'homme en tout ce qui nous ressemble, qui finira dans la tombe.
Et c'est la récolte : en Lui la terre a donné son fruit (Ps 67, 7).
Le fruit est un don de Dieu, c'est Dieu Lui-même qui se donne.
Et il sera toujours semeur, semence et terre jusqu'à ce que Dieu soit tout en tous (1 Cor 15:28).
Il n'est pas un semeur fou qui jette sa semence sur les routes, les pierres et les ronces, mais un semeur sage qui sème généreusement tout le champ, sachant par expérience que cela a garanti la vie à ses pères et la garantira aussi à ses enfants. S'il devait contrôler où chaque graine tombe, il ne récolterait que ses propres angoisses.
Ainsi, Jésus sème partout.
Il ne choisit pas la terre, il ne rejette pas personnes, nous sommes tous champ de Dieu (1Cor 3,9). Le Fils de l'homme est jeté au cœur de la terre, de chaque homme, signe et semence de vie pour tous.
Une graine, même après des milliers d'années, comme celle que l'on trouve dans les pyramides d'Égypte, ne perd pas sa force : elle est toujours capable de germer.
L'homme aussi ne perd jamais son identité de fils ; au-delà des chemins qui le traversent, des pierres qu'il cache et des ronces qui le dominent, c'est toujours une belle terre, la mère qui accueille la graine.
Malgré tout, l'ensemencement du Royaume est fertile au-delà de toute attente.
Ainsi, au lieu de se décourager devant les difficultés, Jésus exprime l'espérance la plus absolue dans le Père et dans Sa Parole. Semer est toujours un acte de foi dans la semence et dans la terre, tout comme vivre est toujours un acte de foi en Dieu et en l'homme. Et cela en vaut la peine : "Les vallées sont couvertes de blé, tout chante et crie de joie" (Ps 65, 1- 4).
Le Seigneur n'a pas prédestiné les uns à la compréhension, en excluant les autres : le Seigneur veut que tous soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité (1 Tm 2, 4).
Mais celui qui ne l'accepte pas n'est pas abandonné à lui-même, perdu à jamais.
Pour lui, le Verbe est en paraboles. Celles-ci offrent la graine qui germera lorsque ceux qui ne veulent pas comprendre comprendront au moins qu' eux qui ne comprennent pas seront prêts à se remettre en question. La parabole est comme un paquet fermé : tôt ou tard, on l'ouvrira, ne serait-ce que par curiosité.
Jésus est Celui que les prophètes et les saints ont voulu entendre et voir : le don promis de Dieu, Dieu lui-même qui a promis. L'Église a la béatitude de L'écouter et de Le voir, dans la mesure où elle s'approche de Lui, Lui parle et L'écoute, reconnaissant sa propre dureté de cœur, sa surdité et sa cécité, demandant la guérison. Sans cette attitude, même si elle fait partie des Siens selon la chair, elle reste "dehors" comme les autres.
-->Les quatre types de terrain, plus que quatre types d'homme, sont les quatre niveaux d'écoute qui coexistent en nous.La communauté des croyants est appelée à observer sa propre résistance, et non pour s'effondrer,
RispondiEliminamais pour savoir quel est son champ de lutte et de victoire. Nous sommes appelés à reconnaître notre résistance, pour demander et obtenir la libération de celle-ci, et donc accepter ce qu'Il veut nous donner.
Comme la pluie et la neige... ce Verbe, Jésus Christ Lui-même, semé par le Père dans l'abîme de la terre, Mort sur l'arbre de la Croix, répandra de l'Eau et du Sang de Son côté transpercé, signe des Sacrements de l'Eglise. Et dans l'eau vive de l'Esprit, son peuple reçoit le Baptême et le Pardon dans le Sang versé, par la Sainte Confession.
RispondiEliminaRessuscité et monté au ciel, il reste parmi nous, Parole Vivante et Pain de Vie pour tous !
Lorsqu'il a dit : "Les Paroles que je t'ai dites sont Esprit et Vie", il y a eu une scission parmi les auditeurs, Pierre pour tous ceux qui voulaient et veulent Le suivre, il a exclamé : "Seigneur, vers qui irions-nous ? Toi Seul as Paroles de Vie Eternelle ! (Jean 6.63-8)